Samedi 23 janvier : (suite & fin)
La salle, ou plutôt terrasse couverte, est grande, ouverte sur la plage (et la mer) et bien ventilée par l'alizé. De plus, les tables sont espacées de plusieurs mètres et le nombre de clients est faible (on est loin d'être les uns sur les autres dans ce restaurant). Le risque sanitaire est donc quasi-nul (sauf si la langouste n'est pas fraîche) ou, en tous cas, moindre que le risque de se faire foudroyer ou de périr dans un accident d'avion (il n'y avait à cette date en Guadeloupe qu'un peu plus de centaine de malades du Covid-19 potentiellement contaminants : la probabilité pour qu'une de ces personnes soit présente dans cette salle de restaurant était donc déjà très faible, mais non nulle, et s'il y en avait une, l'alizé aurait dilué considérablement la quantité de virus que pouvait expulser ce porteur du virus, rendant la charge virale trop faible pour contaminer quelqu'un se tenant à 2 ou 3 mètres de ce potentiel propagateur ; pour ceux qui seraient septiques de cette démonstration, qu'ils se posent une seule question : pourquoi aérer son domicile fait partie des gestes barrières ?).
Le menu que nous choisissons est donc : assiette de crudités et d'accras offerte, en entrée, et langouste en plat principal. Le plus dur est de trouver quoi boire à l'apéritif ! Anne-Marie prend un planteur mais Christophe demande s'il y a du punch coco (pour respecter sa prescription de cure coco) ? Par chance, il y en a, au détail près que celui-ci ressemble presque à une crème épaisse de punch coco car sa consistance est bien plus solide que liquide. Mais le goût est bon, c'est l'essentiel (la serveuse avait proposé de le diluer avec un peu du rhum, mais il aurait été trop alcoolisé) ! Après l'assiette de crudités et ses trois accras (moins bons que ceux de Dada, mais pas mauvais tout de même), la serveuse nous apporte les langoustes : deux belles demi-langoustes par personne (il y en avait une plus petite que l'autre, elles avaient donc été partagées équitablement entre les assiettes), accompagnées de riz, d'une part d'un délicieux gratin de giraumon (une courge des Antilles) et d'une part de bon féroce d'avocat. Les langoustes, grillées, sont un peu sèches (on ne pourra pas récupérer la chair présente dans les pattes) mais elles sont tout de même très bonnes, surtout avec la petite sauce qui va bien (celle-ci ressemble à une sauce chien, sans en être une, mais elle allait très bien). De toutes façons, nous n'allons pas nous plaindre car en ce moment, en métropole, il n'y a guère que la pizza à emporter qui puisse nous faire passer la pilule de la fermeture des restaurants. En dessert, c'est flan coco (on fait cure coco ou on ne le fait pas) !
Nous sortons du restaurant à 2 heures de l'après-midi (au moins, nous avons pris le temps de déguster ces langoustes). Nous avions prévu de passer l'après-midi sur la plage de la Grande Anse à Deshaies, mais il nous faut 20 minutes de route pour rentrer chercher nos affaires au bungalow, quelques minutes pour les préparer, puis, au moins, 40 minutes de route pour nous rendre ensuite à Deshaies. Au mieux, nous pourrions être à la plage entre 15 heures et 15 heures 30, mais il nous faudrait ensuite repartir vers 17 heures pour rentrer au bungalow avant le coucher du soleil et ne pas avoir à faire la route de nuit. Tant de route pour passer juste une heure et demie sur la plage n'est pas très rentable. Nous décidons donc de rester au bungalow pour profiter de la piscine (et digérer tranquillement nos langoustes). Ce soir, le menu est moins excitant, poisson (surgelé) à la plancha et riz, mais faut bien compenser les 103 euros du repas de ce midi !
Météo de la journée :
Beau, très beau même, bien que le coucher du soleil soit un peu décevant !
Poisson scorpion
Labre capitaine