Samedi 23 janvier : Barracudas à 29 m !
Ce matin, Anne-Marie paie le parking à l'aide de l'application sur téléphone : quelle que soit la durée de stationnement indiquée, le montant à payer est toujours de 3 euros ! Une fois embarqué sur le bateau, la monitrice nous demande si nous tenons vraiment à plonger à la pointe Lézarde, car il risque d’y avoir du courant ? Nous nous en foutons un peu, du moment que nous ayons la tête sous l'eau et que nous pouvons observer des poissons (voir des tortues serait un gros plus), le site nous importe peu ! La monitrice voudrait plutôt se rendre sur la pointe Malendure mais ce site est prévu demain pour la plongée de 8 heures où nous sommes inscrits. Du coup, nous nous rendons quand-même à la pointe Lézarde où les conditions sont très bonnes : aucun courant et une superbe visibilité ! Nous avions déjà fait ce site, il y a 4 ans, mais pas avec d'aussi bonnes conditions (en 2016, il avait beaucoup plu la veille, la visibilité n'était pas terrible et en plus, le ciel était gris). Aujourd'hui, c'est vraiment magnifique et les poissons sont au rendez-vous : un banc de poissons bouteilles (on ne sait jamais où ils vont, mais il y vont), un labre capitaine, un diodon, un premier ptérois sous une anfractuosité du rocher, et un autre, en pleine eau, la tête en bas. Nous descendons un peu pour photographier cet étrange comportement et Christophe aperçoit alors un peu plus bas un premier barracuda... La tentation de le filmer est trop grande... A l'issue de cette prise de vue, Christophe se retrouve alors par 29 mètres de profondeur, 4 mètres sous Anne-Marie et sous les 25 mètres de profondeur maximale que nous nous étions fixés (bien que restant dans les directives du club, c'est-à-dire 30 mètres max.).
La plongée passe à une vitesse folle, l'air dans le bloc de Christophe aussi, mais c'était une belle plongée ! Elle nous laisse surtout un sentiment de trop peu. N'est-ce pas dommage de nous limiter à la plongée de 8 heures du matin alors que nous pourrions continuer plus longtemps notre auto-isolement sous 20 mètres d'eau ? De retour sur le ponton du club, Anne-Marie prend une douche avec son masque, pas celui pour voir sous l'eau, mais celui en tissu, pour le Covid-19 (nous limitons l'utilisation des masques jetables dont une partie trop importante finit dans la mer). Et forcément, ça marche moins bien après, ou mieux, c'est à voir : le virus ne peut plus passer, mais l'air non plus !
Après avoir rangé notre matériel, nous nous inscrivons pour des plongées supplémentaires : demain et lundi, nous ferons aussi la plongée de 10 heures du matin. Nous serons alors un peu en mode "2 tanks dive", avec une heure d'intervalle surface, mais cela nous permettra de solutionner le problème du parking (en plongeant l'après-midi, il faudrait retrouver une place de parking vers les 14 heures, ce qui s'avérerait très difficile) et ça nous laissera aussi toute l'après-midi pour nous reposer ou nous balader.
Nous rentrons ensuite au bungalow pour profiter de la piscine (c'est certain, nos mains sont bien lavées, ce geste barrière est parfaitement respecté). Nous croisons alors Jack à qui nous demandons où nous pourrions manger une langouste ? Il nous déconseille de chercher sur Malendure pour éviter un coup de matraque, mais il nous recommande les restaurants en bord de plage à Vieux-Habitants. Nous nous préparons alors aussitôt pour rejoindre la ville de Teddy Riner. A l'entrée de la commune (loin du centre-ville), un peu après l'anse à la Barque, nous nous arrêtons d'abord près du restaurant "La Grillade" où nous avions très bien mangé en 2011. Mais il n'est que midi moins le quart, le restaurant n'est pas encore ouvert et le menu n'est pas affiché sur l'ardoise à l'entrée du restaurant. Anne-Marie préfère alors continuer jusqu'au centre-ville de Vieux-Habitants, pour voir les autres restaurants. Ils sont 5, alignés sur le bord de la plage de Simaho (située après le cimetière), derrière un grand parking non-payant ! Nous passons alors en revue les menus de chacun de ces restaurants et c'est le dernier, "l'Arc-en-Ciel Tropical", que nous choisissons : c'est le seul à avoir de la langouste au menu ! Avant de nous asseoir à une table, nous demandons tout de même à la serveuse s'il y a bien de la langouste, ce qui est le cas.