Samedi 30 janvier : (suite & fin)
Les vagues qui arrivent par trains, passent par-dessus la digue et arrosent copieusement les voitures garées sur le parking. Il aurait été impossible de plonger sur la Caye avec cette houle. L'embarquement sur le Yaisa est sportif car il fait de gros sauts le long du ponton à chaque vague. Heureusement, dès que nous nous éloignons du rivage, la houle ne se fait plus ressentir du tout. Au mouillage à l’aplomb du Franjack, tout est calme !
Nous attendons la nuit quasi-complète avant de nous mettre à l'eau dans les premiers (bien que 3 habitués du club soient descendus au crépuscule, alors que les tous derniers rayons du soleil étaient encore visibles) et quand nous arrivons sur la proue de l'épave, une tortue verte est posée sur le pont derrière le guindeau. Anne-Marie veut ensuite partir sur le flanc tribord de l'épave mais Christophe préfère passer par bâbord. Ca sera donc bâbord... Nous découvrons alors, sous le bastingage, 5 énormes langoustes royales, quasiment en pleine eau ! Une autre, plus petite, est même en train de remonter le long de la coque pour rejoindre ses congénères. C'est incroyable ! Nous ne descendons pas ensuite jusqu'à l'hélice, mais en passant derrière la poupe, celle-ci est métamorphosée par rapport à la plongée de jour : elle est comme toute fleuries par les coraux tubastrées oranges qui sont sortis de leurs tubes. Sur le pont arrière, nous croisons ensuite une famille de poissons coffres moutons qui nagent en ordre décroissant : un gros (très gros même), un moyen et un tout petit ! Une autre tortue verte dort sur le pont et dans la mâture où se sont fixées des éponges tubulaires, une troisième tortue verte semble posée là comme dans un nid en haut d'un arbre. De retour vers la proue du sablier, nous croisons le poisson porc-épic que nous avions déjà vu en plongée de jour (c'est sûr, c'était le même). Nous refaisons un dernier petit tour de l'épave avant de commencer notre remontée. Comme prévu, c'est le bordel au palier (forcément, toutes les palanquées s'y retrouvent et on ne peut pas tous s'accrocher au mouillage) et le débarquement avec la houle qui semble avoir encore plus forci, est très sportif car des planches du ponton ont été emportées par les vagues.
De retour au bungalow, nous mangeons notre dernier avocat du séjour (snif, ça sent déjà la fin alors qu'il nous reste encore trois jours pleins) avant d'aller nous coucher. Demain, nous allons pouvoir faire grasse matinée car la plongée n'est prévue qu'à 9 heures et demie (la plongée de 8 heures est prévue sur le Gustavia, une épave par 40 mètres de profondeur, sans grand intérêt, même si des barracudas tournent souvent autour du mouillage, ce qui permet de les observer pendant le long palier de décompression). Enfin, en espérant que la houle se calme et que l'on puisse embarquer sur le Yaisa !
Météo de la journée :
Plutôt belle et il n'a pas plu ! Un peu de nuages, au loin vers le sud...
Dimanche 31 janvier : Journée houleuse...
A 9 heures, alors que le matériel de plongée était prêt sur la terrasse, qu'Anne-Marie avait mis sa lentille (pour voir dans son masque sous l'eau) et que nous étions donc prêts à descendre au club de plongée, le téléphone sonne ! C'est le club qui nous avertit que la plongée est annulée : la houle est trop forte, ils ont dû démonter les planches du ponton qui est donc impraticable ! Nous nous en doutions un peu... Nous cherchons alors quoi faire. Monter à la Soufrière ? Le temps est quand-même nuageux, le sommet risque d'être dans les nuages. Néanmoins, initialement, nous avions prévu de visiter le zoo de Guadeloupe cet après-midi, nous décidons donc de le visiter ce matin et d'aller randonner cet après-midi.
En descendant à Malendure, nous nous rendons compte de l'ampleur de la houle : à l'endroit où la route passe au plus près du rivage, une vingtaine de centimètres d'eau (de mer) recouvre la chaussée ! Des galets ont même été poussés sur la route par les vagues. Le parking à côté du club de plongée est quasiment vide, seules quelques voitures y sont stationnées et copieusement arrosées par les vagues qui passent au-dessus de la digue. Cependant, nous apercevons quelques bateaux de plongée au mouillage au Jardin de Corail, devant les îlets Pigeon. Même si ce site est protégé de la houle, plonger aujourd'hui ne doit tout de même ne pas être agréable. Nous verrons bien demain si nous pourrons faire nos dernières plongées du séjour (le soir, la houle semblait tout de même se calmer)...
Après avoir refait le plein d'essence, nous arrivons un peu après 9 heures du matin au zoo de Guadeloupe situé juste avant le col des Mamelles.