Vendredi 18 janvier : (suite)

Anne-Marie double donc Christophe (elle ne peut rien dire : la preuve vidéo de ce dépassement par la droite, sans clignotant, existe ) pour s’approcher de la raie qui décampe alors lentement... Heureusement qu’elle réussit sa photo mais il va tout de même falloir qu’elle revoit sa technique d’approche. Quoi qu'il en soit, la 3ème était donc la bonne ! Et oui, c’est la troisième raie depuis le début du séjour, deux sur "Angel city" et une sur "Margate bay".

Nous sommes de retour à l’appartement vers 1 heure et demie de l’après-midi et après avoir mangé, nous n’avons pas trop de temps pour nous reposer car à 3 heures de l’après-midi, nous nous préparons à nouveau tranquillement pour repartir plonger (il faut aller chercher des blocs avant 17 heures). Vers 4 heures de l’après-midi, nous garons le pick-up à "Salt pier" et un quart d’heure plus tard, nous nous immergeons entre les poteaux du quai de chargement du sel. En cette fin d’après-midi, nous ne trouvons pas l’ambiance aussi fantastique qu’en fin de matinée car les rayons du soleil ne s’infiltrent pas de la même façon entre les piliers. Puis, il nous semble que c’est un peu moins poissonneux. Pour la partie nord, nous observons moins de barracudas que la dernière fois, peut-être à cause de l’ombre du quai qui les masque un peu. Cela dit, il y a quand-même quelques poissons anges français et royaux, 2 tarpons, des diodons et un poisson "24 heures". Mais pour la partie sud, alors que lors de notre première plongée du séjour sur ce site, nous nous perdions presque de vue, masqué par les bancs de poissons, ce n’est pas le cas aujourd’hui. En plus, au retour, nous nous trompons de groupe de piliers pour revenir vers la rive, si bien que nous ne sortons pas exactement à l’endroit prévu, c’est à dire là où nous avions vu des tortues la dernière fois. Nous n’avons donc pas revu de tortue mais c’était tout de même une belle plongée (et en plus, pour la troisième plongée de la journée, rester par 10 mètre de fond, c’est mieux).

Après avoir rincé le matériel photo et pris une douche, nous quittons l’appartement vers 6 heures et demie. Ce soir nous allons dîner au restaurant "Mona Lisa" avant qu’il ne ferme pour le week-end. Après avoir garé le pick-up en centre-ville, nous passons directement au restaurant réserver une table pour 7 heures du soir, avant de faire un petit tour dans les environs. Nous découvrons alors une étrange statue de flamant rose faite de déchets plastiques récupérés sur les rives de l’île. Ironie du sort, cette statue est installée en face du quai des bateaux de croisière où est amarré un de ces monstres métalliques : pollution plastique et pollution atmosphérique réunie ! A 7 heures du soir, nous retournons donc au "Mona Lisa". Après un mojito et une "piña colada" (très bonne la "piña colada") en apéritif, Anne-Marie choisit en entrée, le tartare de thon avec du foie gras, nappé d’une sauce à l’orange, suivi d’un plat de (deux) crevettes et poissons (deux poissons différents, dont du thazard). Christophe prend, quant à lui, du carpaccio de thazard fumé avec une mayonnaise au Wasabi en entrée, suivi d’un (énorme) steak de thon, cuit comme il faut, en plat principal. Les plats sont servis avec un bol de gratin de pomme de terre. Ce restaurant est une très bonne adresse car c’est vraiment très bon et copieux (même si, par gourmandise, Anne-Marie passe ensuite s’acheter une glace chocolat-pistache au "GIO's Gelateria & Caffé").

Météo de la journée :
Journée ensoleillée, un peu (beaucoup) de houle et de vent (et du courant).

Samedi 19 janvier : "Tarpons, again !"

A 9 heures et demie, nous nous garons sur le parking du "Hilma Hooker". Aucun bateau n’est amarré à l’une des bouées du site mais 3 autres voitures sont déjà stationnées. Au pire, il ne devrait y avoir qu’une petite dizaine de plongeurs sur l’épave. Après nous être équipés, c’est parti pour une bonne centaine de mètres de palmage avant la descente le long du bout accroché à la proue de l’épave. Vers 28 mètres de profondeur, nous nageons alors en pleine eau vers le sud pour prendre un peu de recul. Mais, même avec le grand angle de la "Go Pro", difficile de faire entrer toute l’épave dans le cadre sans trop s’éloigner de l’épave. S’en suit bien évidemment le tour des tarpons rôdant devant les cales grandes ouvertes du "Hilma Hooker"...