Les Grottes de Yungang
Lundi 10 septembre : 14h16 pour Datong !
Après le petit-déjeuner, nous prenons le métro pour rejoindre la station Yong’anli proche de la "Rue de la Soie" qui n’a rien d’une rue car il s‘agit d’un immeuble de 6 étages. Celui-ci n’ouvre ses portes qu’à 9h30 du matin. En sortant du métro, nous n’avons donc plus qu’une petite dizaine de minutes à attendre avant de pouvoir entrer dans ce lieu assez particulier. Nous rejoignons alors au plus vite le dernier étage où ne se trouve que des restaurants, avant de redescendre ensuite les différents étages, en les explorant. 5ème étage : "chinoiseries", c’est à dire tout à tas de souvenirs de pacotille, ou pas... Anne-Marie s’intéresse à une petite statue de Bouddha en "jade" (ou une matière ressemblante car nous ne sommes pas experts en la matière et nous ne savons donc pas si le fait que les rayons d’une lampe de poche traversent la pierre, comme nous le montre le vendeur, indique qu’il s’agit bien de jade ou d’une résine quelconque). Ces statues sont étiquetées à 489 yuans (une fortune pour la Chine, bien plus cher qu’un canard laqué en entier) mais le vendeur nous propose immédiatement la promotion du matin : 200 yuans ! Puisqu’il faut négocier, le mieux est de proposer carrément la moitié : 100 yuans ? Finalement, Anne-Marie achète la statuette à 150 yuans... Mais, est-ce vraiment une affaire ?
Etage suivant : costumes et tailleurs, aucun intérêt ! 3ème étage : la soie, Anne-Marie est venue pour ça ! Elle s’intéresse à une écharpe en soie étiquetée à 389 yuans (le "8" est très apprécié en Chine, c’est un signe de prospérité : les prix finissant par "89" sont préférés à ceux en "99").
Encore une fois, la vendeuse (parlant un anglais impeccable) propose la promotion du matin : 230 yuans ! Les négociations sont un tout petit peu plus difficiles mais finalement, Anne-Marie décroche son écharpe à 180 yuans. 2nd étages : T-shirt et articles de sport. On y trouve toutes les marques internationales connues, ce qui pourraient être normal puisqu’elles font toutes fabriquer leurs produits en Chine, mais quelques fautes d’orthographe laissent penser qu’il s’agit parfois de contrefaçons. Et que penser du maillot des Bleus à deux étoiles, introuvable en France ? Une vendeuse nous propose même une veste "North Face" à 100 yuans (12 euros), mais bien sûr... C’est peut-être le coût réel de fabrication de la vraie veste de cette marque mais il s’agit certainement d’une contrefaçon (même si nous n’avons pas vérifié la qualité de l’article). Cette veste pourrait nous coûter très cher à la douane en France... Premier étage et rez-de-chaussée : sacs Louis Vuitton ou Chanel au prix d’un sac de sport Décathlon en France, chaussures Louboutin (à semelles rouges) à des prix de tongs... Là, c’est certain, ça sent la contrefaçon à plein nez ! Nous trouvons aussi des perles, des montres, de l’électronique dont des micros à karaoké (là, au moins, il ne s’agit pas de contrefaçon car ce produit n’est destiné qu’au marché chinois ).
Après être resté une heure dans cette "Rue de la Soie", nous reprenons le métro pour rentrer à l’hôtel, en prenant soin de passer auparavant par la boulangerie 85°C où nous achetons de quoi manger ce midi dans le train : friands à la saucisse (pas les mêmes que la dernière fois, nous verrons bien), un petit gâteau à la noix de coco (qui a la consistance d’un pain aux raisins, parfumé à la coco), une boîte de petits palmiers et deux tartelettes au fromage... Après avoir fini de fermer nos sacs, nous passons à la réception pour le check-out (tout est OK) et nous quittons l’hôtel pour rejoindre la rue Hugosi où le guide de mardi dernier nous avait fixé le rendez-vous. Après quelques petites minutes d’attente, une petite guide portant un masque (car elle est allergique) arrive à notre rencontre. Elle venait de passer par l’hôtel, nous nous sommes certainement croisés. Aujourd’hui, c’est une dame qui conduit le taxi et ce, de manière très convenable (par rapport à notre fangio de chauffeur de vendredi dernier). C’est donc parti pour une demi-heure de route pour rejoindre la gigantesque gare de Pékin.
Notre guide se débrouille pour pouvoir nous accompagner à l’intérieur de la gare (car normalement, seuls les voyageurs munis de billets de train sont autorisés à entrer dans la gare, après un contrôle de sécurité avec passage des bagages aux rayons X).