Lundi 25 janvier : (suite & fin)
Nous rentrons ensuite manger au bungalow et nous reposer un peu avant de repartir faire des courses. Nous achetons alors une bouteille de punch coco artisanal, des bananes et un avocat (il n'est pas encore mûr, mais si nous voulons encore en manger avant le départ, il nous faut donc l'acheter aujourd'hui et attendre qu'il mûrisse pour le manger dans trois ou quatre jours) au micro-marché aux fruits et légumes, avant passer au "Carrefour Market". A la caisse, nouveau petit souci : 38 euros le sachet de gambas surgelées de Guyane ! Christophe avait cru prendre un sachet de morceaux de dorade coryphène, mais l'erreur est heureusement vite corrigée.
Après être retournés au bungalow ranger nos achats, nous repartons aussitôt nous balader. Jack nous avait indiqué le point de départ d'un sentier de randonnée, menant à une plage déserte près de la pointe Lézarde (ou pointe à Lézard), accessible en une vingtaine de minutes de marche, plage où nous pourrions découvrir des fonds sous-marins poissonneux en palmes-masque-tuba (mais les barracudas par 29 mètres de profondeur seront alors inaccessibles). Nous partons donc en reconnaissance, avec juste des maillots de bain dans le sac à dos, les appareils photo et les bâtons de marche. Jack nous avait indiqué que le sentier débutait près d'un terrain de foot mais nous ne savions pas où se trouvait exactement cette aire footballistique. Mais juste après le parking du restaurant "O Z'Epices", nous trouvons facilement ce terrain de foot (en fait, ce sont juste 4 poteaux pour les buts). Nous n'y avions jamais fait attention. Le sentier de randonnée n'est pas indiqué ou fléché mais nous suivons des pistes qui suivent le littoral et qui nous mènent donc jusqu'à la pointe à Lézard d'où l'on jouit d'une belle vue vers les îlets Pigeons et la côte jusqu'à la pointe Malendure. Cela dit, un peu avant d'arriver à cette pointe, la vue vers l'anse de Bouillante était aussi superbe.
Après la pointe à Lézard, le sentier descend jusqu'à une plage de galets, de gros, voire d'énormes galets ! Bien que l'envie ne manque pas, il est impossible de se mettre à l'eau à cet endroit sans risquer de se faire mal aux pieds. Et même avec des chaussons de plongée, ça pourrait être difficile. Nous continuons donc de suivre le sentier vers le nord et nous arrivons à l'anse Machette où le bord de la plage est un peu plus sablonneux. Anne-Marie tente alors de se mettre à l'eau, avec ses bâtons de randonnée car les galets sont tout de même bien présents sous la surface, passé le premier mètre de sable. Avancer dans l'eau, en maîtrisant le planté de bâton est tout un art (surtout en cette période où le ski alpin est quasi-impossible avec la fermeture des remontées mécaniques), mais il permet néanmoins d'atteindre une zone où la profondeur est suffisante pour nager (en tous cas, flotter, car la nage avec les bâtons de randonnée attachés aux poignets n'est guère aisée). Quoi qu'il en soit, l'eau est chaude, c'est bien agréable, même si le retour sur la plage avec les bâtons de marche est assez cocasse.
Après ce bain, nous prenons un raccourci pour rentrer à la voiture. Nous quittons le parking à 6 heures moins le quart et 5 minutes plus tard, nous sommes de retour au bungalow, prêts à dégainer l'appareil photo pour le magnifique coucher du soleil ! Nous attendons ensuite dans la piscine la livraison du repas que nous avons commandé auprès de Jeff. Celui-ci arrive à 8 heures moins le quart avec du poulet coco-curry-noix de cajou, du riz et un bon gratin d'igname. Pour le dessert, la mousse au chocolat et à la cannelle (mais on ne la sentait pas trop) est vraiment très bonne ! Au fait, pour l'apéritif, nous nous étions préparés une "piña colada" avec du punch coco et du jus d'ananas (du bon, de marque antillaise, mais ce n'était pas la marque "Caresse Antillaise", dommage) : ça le fait bien, ce petit mélange !
Météo de la journée :
Belle, bien qu'un peu venteuse. Il faisait donc un peu plus froid sur nos hauteurs (il a fallu mettre un gilet le soir) !