Mercredi 5 septembre : Une journée au "Palace Museum" !

Comme nous espérons entrer dans la Cité Interdite dès l’heure de son ouverture, en espérant qu’il n’y ait pas encore trop de monde (mais la Chine se lève tôt, même en vacances...), nous descendons au petit déjeuner à 7 heures et demie. Le buffet n’est pas mauvais, même si manger des raviolis frits au petit-déjeuner ne ravit pas trop Anne-Marie. Heureusement, les petites boules vapeur, banches à l’extérieur, jaunes à l’intérieur et légèrement sucrée, sont très bonnes (sauf erreur de notre part, ces "brioches" sont des "lai wong bao" ou "nai huang bao", mais nous ne sommes pas certains de ce nom).

Nous rejoignons ensuite la station de métro Ping'anli où nous achetons les cartes électroniques qui doivent énormément nous simplifier la vie lors de nos trajets en métro. Hier, lors de la discussion avec Nelly, la greeter, Christophe avait compris qu’il fallait y mettre 100 yuans, c’est à dire 20 yuans pour la caution et le reste pour les trajets qui coûtent 3 ou 4 yuans. Comme il nous faut deux cartes, Christophe tend donc deux billets de 100 yuans au guichetier (qui semble un peu surpris) et Anne-Marie ne dit rien. Elle attendra d’être dans le métro pour engueuler Christophe (si, si, le terme est exact ) : il ne fallait mettre que 100 yuans pour les deux cartes, c’est à dire 40 yuans pour les cautions et 60 yuans pour les trajets (ce qui fait, par personne, moins de 10 trajets). Avec 160 yuans comme vient de mettre Christophe, nous en avons pour environ 25 trajets, soit 5 trajets par jours en moyenne pour nos 5 jours à Pékin, ce qui fait un peu trop. Mais ce n’est pas bien grave s’il nous reste 30 yuans sur chaque carte à la fin du séjour pékinois car ça ne fait qu’un peu plus de 3 euros (et nous n’aurons pas besoin de recharger) !

Après avoir passé le contrôle de sécurité (avec machine à rayons X, portique détecteur de métal et palpage réalisé par une femme, que ce soit pour les femmes ou les hommes), nous inaugurons donc aussitôt nos deux cartes qui fonctionnent bien (car bien chargées). Le temps de trajet entre deux stations est assez long : en prenant le métro, nous nous évitons donc des kilomètres à pied (Pékin est gigantesque mais quand on dit ça, on pense généralement à l’agglomération dans son entier mais, même le centre historique est immense).

Dans les tunnels du métro, nous avons le droit à de la publicité car des écrans posés sur murs des tunnels, sur des centaines de mètres, sont synchronisés avec le déplacement de la rame. C’est la première fois que nous voyons ça ! Après la ligne n° 4 vers le sud, nous changeons à Xidan pour emprunter la ligne n° 1 vers l’est et descendre à la station "Tian’anmen Ouest". En sortant de cette station de métro, nous suivons le flux qui est plus ou moins canalisé par des barrières vers le grand contrôle de sécurité et d’identité qui barre l’accès à la place Tian’anmen et donc aussi l’accès à la porte éponyme (aussi appelée porte de la Paix Céleste, celle située au nord de la place Tian'anmen, où trône le portrait de Mao Zedong de 8 mètres de haut). Nous sommes les seuls occidentaux, c’est assez surprenant pour un site touristique de cet envergure (le matin, nous ne verrons que peu d’occidentaux, un peu plus l’après-midi, mais la proportion de touristes chinois visitant la Cité Interdite est très grande).

La porte de la Paix Céleste est déjà bien impressionnante, mais ce n’est pas encore celle qui permet d’entrer dans la Cité Interdite. Il nous faut encore passer la porte Duanmen, puis traverser une longue esplanade de 300 mètres de long, bordée des petits chapiteaux où tout est écrit en chinois et où les Chinois scannent des "QR codes" (les nouveaux idéogrammes... La Chine est le pays du "QR code" et des smartphones). Faut-il que nous allions voir de plus près un de ces chapiteaux ? Nous décidons finalement de continuer vers la grandiose porte du Midi, la (vraie et) principale porte d’entrée de la Cité Interdite. Les guichets de vérification des tickets (et contrôles de sécurité : une obsession chinoise, bien que nécessaire pour un site historique de l’importance de la Cité Interdite), se trouvent sur la droite, contre le rempart de la cité. Nous nous y rendons donc, ne sachant pas si nos tickets d’entrée ont été confirmés, mais nous le saurons bientôt...

Nous tendons alors nos passeports au guichetier qui entre aussitôt le numéro d’un de nos passeports sur un ordinateur qui finit par afficher nos deux numéros de passeport. C’est bon, nos entrées ont été validées (même si nous n’y croyions qu’à moitié) ! Anne-Marie loue ensuite un audio-guide : pas besoin d'entrer un numéro quelconque quand on arrive à un endroit, celui-ci se localise tout seul et joue automatiquement les explications concernant l’endroit visité (après les explications restent toujours à peu près les mêmes : des histoires de cul entre les empereurs et leurs concubines, et des histoires de meurtres entre les impératrices et les concubines, le tout saupoudré de quelques épisodes de prières et de méditations).