Mardi 15 janvier : (suite)
Pour la seconde plongée de la journée, nous avons choisi le site d’"Alice in Wonderland", en restant sur le premier récif (ce matin, l’ordinateur de Christophe est rentré dans les paliers alors que nous comptions toujours faire des plongées sans pallier, mais nous n’avons pas dit sur quel ordinateur
). Comme d’habitude, nous nageons en surface jusqu’à la bouée avant de nous immerger au niveau d’une éponge dont la forme remarquable pourrait nous servir en fin de plongée (au conditionnel car nous n’avons pas retrouvé cette éponge, mais nous avons quand-même retrouvé la bouée). Nous partons alors tombant main droite et nous ne tardons pas à repérer une grosse murène verte dans un trou. Anne-Marie aperçoit ensuite une araignée de mer mais celle-ci se dissimule au fond d’un trou à notre arrivée. Une murène porcelaine, observée juste avant de faire demi-tour, clôture la liste des observations inhabituelles de cette plongée car nous ne croisons ensuite que des poissons anges, royaux ou français, des poissons trompettes (l’un d’eux escorte de près une petite carangue franche qui semble nous qui suivre), des poissons perroquets et des grandes crevettes nettoyeuses (sujet préféré d’Anne-Marie, puisque les photos de spirographes lui sont maintenant interdites). Notons que les (poissons) savonnettes sont aussi un sujet de choix pour Anne-Marie car ces poissons ne bougent pas beaucoup...
Après avoir aidé un papy à s’équiper (sa palanquée était déjà dans l’eau ; ils auraient pu l’attendre mais le système PADI semble plus prôner les dollars que l’entraide entre les plongeurs), nous retournons à l’appartement pour le rituel habituel : rinçage du caisson photo, douche et allumage du barbecue qui a mis longtemps à chauffer... Ce qui nous laisse du temps pour télécharger les photos sur l’ordinateur. En dessert, nous goûtons l’ananas découpé que nous avons acheté au supermarché : il n’est pas très bon, trop acide... Il ne vaut pas les ananas bouteilles de Guadeloupe, ou mieux, les ananas Victoria de l’île de la Réunion !
Météo de la journée :
Il a plu en milieu d’après-midi ! Au lieu de trois gouttes sur le pare-brise, nous avons dû en avoir une bonne centaine. Mais dans l’ensemble, beau et un peu plus chaud qu’hier. C’était bien ensoleillé.
Mercredi 16 janvier : "Green moray (eel) day !"
Après le petit-déjeuner, nous passons à Port Bonaire reprendre 3 blocs ! Non, l’un de nous ne compte pas faire une plongée en solo, c’est juste que l’un des blocs que nous avons pris hier au soir, n’était pas assez gonflé. Nous nous rendons ensuite au site de plongée nommé "Weber’s joy" où nous nous immergeons vers 9 heures un quart. Nous partons alors tombant main droite et nous ne tardons pas à voir une belle langouste. La plongée commence bien ! Alors que nous palmons vers le nord, une grosse murène verte fonce droit vers nous. Anne-Marie n’a pas le temps de déclencher mais il suffit à Christophe de descendre d’un mètre pour se retrouver en plein dans la trajectoire de la murène qu’il peut filmer de très près.Peu après, alors que Christophe est en train de filmer un couple de poissons anges français, Anne-Marie part courser un barracuda qui nage beaucoup plus vite qu’elle (à ce propos, Anne-Marie devrait réviser le signe pour le barracuda, celui qu’elle fait en revenant vers Christophe n’était pas très conventionnel ; mais son signe pour "je l’ai fait fuir, ce n’est plus la peine de chercher" était clair
). La fin de la plongée est marquée par l’observation d’une petite murène porcelaine, bien moins impressionnante qu’une murène verte, mais comme elle reste généralement dans son trou, c’est bien plus pratique pour les photos (mais moins dynamique pour la vidéo).
Après "Weber’s joy", nous rejoignons le site de Tolo où nous regréons au plus vite les blocs de plongée, histoire de vérifier qu’ils sont bien pleins (même si nous avons vérifié leur pression en même temps que nous mesurions le taux d’oxygène du mélange, au détail près que le manomètre du centre de plongée est en PSI, "pound per square inch", une unité peu pratique pour nous) et qu’il n’y a pas de problème de joint. Mais, bien évidemment, nous attendons que nos ordinateurs de plongée affichent une heure d’intervalle surface avant de finir de nous équiper et de nous mettre à l’eau. En attendant, nous admirons (remarque ironique) une palanquée PADI se mettre à l’eau. Sans vouloir entrer dans la guéguerre "FFESSM vs PADI", il faut avouer que le bordel que nous observons est assez surprenant.