Aurore boréale sur le lac Ruoksujärvi
Samedi 5 septembre : Surnaturel !
A deux heures et demie de l’après-midi, après avoir garé notre voiture au parking de l’aéroport (pour une semaine, ça nous coûtait moins cher de la laisser au parking que prendre le taxi), nous découvrons l'aéroport de Toulouse totalement vide, ou presque. Ca fait un choc même si nous en connaissons malheureusement la raison. Après avoir déposé nos sacs à l’enregistrement et passé le contrôle de sécurité relativement rapidement, nous attendons sagement masqués, dans la salle d’embarquement, notre vol pour Amsterdam prévu à 17 heures ! KLM oblige, nous embarquons à l’heure prévue (muni du formulaire sanitaire des autorités néerlandaises, dument rempli, mais que personne ne nous a réclamé, ni Toulouse, ni à Amsterdam) et décollons à exactement 17h01. Après un sandwich au fromage et une boisson, nous atterrissons avec 20 minutes d'avance à Amsterdam, à 18h35 au lieu de de 18h55 ! La densité du trafic aérien d'aujourd'hui n’aurait pas pu expliquer le moindre retard...
Alors qu’habituellement, dans la partie centrale de l’aérogare, 7 grands panneaux d'affichage suffisent à peine pour référencer tous les vols en partance dans la journée, aujourd’hui, seuls 3 panneaux un tiers suffisent pour afficher tous les vols jusqu’au lendemain matin ! L’aéroport d’Amsterdam est certes un peu plus fréquenté que celui de Toulouse, mais l’affluence habituelle n’est pas au rendez-vous. Nous profitons de cette escale hollandaise pour manger un morceau au self "La Place" situé au premier étage du grand hall central de l’aérogare, un self proposant des produits biologiques mais pas forcément de qualité : la cuisse qu’a prise Anne-Marie ne provient visiblement pas d’un poulet élevé plein air ! Le jambon grillé qu'a choisi Christophe, est meilleur mais les accompagnements (les mêmes pour les deux plats) sont surprenants : six chips maison et une part de salade de légumes grillés mais froids... En guise de dessert, nous achetons dans l'un des magasins de l'aérogare, un sachet de mini-"short bread" Walkers et 3 paquets de gaufrettes différentes, fourrées au sucre, enrobées de chocolat blanc (qui fond un peu, c'est délicat à manger) et fourrées au miel. Il ne nous reste donc plus qu'à rejoindre la salle d'embarquement pour le vol à destination de Stockholm, prévu à 20h50 !
L'embarquement débute un peu après 8 heures et demie. L'avion est plein et, chose peu surprenante, les Suédois essaient de se défiler au port du masque alors que la distanciation sanitaire ne peut être respectée en cabine. Sur la rangée devant nous, sont assises deux personnes âgées : la femme a une toux grasse (mais elle porte un masque) et son compagnon affiche en fond d'écran sur sa tablette, une photo de lui, a priori récente, posant sur le pont d'un gros bateau de croisière... Rien que des indices permettant de conclure facilement à une suspicion de Covid-19 ! Sur la rangée derrière nous, un homme et une femme qui porte une ridicule robe dont le prix pourrait dépasser le budget de nos vacances, ne semblent pas plus avoir trouvé de masques haute couture dignes de leur rang, néanmoins peu raccord avec leur rangée de sièges. En effet, ce couple de croates qui affiche un certain standing, voyage tout de même en classe économique, au milieu de touristes vêtus d'habits de sport beaucoup moins clinquants... L'hôtesse est pourtant toute subjuguée par cette robe mais elle semble avoir oublié que l'habit ne fait pas le moine, ni le VIP, surtout en classe économique !