Mardi 26 janvier : Cherchez l’erreur !

Avant de nous préparer pour la plongée, nous passons à l'accueil pour réserver toutes nos plongées pour le reste du séjour. Il est hors de question de louper la plongée de nuit du samedi soir et comme il y a pas mal de monde en vacances sur l'île, les places partent vite. Le programme est donc établi jusqu'au lundi 1er février, inclus, avant-veille de notre retour en métropole. A 8 heures du matin, le Démélou met le cap vers l'extrémité nord de la réserve sous-marine, matérialisée par la pointe Mahaut. Nous n'avons jamais plongé sur ce site, c'est donc une première en plus de 20 ans de plongée à Bouillante. Celui-ci se compose de grosses patates de corail et de gros éboulis bien concrétionnés par des éponges. Nous n'y croisons pas beaucoup de poissons anges, mais nous observons néanmoins deux langoustes sous des rochers, ainsi qu'un crabe-araignée bien caché au fond d'une anfractuosité sous le récif. D'autres plongeurs ont vu une grosse tortue, le site n'est donc pas sans intérêt, loin de là, mais ce n'est pas notre plus belle plongée depuis le début du séjour (mais nous n'allons pas nous plaindre, c'était tout de même une belle plongée, comparée à celles que nous n'avons pas pu faire 2020 ).

Nous sommes de retour au bungalow vers 10 heures du matin. Le temps de nous reposer une peu (et de faire la vaisselle, après la plongée, il faut bien un temps pour la plonge), nous redescendons de notre nid d'aigle vers 11 heures et demie pour aller manger chez Dada. Ce midi, c'est punch Dada à l'apéritif (petit accro à la cure coco ; Anne-Marie a trouvé que ce punch lui tournait un peu la tête, mais il était très bon et bien dosé), accras et salade de crudités et, en plat, fricassée chatrou qui est excellente (le meilleur plat de Dada) !

Après le repas, nous nous rendons sur la plage de la Grande Anse de Deshaies, ce qui nous prend une petite heure de route. Nous ne retrouvons malheureusement pas l'entrée sud de la plage, celle au milieu de la forêt, mais nous évitons de nous garer sur le parking au plus près de la plage, celui situé juste à gauche du rond-point (quand on vient du centre de Deshaies) ! Nous savons marcher mais moins manœuvrer une voiture pour s'extirper d'une place de parking bloquée par un malotru ayant abandonné son véhicule comme une vieille chaussette. De toute façon, nous comptions aussi marcher pour nous éloigner de l'entrée de la plage où la grande majorité des personnes s'entassent... Attention, ce n'est tout de même pas la côte d'Azur car il y a facilement plus de 2 mètres entre les serviettes, mais nous préférons avoir 10 mètres, ou plus, de distance entre nos serviettes et celles des autres usagers de plage (même si des Ostrogoths sont venus ensuite s'installer à 5 mètres de nous).

En passant sur la bande de sable située entre le marigot formé par un bras mort de la rivière Mitan et la mer, ça nous rappelle la dernière fois que nous sommes venus sur cette plage, en 2014 : le sable s'était effondré, laissant passer un flot tumultueux entre le marigot et la mer, nous coupant le passage ! Mais aujourd'hui, aucun risque que cela se produire car la bande de sable est bien large. Nous installons donc après ce marigot, près des arbres pour nous faire un peu d'ombre, avant d'aller, à tour de rôle, nous baigner (merci Monsieur Renault, et ses fournisseurs, d'avoir inventé la carte de démarrage sans clef : cette ?$%! de carte est trop large pour rentrer dans un œuf étanche qui permet pourtant de protéger n'importe quelle clef de voiture, ce qui nous empêche de nous baigner ensemble ). Les rouleaux sont assez forts et la plage descend de manière un peu abrupte mais, au moins, on ne perd pas de temps pour se mouiller (mais vu la température de l'eau, il n'y a pas de problème à se mouiller rapidement).