Dimanche 31 janvier : (suite)
Le parking est presque vide (juste 3 ou 4 voitures ; c'était donc une bonne idée de faire la visite ce matin, avant l'arrivée des touristes de St François ou des visiteurs guadeloupéens car quand nous sommes repartis, 2 heures plus tard, le parking était complet). La visite commence par l'enclos des ti'racoons (des ratons-laveurs, emblèmes du parc national de Guadeloupe) mais à part une soignante qui nettoie leur abreuvoir, aucun de ces animaux masqués n'est visible ! Les deux pandas roux de l'enclos mitoyen à celui des ti'racoons sont cependant bien plus visibles, car l'un d'eux est en train de dormir sur un morceau de bois en hauteur, alors que l'autre mange des feuilles au sol. Après ces deux espèces de mammifère, la visite continue par l'insectarium. Il faut chercher des phasmes, dans la pénombre du local... Nous n'en trouvons que deux, dans le dernier terrarium ! La visite continue ensuite sur les 14 passerelles des ponts de singe tendus entre des arbres, au niveau de la canopée de la forêt tropicale. L'une de ses passerelles est bien longue et bouge beaucoup lors de notre passage (l'un après l'autre). Certes, nous y sommes passés, mais ce n'est pas le passage le plus intéressant du zoo.
Suite de la visite : coatis, différents singes et des félins, ocelot, puma et jaguar (noir). Ces félins font tristes mines : ils tournent en rond dans leurs (relativement grands) enclos respectifs et ça nous fait un peu mal au cœur de les voir comme ça. Cela dit, les énormes tortues des Gualapagos n'ont pas ce problème, ou alors, elles n'avancent pas assez vite pour se rendre compte qu'elles tournent aussi en rond. Après une grande boucle dans le zoo (pas besoin de plan pour se repérer dans le zoo, il n'y a qu'un seul chemin à suivre tout du long), nous sommes de retour derrière l'enclos des ti'racoons qui sont enfin de sortie. Nous étions principalement venus pour les voir, ça aurait été dommage de les louper. La visite se termine par un passage obligé au travers de la boutique où sont principalement vendus des articles de vannerie en provenance de Madagascar. Nous avons les mêmes à la maison, achetés sur les marchés malgaches, il y a 20 ans ! C'est quand-même un peu dommage de ne pas proposer de produits locaux. Néanmoins, les deux heures de visite sont passées rapidement et c'était assez intéressant !
Pendant la visite (mais heureusement, nous en avions finis avec les ponts de singe), le téléphone d'Anne-Marie a sonné : c'était le club de plongée qui réorganisait les plongées de demain ! Celle de 8 heures du matin n'aura pas lieu (il faut qu'ils remontent les planches du ponton) mais ils nous proposent la plongée de 9h30, ce qui pose un problème car nous sommes déjà inscrits pour la plongée de 10 heures. Du coup, nous restons inscrits pour la plongée de 10 heures et nous ferons ensuite celle de 13 heures.
Dans la descente de la route de la Traversée, pour revenir sur Malendure, grosse frayeur dans l'un des virages en épingle ! Pourtant, nous ne sommes pas en Angleterre ou dans une ancienne colonie anglaise ? Alors, que fait cet Ostrogoth à la graisse de hareng saur sur la même voie que nous, mais en sens inverse ? Il est en train de doubler, toute une file de voitures, au volant de sa berline de construction allemande ! Et cet Ostrogoth n'est malheureusement pas le seul car une quinzaine de bagnoles teutonnes (principalement des WV Golf, Audi A3, BMW série 3) se suivent à tombeau ouvert ! Leurs propriétaires sont sortis en meute pour une course sauvage, dans la circulation... Mr le préfet, s'il y a des "personnes" à mettre en auto-isolement pour améliorer la sécurité sur l'île, ce sont bien ces Ostrogoths qu'il faudrait enfermer le week-end (déjà, hier, nous avions croisé 2 chauffards inconscients, en train de doubler dans des endroits incongrus) !
Après avoir déjeuné au bungalow et nous être reposés un peu, nous nous préparons à nouveau pour partir randonner. Alors qu'Anne-Marie referme le volet du séjour qui donne sur la terrasse, un gros truc non identifié lui tombe dessus. Nous finissons par trouver de quoi il s'agit : c'est la queue d'un reptile ! Elle fait facilement 2 centimètres à la base (là, où elle s'est séparée du corps du bestiau qui devait être de belle taille) et elle continue de gigoter dans tous les sens ! Anne-Marie a eu très peur et elle ne refermera plus le volet jusqu'à la fin du séjour.