Mardi 4 septembre : (suite)

Après ce contrôle, il nous faut prendre une navette ferroviaire (un peu lente) pour rejoindre le terminal où sont livrés les bagages. Comme nous étions assis tout au fond de l’avion, nous sommes donc dans les derniers à arriver devant les tapis de livraison où nos bagages sont déjà en train de tourner. Il ne nous reste plus qu’à passer la douane (une simple formalité) avant de rejoindre le grand hall d’arrivée où 25.000 personnes attendent avec une petite pancarte, alignées les unes derrière les autres. Et heureusement, dans le lot, nous trouvons notre guide d’une journée. Nous n’avons même pas pris le temps d’aller aux toilettes, ni de chercher un ATM pour retirer de l’argent, que nous le suivons déjà en direction du parking où le chauffeur que notre guide vient de contacter par téléphone, nous attend. Nous avons mis une heure entre le moment où nous avons débarqué du Boeing 747 d’"Air China" et le moment où nous quittons l’aéroport, et il nous faut encore 3 quarts d’heure avant de rejoindre notre hôtel. Le ciel est un peu voilé : d’après notre guide, il s’agit de terre (poussières) venant de l’est, poussée par le vent. Nous sommes un peu dubitatifs, mais si notre guide dit que c’est de la poussière, et pas de la pollution, croyons-le !

Nous arrivons vers 14 heures à proximité de notre hôtel mais il y a un petit souci : notre guide sait que l’hôtel n’est pas loin de l’endroit où nous nous sommes arrêtés mais il ne sait pas où exactement. Il faut alors emprunter des petites ruelles bien étroites, où la voiture passe très difficilement, pour rejoindre notre hôtel situé au cœur d’un Hutong (anciennes demeures historiques de la noblesse, devenues quartier populaire). Derrière une grande porte rouge, nous découvrons un joli petit hôtel aménagé dans des bâtiments de style ancien et peuplé de chats. Le guide qui nous avait déjà donné pendant le trajet, l’heure et l’endroit des prochains rendez-vous, change alors ses plans : les chauffeurs de taxi viendront nous chercher devant le restaurant où il a demandé la route pour rejoindre l’hôtel. Ca sera bien plus simple pour les chauffeurs car les ruelles qui entourent l’hôtel sont quasiment impraticables en voiture.

Après une petite douche et un cachet de Guronsan (cachet de caféine), nous quittons l’hôtel pour rejoindre le café Véra où nous devons rencontrer Nelly, la greeter, une bénévole dépêchée par l’agence de voyage pour nous fournir des informations pratiques sur Pékin et la Chine. Et comme nous sommes censés lui offrir un verre, il nous faut donc des yuans. Avant d’arriver à l’hôtel, sur les grandes avenues que nous avons empruntées, nous sommes passés devant des banques et donc des ATM, mais dans le quartier autour de notre hôtel, les ATM se font beaucoup plutôt rares. Après une recherche infructueuse dans les alentours de l’hôtel, nous partons en direction de la Tour du Tambour, qui est sur le chemin pour rejoindre le café Véra. En nous rapprochant du lac Qianhai, nous passons devant un plan touristique du quartier où est indiqué une banque. Nous prenons donc la direction de cette banque, mais nous nous trompons à un croisement et nous débouchons alors sur l’avenue Di’anmen, tout au sud du lac Qianhai, sans avoir vu le moindre ATM.

Nous reprenons alors la direction de la Tour du Tambour, vers le nord, en suivant la grande avenue qui y monte et nous apercevons une banque, la banque postale ! Mais à peine sommes-nous arrivés devant l’ATM situé à l’intérieur de cette banque, qu’une petite dame se précipite vers nous pour nous dire que ça ne fonctionnera pas (mais Christophe essaie quand-même, en appuyant sur la touche entrée après avoir introduit les 4 chiffres de son code secret, alors que la machine attend 6 chiffres, mais l’automate bancaire refuse d’obtempérer). Aux guichets de la banque, il nous semble qu’il est possible de changer des billets mais le vigile s’en mêle à son tour en nous faisant signe de sortir... Nous nous sommes fait jeter en dehors de la banque et nous n’avons toujours pas de yuans alors que l’heure tourne !

Heureusement, nous croisons quelques minutes plus tard une autre banque (une banque ICBC ; et d’après la greeter, les ATM de la Banque de Chine acceptent aussi les cartes étrangères) où les ATM sont bien plus coopératifs. Nous prenons alors 2.000 yuans, ce qui devrait peut-être nous suffire pour plusieurs jours. Une fois le portefeuille plein de yuans, nous ne sommes plus qu’à 300 mètres de la Tour du Tambour (toute rouge) et il n’y a plus qu’à suivre la rue "Gulou Est" pour rejoindre le point de rendez-vous avec la greeter (nous suivons notre route sur l’application maps.me qui est bien pratique car les cartes, précises pour la Chine, peuvent être téléchargée à l’avance et il n’y a pas besoin de connexion 4G pour utiliser cette application indispensable à tout voyageur). Nous arrivons finalement à 4 heures moins le quart devant le café Véra.