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CHINE du 3 au 18 septembre 2018
Voyage du 3 au 18 septembre 2018
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Remarque importante : dans nos recits de voyages, nous indiquons des restaurants, des hébergements, des agences de voyage, des clubs de plongée, etc... Simplement, nous avons été satisfaits (ou pas) par les prestations offertes par ces établissements et nous voulons faire partager nos expériences. Ceci n'est pas de la publicité pour ces établissements, ce n'est que notre avis personnel !

Lundi 10 septembre : (suite)

Nous sommes rassurés car tout est écrit en chinois sur les panneaux d’affichage de la gare ! A la rigueur, nous serions arrivés à reconnaître le numéro de notre train, le K615, mais que signifient le n° 2 et le n° 4 présents dans la même ligne ? La guide nous explique qu’il s’agit de l’étage de la gare (où se trouve la salle d’attente) et du numéro de quai où nous embarqueront dans le train. Mais même avec ces informations, nous aurions continué à être totalement déboussolés car prendre le train en Chine est très différent de ce que nous connaissons. En Chine, on ne peut accéder au quai qu’une dizaine de minutes avant le départ du train et avant, les passagers doivent attendre dans la gigantesque salle d’attente. Et, dans cette gare de Pékin, avant chaque départ de train, un employé de la gare, décoré d’une écharpe de miss France, hurle quelque chose en chinois, en traversant la salle d’attente. Les voyageurs se lèvent alors et vont faire la queue dans une autre salle où leurs billets sont scannés, comme pour l’embarquement dans un aéroport. C’est alors la cohue, ça pousse de partout (heureusement, une petite salle sur le côté permet aux familles avec de jeunes enfants et aux personnes âgées de ne pas subir cette cohue). Mais comme il faut être présent à la gare une heure avant le départ des trains, ce n’est pas encore notre tour de subir cette épreuve, nous avons 3 quarts d’heure d’attente, ce qui laisse le temps à Anne-Marie d’aller acheter deux yaourts avec deux bouteilles de soda, et de discuter avec notre guide d’un jour.

Une fois cette épreuve, tant attendue et redoutée, passée (pas facile avec des sacs de voyage), la guide qui a pu continuer de nous accompagner jusqu’à notre compartiment, nous explique pourquoi l’agence de voyage prend des couchettes en première classe (à 152 yuans) pour les touristes, malgré un voyage de jour : dans les compartiments assis, ça peut vite finir dans la cohue car beaucoup de voyageurs restent debout, devant les sièges. Et comme le trajet dure 6 heures, ça peut vraiment être exténuant (à titre informatif, le soir, nous découvrirons qu’il y a aussi des compartiments à 6 couchettes, mais forcément moins confortables). Nous ne sommes donc que 4 dans ce compartiment et deux Chinoises (peu bruyantes) voyagent avec nous.

Après être sorti de Pékin, le train traverse une zone naturelle montagneuse faite de gorges et de falaises. C’est très joli, même si la météo est maintenant à la pluie. Le train file à 50 km/h de moyenne (avec parfois des pointes à 90 km/h) vers le nord-ouest, c'est-à-dire la Mongolie Intérieure.

Nous ne tardons pas à être au milieu de nulle part et le train s’arrête parfois dans des gares où ne figurent aucune inscription en anglais (quand il y a des inscriptions, ce qui n’est pas toujours le cas). Nous sommes donc un peu inquiets car les Chinoises ont coupé le son du haut-parleur dans le wagon, ce qui aurait pu nous aider à savoir où nous sommes (mais heureusement qu’elles ont coupé le son car la musique diffusée par ce haut-parleur aurait été intenable pendant les 6 heures de voyage ;-)). Cela dit, avec maps.me, nous arrivons quand-même à nous faire une idée d’où nous sommes. Puis, nous savions que nous devions descendre au terminus du train et l’hôtesse d’accueil du train, qui avait pris nos billets lors de la montée dans le wagon, en échange d’une petite carte en plastique, est venue nous rendre nos billets avant notre arrivée à Datong à 20h45 (le train était lent, mais ponctuel) ! Il y avait donc aucun risque que nous nous trompions de gare.

Après avoir traversé la gare, nous apercevons notre guide qui nous attendait. Il s’agit de Nicolas 6 car il a préféré choisir un prénom français pour ses clients et en l’occurrence, c’est le prénom que lui avait donné sa professeure de français, à l’époque du quinquennat de Nicolas Sarkozy. Prénom que sa professeure a aussi donné aux autres garçons de la classe, il y avait donc plusieurs Nicolas et notre guide était le n° 6. Nicolas 6 est en tous cas bien sympathique. Pendant le trajet qui nous mène à l’hôtel, il nous fait un petit topo sur Datong, la deuxième plus grande ville de la province du Shanxi, province productrice de charbon... Quand nous arrivons à 21 heures et quelques à l’hôtel, le restaurant de l’hôtel et ceux des environs sont fermés. Heureusement, il nous reste les tartelettes au fromage achetées ce matin, avec des petits palmiers, ça fait un drôle de dîner, mais c’est mieux que rien. Puis, demain matin, nous pourrons prendre le petit déjeuner de très bonne heure car Nicolas 6 viendra nous chercher à 7h30 pour une longue journée de visite de Datong et ses alentours.

pluie

Météo de la journée :
Météo : Matinée brumeuse à Pékin (les usines sont de nouveau en route). Puis, gris et pluie !

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"Datong (2 / 6)"
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