Guide et voiture :

Khalid, notre chauffeur-guide de "Leopard tours" pour les 10 jours de safari, était très professionnel : conduite prudente, bon niveau de français (pas parfait mais suffisamment bon), très ponctuel, possédant une très bonne connaissance du terrain, de la faune et de la flore (pas uniquement limitée aux noms des animaux : il savait aussi anticiper leurs déplacements). Il se plaçait toujours au mieux pour photographier les animaux (parfois à contre-jour, mais cela était impossible à éviter systématiquement), tout en respectant les règles en vigueur dans les parcs (ce qui n’était pas le cas de tous les chauffeurs). Khalid était vraiment passionné par les animaux (les lions en particulier) et la réussite de ce voyage lui est essentiellement due !

Le 4x4, un Toyota "Land Cruiser" 8 places, était confortable, en bon état (nous n’avons subi aucune panne) et Khalid le maintenait propre malgré la poussière des pistes.

Pour Zanzibar, les véhicules du prestataire local, "Island Express", étaient aussi en bon état, confortables et propres. Leurs chauffeurs étaient ponctuels, serviables (à l’aéroport de Zanzibar, le chauffeur nous attendait même avec une bouteille d'eau ce qui était fort appréciable vu la chaleur et l'humidité régnant sur l'île) et sympathiques. Tous étaient très professionnels.

Quant au taxi utilisé pour l'excursion dauphin, aucun problème non plus, c'était parfait !

Juste une dernière remarque avant de clore ce paragraphe : nos chauffeurs ont tous été prudents (et respectueux des limitations de vitesse) mais la conduite en Tanzanie est tout de même un peu sportive... Certes, cette "anarchie routière" n'est pas au niveau du Pérou ou de la Chine, loin de là, et c'est peut-être moins dangereux de circuler sur les routes tanzaniennes (en bon état pour les axes principaux) que sur la place de l'Etoile à Paris, mais rouler en Tanzanie n'est tout de même pas une partie de plaisir ! Par exemple, les lignes blanches au milieu du macadam ne semblent être qu'une simple décoration, bien que les conducteurs de véhicules lents mettent leur clignotant pour indiquer à ceux qui veulent les doubler, s'ils le peuvent ou pas. Conduire soi-même (c'est-à-dire en tant que touriste), en Tanzanie, en ne connaissant ces règles implicites, peut donc être très problématique.

Les vols :

• KLM sur le vol aller, Toulouse - Amsterdam Schiphol - Kilimandjaro : que du bonheur, ou presque ! KLM n’est peut-être pas au niveau de service que nous ayons pu expérimenter sur Lufthansa (ou même Air France), mais KLM, c’est la ponctualité et surtout la praticité de l'aéroport d'Amsterdam, ce qui est très important pour un départ en voyage.

• Le vol Arusha - Zanzibar : dans le devis, il était prévu un vol avec "Regional Air". Sur les billets remis à notre arrivée, il était indiqué "Air Excel" et finalement, nous avons volé avec la compagnie Flightlink, sur un "Cessna 208 Caravan" de 14 places, pilote inclus (modèle d'avion le plus présent sur le tarmac à Arusha). Normalement, nous devions être limités à 15 kg de bagage par personne (celui en soute, sac souple uniquement, et bagage à main inclus) mais nos deux sacs en soute pesaient déjà, chacun, 15 kg... Heureusement, nos bagages à main (sac photo) n'ont pas été pesés (peut-être grâce à l'employé de "Leopard tours" qui s'est occupé de l'enregistrement). En montant dans l'avion, nous avons déposé nos sacs photo dans le compartiment situé à l'arrière de l'appareil et nous nous sommes faufilés dans l'étroit couloir, jusqu'à l'avant, juste derrière le pilote et une jeune passagère qui était en place co-pilote. Nous avons décollé (presque) à l'heure prévue mais vu le bordel à l'aéroport (ou gros aérodrome) d'Arusha, il faut avouer que cela a été miraculeux. Par exemple, aucun message n'était diffusé ou affiché dans le préau d'embarquement, c'étaient juste les employés des compagnies qui passaient pour appeler les passagers à haute voix (souvent couverte par le bruit des moteurs d'avion)... À noter aussi que nos cartes d'embarquement manuscrites étaient on ne peut plus folkloriques...