Jeudi 10 septembre : (suite & fin)
De retour au lodge, chacun vaque à ses occupations. Jean-Marc (en maillot de bain et grosse doudoune) manie la pelle pour préparer une plate-forme d'observation des aurores sur les rives du lac, pendant que Tony s'initie au "stand-up paddle". Alors que c'est la première fois qu'il monte sur un tel engin, il ne tombe pas à l'eau (vu la température de l'eau, la motivation pour ne pas tomber devait être forte) et se lance même dans le grand tour de l'île en face du lodge. Quant à Anne-Marie, elle installe la "Go Pro" au bord du lac pour démarrer un "time lapse", espérant immortaliser le coucher du soleil. Celui-ci s'est bien couché, mais derrière les nuages... Ce soir, le dîner est bien copieux : salade de pommes de terre en entrée, suivi de boulettes de viande servies avec un très bon gratin de pommes de terre, et pour le dessert, Tony nous a préparé une excellente tarte meringuée camarines-rhubarbe. Avec toutes ces calories, nous voilà prêts pour l'activité nocturne !
Vers 9 heures et demie, après nous être équipés "grand froid" avec des vestes du même qualificatif, prêtées par Jean-Marc (et avoir enfilé un pantalon de pluie qui nous a permis de nous asseoir sur le sol sans nous mouiller), nous retournons au lac où nous étions ce matin. En arrivant près de l'entrée du chemin de terre, une aurore éclaire timidement le ciel (au moins, elle était visible à l'œil nu) mais, lorsque nous nous sommes mis en place sur les rives du lac (pour avoir le reflet de l'aurore sur le lac en premier plan ; mais, en faisant attention de ne pas être trop près de l'eau pour éviter de donner un bain à l'appareil photo, mésaventure qui nous est arrivé sur la Porcupine lors d'un séjour avec Jean-Marc), celle-ci n'est déjà plus très visible. Pourtant, quelques dizaines de minutes plus tard (temps pendant lequel nous avons essayé des photos en pause longue, en éclairant furtivement des arbres au premier plan), et ce, malgré la lune qui éclaire le paysage, elle redevient visible et nous nous en donnons à cœur-joie. Nous essayons avec un vieil appareil qui possède le mode bulb, des photos en pause très longue (3 minutes) mais nous aurions dû faire des pauses encore plus longues pour figer encore plus distinctement le mouvement circulaire des étoiles dans le ciel. La séance photo se finit (avec l'aurore) à plus d'une heure du matin et nous ne nous couchons pas avant deux heures du matin, bien fatigués, mais contents d'avoir revu des aurores et d'avoir pu faire des photos.
Météo de la journée :
Assez nuageux mais tout de même, de très belles éclaircies. A une heure du matin, au bord du lac, le thermomètre affichait 0 °C (c'était très humide, mais il ne gelait pas et il n'y avait pas de givre) !!!
Vendredi 11 septembre : Là-haut sur la colline !
Pendant le petit-déjeuner, Jean-Marc nous met au défi de deviner ce qu'est le "rici-pira-ka" qui est prévu au dîner de ce soir ! Nous relevons bien évidemment le défi. Nous essayons avec une orthographe phonétique sous Google mais ça ne fonctionne pas car, même si ce moteur recherche est capable de corriger les petites fautes d'orthographe, pour ce "rici-pira-ka" qui est un mot finlandais (sami), seul indice qu'a voulu nous concéder Jean-Marc, l'orthographe est trop différente. Il nous reste cependant un dernier espoir pour trouver : "Google traduction" mais cette application n'est pas installée sur le téléphone (pourtant Android) d'Anne-Marie. C'est donc de retour dans le chalet pour nous préparer pour la randonnée du jour, que Christophe teste sur sa tablette le mode vocal de "Google traduction" en finnois et ça marche ! L'application nous sort "riisipiirakka" qu'elle traduit par "tarte au riz" ! Nous n'en connaissons guère plus mais cela nous suffit pour faire croire à Jean-Marc que nous savons ce que nous allons manger ce soir.
A 9 heures 10, nous quittons le lodge en voiture pour aller randonner sur la grosse colline qui domine le lac Ruoksujärvi (celui du lodge), la colline Jierivaar. Jean-Marc se gare près d'un petit pont (désaffecté) qui enjambe la rivière Kallokkajoki ressemblant à un petit torrent à cet endroit. Le début du sentier est un peu marqué mais après être passé sous une ligne électrique, Jean-Marc nous guide complétement hors-piste.