Vendredi 7 septembre : (suite)
La cuisinière découpe ensuite des morceaux de canard qu’elle dépose en forme de pétales de fleur dans un plat où la tige de la fleur est déjà peinte. C’est très joli ! Les morceaux (de peau et de viande) restant sont ensuite déposés dans des plats posés au dessus de petits brûleurs pour les conserver au chaud. Le serveur nous montre alors comment il faut déguster les morceaux de canards avec les petites crêpes. Rien qu’en utilisant les baguettes, il prépare une crêpe dans l’assiette d’Anne-Marie : il prend un morceau de viande, s’en sert comme un pinceau pour badigeonner la crêpe de sauce noire, puis dépose trois morceaux de viande avec quelques bâtonnets de condiment, avant de plier la crêpe en trois coups de baguettes. Impressionnant ! Mais nous utilisons finalement nos doigts pour préparer les autres crêpes (que nous mangeons avec nos doigts). A la fin de la découpe, la cuisinière enlève le bec du canard avant de couper la tête en deux (avec la cervelle) pour nous la servir, avec le cou... C’est bon, très bon, c’est tout croustillant, mais c’est aussi un peu gras, un peu trop tout de même. Et vu la quantité servie, ça devient même un peu écœurant en fin de repas (mais nous ne gâchons rien, sauf le cou et la tête que nous ne mangeons pas).
Pliage baguettes !
Quand nous quittons le restaurant, nous marchons un peu dans la rue Wangfujin pour digérer (en mangeant un Mentos à la menthe pour faire passer le goût du gras). Nous découvrons alors une ruelle bondée, la "Wangfujing snack street". La première échoppe de cette ruelle propose des brochettes de scorpions, encore tout vivants et gesticulants sur leurs brochettes, avant leur passage à la friteuse ! Heureusement que nous n’avons plus faim. D’autres échoppes proposent des brochettes de fruits recouverts de caramel (façon pomme d’amour mais sans pomme), des brochettes de seiches ou de scarabées (ou autres insectes). Il y a aussi des choses non reconnaissables et des odeurs bizarres de fritures...
Nous essayons de sortir de cette ruelle en bifurquant dans une autre ruelle mais nous tombons alors dans une impasse où se joue un petit spectacle sur une scène posée entre des restaurants proposant des nouilles. C’est assez amusant ! Il ne nous reste donc plus qu’à revenir sur nos pas, pour reprendre la ligne de métro n° 1, puis la n° 4, pour rejoindre notre hôtel où nous mangeons les desserts achetés cet après-midi (la brochette de scorpions de nous disait rien en dessert ) : mousse à la mangue (avec un gros morceaux de mangue) pour Anne-Marie et yaourt avec des céréales et des fraises pour Christophe ! C’est bien frais et bienvenu après tout le gras du canard laqué.
Météo de la journée :
Grand bleu au réveil, bien nuageux vers midi, moins nuageux vers 16 heures et complétement dégagé le soir (belle journée tout de même).