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CHINE du 3 au 18 septembre 2018
Voyage du 3 au 18 septembre 2018
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Remarque importante : dans nos recits de voyages, nous indiquons des restaurants, des hébergements, des agences de voyage, des clubs de plongée, etc... Simplement, nous avons été satisfaits (ou pas) par les prestations offertes par ces établissements et nous voulons faire partager nos expériences. Ceci n'est pas de la publicité pour ces établissements, ce n'est que notre avis personnel !

Mercredi 12 septembre : (suite)

Nous arrivons au temple Jinci vers 1 heure de l’après-midi. L’accès n’y est pas très simple car il faut traverser un chantier de construction (peut-être d’une voie de chemin de fer à grande vitesse, ça serait bien pour éviter de prendre la voiture entre Datong et Pingyao ;-)) et nous avons même eu peur pendant un instant que le temple Jinci soit lui-même en travaux (mais heureusement, il s’agissait d’un autre temple situé à proximité). Situé dans un vaste parc adossé à une colline et traversé par une rivière, le temple Jinci, ou plutôt l’ensemble des temples Jinci, se compose d’une multitude de pavillons, d’une pagode en pierre, de terrasses et de ponts. Le principal intérêt du site est le pavillon abritant le temple de la Sainte Mère qui possède deux particularités notables. Tout d’abord, le visiteur remarquera les dragons en bois enroulés autour des piliers (et oui, le style fait penser à un guide de voyage... désolé !), avant de découvrir les statues de l’autel qui sont féminines ! Et oui (fin du style "guide de voyage"), on ne voit pas ça tous les jours dans les temples chinois où généralement les statues représentent des Bouddhas (plus ou moins bedonnants), avec toute la collection de Bodhisattvas (des apprentis Bouddha à un stade plus ou moins avancé vers le Nirvana) qui va bien, sans oublier les 4 gardiens terrifiants à l’entrée du temple ! Nous mettons plus d’une heure et demie pour visiter tout le complexe, incluant la partie musée qui accueille une petite exposition.

En ressortant du temple, nous achetons quelques friandises au sésame (et des crackers salés et pimentés) avant de rejoindre notre chauffeur. Il nous reste alors une heure de route pour rejoindre Pingyao où nous arrivons à 3 heures et demie de l’après-midi. Notre chauffeur ne peut pas entrer dans la ville fortifiée avec sa voiture car seuls les résidents peuvent circuler à l’intérieur des remparts. Il se stationne donc sur un parking à proximité de la porte ouest et négocie avec une femme pour nous guider jusqu’à notre hôtel. Avant de quitter notre chauffeur, Christophe lui tend un pourboire (de 40 yuans, soit un peu moins de 4 euros) : il se met alors à rire ! En France, il faudrait prendre cela comme un affront en retour d’un pourboire ridiculement petit. Mais en Chine, où le pourboire n’est pas de mise, faut-il prendre ce rire comme un geste d’embarras ? Nous ne le saurons jamais mais de toute façon, c’est comme ça et puis c’est tout (comme dans tous pays où le coût de vie est beaucoup plus faible qu’en France, c’est toujours difficile de savoir ce qu’il faut donner comme pourboire, mais généralement il est recommandé de donner un à 2 euros par voyageur).

Aussitôt passé les remparts, la femme qui nous sert de guide hâle une voiturette électrique qui est bienvenue pour transporter nos bagages jusqu’au "Yide hotel", situé au cœur de la cité fortifiée. La réceptionniste nous fait alors une petite frayeur car elle semble surprise de nous voir arriver, sans guide (car la femme recrutée par notre chauffeur est déjà repartie et de toute façon, elle n’aurait rien su de notre voyage). Pendant quelques instants, nous avons cru que nous n’avions pas de réservation pour les trois nuits que nous devons passer à Pingyao, mais après avoir appelé l’organisme chinois qui a planifié notre voyage, tout est revenu dans l’ordre. La réceptionniste nous accompagne alors jusqu’à notre chambre. Elle s’excuse pour le manque de modernité de l’hôtel car celui est vieux de 300 ans et notre chambre (à l’exception d’une minuscule salle d’eau et d’une télé) est restée dans son jus : volets en bois à l’intérieur des murs et un "kang", un grand lit traditionnel en briques (où l’on pouvait faire du feu en dessous) de 3 mètres de long (et d’un peu moins d’un mètre quatre-vingts de large), avec une petite table basse posée au milieu du matelas, comme dans les chambres de la Cité Interdite. Cela ne nous dérange pas du tout. Au contraire, nous ne recherchons pas le confort occidental moderne, mais l’authenticité et ce critère est parfaitement respecté par cette chambre !

Nous partons ensuite nous promener au hasard des rues de Pingyao, enfin, presque au hasard car nous suivons tout de même les rues principales, comme la grande rue commerçante (et touristique) qui passe sous la tour du marché (ou du commerce). Nous arrivons ainsi par hasard devant le temple des Dieux de la ville, le temple "Cheng Huang". Nous achetons alors les forfaits qui permettent de visiter toutes les demeures historiques et temples de Pingyao (forfait valable trois jours mais qui ne permet qu’une seule visite par site). Celui-ci est assez cher (130 yuans par personne, soit 17 euros) : c’est une fortune pour la Chine mais quand on y réfléchit bien, c’est bien moins cher que le prix pour monter au sommet de la tour Eiffel en ascenseur. Et vu ce qu’il y à voir à Pingyao (même si beaucoup de maisons historiques se ressemblent), ces 130 yuans seront vite rentabilisés (en tous cas, en temps de visite) !

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"Pingyao (2 / 8)"
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