Mardi 4 septembre : (suite)
Comme nous avons très soif (nous venons de parcourir au pas de course, plus de 3 km à pied), nous entrons et commandons aussitôt à boire. Nelly ne tarde pas à arriver et nous transmet alors plein d’adresses de restaurants, en nous montrant des photos des devantures sur son smartphone. Nous ne retiendrons pas tout, la nuit dans l’avion a été très courte, mais c’est tout de même intéressant de récupérer quelques informations pratiques de la part de quelqu’un vivant à Pékin.
Après environ une heure passée ensemble, nous profitons que Nelly reparte dans la même direction que nous, pour faire un petit bout de chemin ensemble, ce qui donne l’occasion à la greeter de nous montrer le quartier et de nous expliquer quelques étrangetés que vendent certaines boutiques, comme le tofu fermenté et donc puant. Nous la quittons au niveau de la Tour du Tambour que nous contournons pour découvrir la Tour de la Cloche et la petite place située entre ces deux tours où des adultes dansent et des enfants s’amusent. L’ambiance est bien sympathique. Nous redescendons ensuite vers le sud avant de bifurquer dans la rue piétonne (ou passage) "Yandai Xie" qui traverse un petit quartier hautement touristique, blotti contre les rives des lacs Qianhai et Houhai où les bars à karaoké sont légion. C’est là que se situe l’un des restaurants recommandés par Nelly mais, bien qu’il soit presque 18 heures et que c’est une heure habituelle en Chine pour se rendre au restaurant, nous décidons de continuer notre route. Nous chercherons un restaurant dans les environs de notre hôtel.
Nous retournons donc tranquillement à pied vers notre hôtel où nous déposons nos sacs, histoire de ne pas être encombré par ceux-ci pour aller manger. Nous sommes bien embarrassés car, justement, nous n’avons que l’embarras du choix, même si certains choix ne nous attirent pas vraiment. Après maintes tergiversations et maints allers-retours dans la rue Hugosi, presque en désespoir de cause, nous choisissons un restaurant qui propose de la fondue chinoise ("hot pot"). Sauf qu’une fois assis à une table, la serveuse nous propose deux choix : fondue ou une sorte de plancha, sur une plaque de fonte posée au dessus d’un petit brasero au charbon, posé lui-même dans une cuvette en métal installée au milieu de la table. Plancha, pour le premier soir, ce n’est pas mal non ? Nous choisissons alors ce que nous voulons cuire sur la plancha : poulet, bœuf, pommes de terre, légumes (que du chou chinois en fait), crevettes, et du riz blanc en accompagnement (et deux canettes de Coca-Colas, nous testerons les bières un autre soir).
Nous pensions que nous allions devoir nous occuper de faire cuire ces ingrédients mais la serveuse s’occupe de nous. Une fois cuit, elle nous propose de mettre des épices mais Christophe teste ces épices avant que l’irrémédiable soit commis : heureusement, il ne s’agit que de paprika (doux), de cumin et d’ail. Ce plat n’était pas trop dépaysant mais c’était bon et pas cher : 177 yuans (200 yuans avec le pourboire ; nous ne savons pas encore si ça se fait ou pas en Chine, mais dans ce restaurant, la serveuse l’a acceptée avec un grand sourire), c’est à dire un peu plus de 20 euros, pour un repas bien copieux.
Avant de retourner dormir à l’hôtel, nous achetons deux bouteilles d’eau que nous mettrons pour la nuit dans le petit réfrigérateur de la chambre. Le sommeil n’a pas tardé à arriver mais nous avons tout de même pris un léger somnifère avant de nous coucher, pour éviter de nous réveiller à 3 heures du matin (ce qui est le cas classique lors d’un voyage en Asie).
Météo de la journée :
Plutôt ensoleillée, malgré le ciel un peu voilé et le passage de quelques nuages en fin de journée (il faut chaud) !