Jeudi 28 janvier : (suite & fin)
Nous palmons quasiment jusqu'au niveau de l'aquarium avant de faire demi-tour. Nous croisons alors une petite murène tachetée avant de revenir sur le plateau à 10 mètres de profondeur où Christophe essaie de poser la "Go Pro" devant le terrier d'une petite marionnette tête d'or mais celle-ci ne ressortira pas de son trou (puis, avec la houle, la caméra ne tenait pas droite). Pour la première fois depuis le début du séjour, nous arrivons aux termes des 60 minutes de cette bien sympathique plongée (dont 10 minutes sous le bateau) avant que Christophe passe sous la barre des 50 bars. Il faut dire qu'il est passé au bloc 15 litres !
Après ces deux plongées matinales, nous rentrons au bungalow pour déjeuner... Nous aurions peut-être dû manger du colombo de cabri car sur la portion la plus pentue (et la plus défoncée) du chemin menant à "Fleur de Café", un cabri s'est mis devant la voiture, ce qui a obligé Christophe à freiner brusquement et presque caler. Le redémarrage en côte sur les cailloux et l'herbe glissants à cause de la pluie, a quasiment été impossible (pour alléger un peu la voiture, Christophe a demandé à Anne-Marie de sortir de la voiture, ce qui l'a mise en colère car elle a dû finir de monter à pied jusqu’au bungalow)...
Nous passons ensuite l'après-midi à glandouiller au bungalow, en profitant tout de même de la piscine. Au moins, nous avons eu le temps de regarder les vidéos sous-marines faites avec la "Go Pro", de voir que nous étions passés au-dessus d'une langouste pendant la première plongée, et nous avons aussi tenté de faire un "time lapse" avec la "Go Pro" du coucher de soleil. Celui-ci était bien beau ce soir, mais le rendu sur la "Go Pro" est décevant. Pour le dîner, après une "piña colada" maison (punch coco et jus d'ananas), nous mangeons le dernier avocat tropical que nous avons acheté et que nous n'avons pas mis au frigidaire : il est excellent, ce qui nous permet de confirmer qu’il ne faut pas mettre ces avocats au réfrigérateur !
Météo de la journée :
Pluie, pluie, pluie... Il faisait meilleur le soir avec un très beau coucher de soleil.
Vendredi 29 janvier : Journée sportive !
8 heures : plongée sur la pointe Barracuda ! C’est aussi une première en 20 ans de plongée dans la réserve Cousteau. Le Démélou est amarré à l'aquarium, sur la bouée la plus à l'ouest du site. Il suffit de partir direction nord-ouest en suivant une grande langue de sable blanc qui descend doucement (cette bande de sable blanc est surnommée la piste de ski, comme toutes les bandes de sable blanc qui descendent entre deux récifs coralliens), puis de suivre le tombant plein ouest, donc main gauche. L’aller se fait rapidement, sans trop palmer... C’est bizarre, les gorgones plumes sont toutes penchées vers l’ouest, dans la direction de la pointe Barracuda vers où nous nous rendons. Cela dit, sur la langue de sable, nous avons quand-même observé de près un beau labre capitaine, puis sur le tombant, nous avons croisé un banc de poissons bouteilles, des poissons coffres et une grosse carangue est passée près de nous.
Nous arrivons alors sur une arête rocheuse qui semble matérialiser le prolongement sous-marin de la pointe Barracuda. Derrière cette arrête, nous observons plusieurs balistes noirs (qui sont en fait plutôt de couleur bleu marine) avant de rebrousser chemin. Il nous faut alors palmer intensément pour revenir au bateau car nous avons le courant de face, un joli courant qui explique pourquoi les gorgones plumes étaient bien penchées. Du coup, nous nous arrêtons juste pour observer quelques instants un poisson ange royal. La bande de sable est bien plus large par 18 mètres de fond que par 10 mètres, si bien que nous la loupons et que nous ne retrouvons pas le bateau, nous sommes allés trop loin. Nous trouvons alors la bouée d'un ancien mouillage où nous commençons notre palier de décompression, avant de nous rendre compte que nous sommes finalement juste à côté du Démélou.
Avant de rentrer au bungalow, nous nous arrêtons au micro-marché de fruits et légumes pour acheter un ananas et un avocat. A côté de la caisse, Anne-Marie remarque l'affichette d'une dame qui propose de faire des accras : 3,50 euros la boîte ! Du coup, Anne-Marie l'appelle au téléphone pour lui passer commande de deux boîtes. Après nous être reposés un peu au bungalow, nous redescendons à Malendure vers 11h30 pour manger chez Dada. Il n'y a personne quand nous y arrivons, mais Mymy attend un groupe de 16 personnes qui doit arriver. Aujourd'hui, nous prenons le punch coco (il est vraiment très bon, le meilleur de Guadeloupe) et la fricassée de ouassous qui est aussi très bonne. Après le dessert, nous ne nous attardons pas trop car le groupe attendu est arrivé et c'est une tribu avec des gamins, un peu bruyante...