Mercredi 5 septembre : (suite)
Après le repas, nous passons rapidement faire quelques photos de nuit autour de la Tour de la Cloche et de la Tour du Tambour. Des gens dansent en couple, au son d’une petite sono, sur la petite place entre ces deux tours. Pékin a beaucoup de charme, cette ville, bien que gigantesque, commence à nous plaire (surtout avec le ciel bleu comme aujourd’hui). Il ne nous reste plus qu’à reprendre le métro pour rentrer à l’hôtel et à 21h43, nous éteignons la lumière de la chambre pour (tenter de nous) endormir, la journée a été bien chargée, une journée de vacances comme nous les aimons !
Météo de la journée :
Grand soleil jusqu’à 15 heures, puis un peu couvert (quelques nuages, juste placés entre le soleil et la Cité Interdite) et de nouveau, découvert le soir. Nous avons pris un coup de soleil !
Jeudi 6 septembre : Les moissons du Ciel !
Ce matin, Anne-Marie a du mal à se réveiller après avoir eu du mal à s’endormir. Nous ne descendons donc au petit-déjeuner qu’à 8 heures du matin mais celui-ci est vite expédié, si bien que nous rattrapons un peu du temps perdu. Nous prenons ensuite la ligne de métro n° 6, puis la ligne n° 5 après un changement à Dongsi, pour rejoindre le Temple du Ciel (Tiantian en V.O., ou presque ; l’entrée est du parc du Temple du Ciel est toute proche de la station de métro Tiantiandongmen). Nous choisissons alors le billet "tout inclus", à 34 yuans (par personne), même si nous ne visiterons peut-être pas tous les pavillons de ce temple, car nous ne risquons pas de nous ruiner (au fait, contrairement au centre-ville, les toilettes sont plutôt rares dans ce parc, pensez à prendre vos précautions avant ).
Après avoir traversé une longue allée couverte qui longe le pavillon du Sacrifice des Animaux, allée où les Pékinois jouent à différents jeux sur les bancs installés entre les poteaux de l'allée, nous arrivons sur la grande allée surélevée qui relie, vers le nord, la salle des prières pour la Bonne Moisson et, vers le sud, la Demeure du Seigneur du Ciel. Après un petit intermède épique, nous commençons bien évidemment par la visite de l’impressionnante salle des prières pour la Bonne Moisson, un pavillon circulaire de 38 mètres de haut et de 18 mètres de diamètre, perchée au dessus de trois terrasses concentriques en marbre blanc.
Le pavillon est couvert d’un toit en tuiles bleues, comme la couleur du ciel, surmonté d’une grosse boule dorée : elle indique la valeur spirituelle (et impériale) du bâtiment et seul trois bâtiments en possèdent à Pékin. Même si on ne peut pas entrer à l’intérieur, cette rotonde, vraiment très impressionnante et très imposante, vaut le déplacement (même s’il n’a coûté que 4 yuans depuis l’hôtel ; par contre, la bouteille de Coca-Cola achetée près de ce pavillon vaut bien plus cher qu’à la Cité Interdite : 10 yuans) !
Nous nous rendons ensuite à la Demeure du Seigneur du Ciel, un petit pavillon circulaire entouré par le mur des échos. Nous nous plaçons alors de chaque côté de la place de la Demeure du Seigneur du Ciel, pour vérifier si la légende qui dit qu’un chuchotement s’entend distinctement d’un bout à l’autre de cette place, est vraie mais il faudrait être seul pour que cela marche réellement, ou que les touristes chinois parlent moins fort (ce qui n’est pas vraiment leur habitude). Nous grimpons ensuite sur les terrasses de marbre blanc qui forment l’autel du Tertre Circulaire (ou autel du ciel), situé au sud de la Demeure du Seigneur du Ciel. Il paraît que là aussi, l’acoustique est exceptionnelle, mais ça ne sera pas pour aujourd’hui.
Nous continuons la visite du parc du Temple du Ciel par l’intéressant palais de l’Abstinence, une sorte de demeure fortifiée, entourée de douves que l’on traverse par un joli petit pont en pierre. Cependant la visite de ce palais, bien que gratuite, n’est pas comprise dans nos billets "tout inclus" ! La personne qui contrôle les billets à l’entrée du palais nous fait retourner à un guichet situé devant le palais, pour y montrer nos passeports (un seul est vérifié, très rapidement, la guichetière n’en a pas grand-chose à faire de nos passeports) et obtenir les tickets d’entrée gratuits pour la visite de ce palais. C’est le paradoxe même de la Chine : hier, on pouvait entrer dans la Cité Interdite sans avoir retiré de ticket d’entrée (rien qu’avec nos passeports), et aujourd’hui, il nous faut retirer des tickets gratuits pour visiter ce petit palais alors que nous avons déjà des billets "tout inclus". C’est tout de même assez surprenant (mais ça fait travailler deux personnes, une au guichet pour distribuer les tickets gratuits et une autre pour vérifier les tickets
).