La Cité Interdite : la porte de la Suprême Harmonie

Lundi 3 septembre : C’est reparti, enfin !

Départ en voyage presque comme d’habitude... Mais, généralement, nous quittons la maison très tôt dans la matinée et ce n’est pas le cas aujourd’hui. A midi et demie (passées de 5 minutes), le taxi arrive pour nous amener à l’aéroport. Nous avions pris de la marge, craignant les bouchons, mais en moins de 20 minutes, nous sommes déjà à l’aéroport. Mais heureusement que nous avions pris de la marge car depuis notre dernier voyage (il y a si longtemps ), les actionnaires ont tout changé dans l’aérogare ! Le taxi a dû nous déposer devant le hall D mais nous devons retourner au hall B pour déposer nos bagages avant de retourner au hall D pour passer le contrôle de sécurité, ce qui nous fait traverser deux fois l’aérogare dans toute sa longueur... Ce n’est vraiment pas pratique pour les passagers, même si les actionnaires pensent que nous faire obligatoirement traverser la zone de "duty free" serait mieux pour leurs dividendes. Mais nous boycotterons cette zone, surtout si le contrôle de sécurité est chiant ! Heureusement, cela n’est pas vraiment le cas aujourd’hui (même si Christophe a dû sortir ses deux boîtiers photo de son sac et que les agents de contrôle ont demandé à voir de plus près la liseuse d’Anne-Marie) mais nous n’avons quand-même rien acheté en "duty free" et nous avons rejoint notre salle d’embarquement au plus vite (nous avons perdu assez de temps avec tous ces détours ).

Après avoir attendu quelques minutes dans l’avion après l’embarquement, nous décollons à l’heure pour Francfort où atterrissons donc à l’heure (après avoir avalé un petit sandwich pas terrible). Enfin, le toucher des roues est ponctuel, mais comme d’habitude à Francfort, l’avion doit encore parcourir une longue distance sur le tarmac avant de se stationner devant la porte d’embarquement (qui sert aussi, fort heureusement, pour le débarquement). Sans oublier qu’ensuite, il faut encore parcourir une très longue distance à pied pour passer d’un terminal à l’autre, en passant sous les pistes par un très long tunnel et en empruntant plein d’escaliers (et en plus, c’est assez mal indiqué, le fléchage dans l’aérogare est loin d’être intuitif). Par chance, nous n’avons pas de contrôle de sécurité à repasser, sinon nous aurions dû nous payer un passage par les sous-sols de l’aérogare.

Heureusement qu’Anne-Marie a téléchargé l’application Lufthansa sur son smartphone, car la porte d’embarquement où nous devons nous rendre n’est pas (encore) affichée sur les écrans du terminal. Ainsi, nous savons rapidement quelle porte rejoindre, la B28, et à quel endroit passer le contrôle des passeports. Le premier point de contrôle devant lequel nous arrivons est à l’image de ceux des terminaux de Roissy : saturé avec seulement deux policiers en service pour une longue file d’attente et les machines de contrôle automatique en panne. Heureusement, un agent de l’aéroport invite les détenteurs de passeport européens à se diriger vers un autre point de contrôle où tous les automates sont en état de fonctionner (ils sont même très rapides par rapport à leurs homologues parisiens qui ont un fonctionnement plutôt lent, quand ils ne sont pas en panne ; mais ils sont moins intuitifs à utiliser que ceux d’Amsterdam, en particulier pour le positionnement du passeport sur le scanner). Ces machines de contrôle automatique sont par contre un peu mal placées, juste devant le guichet d’un policier et nous croyons, comme il faut le faire à Roissy, qu’il faut repasser devant ce policier, ce qui n’est heureusement pas le cas à Francfort (Roissy serait-il en train de gagner haut la main sa première place de pire aéroport au monde ?).