Samedi 13 septembre :
Aujourd'hui : route ! Il fait gris et un épais brouillard couvre la région. Nous passons par la route intérieure, via Murdochville, pour retrouver la 132 qui longe le St Laurent. Le brouillard ne se dégage pas, même au milieu des terres.
Nous nous arrêtons à Ste Flavie pour aller visiter le centre d'interprétation du saumon atlantique : activité réduite, un film de 10 min nous explique la vie des saumons dans la rivière Mitis et comment les Québécois essaient de faire pour augmenter la population de saumons, après la réduction de son domaine à 1,5 kms de rivière lors de la construction des barrages. Aujourd'hui, ils récupèrent les saumons dans des camions qui les remontent au delà des barrages ! Les saumons peuvent ainsi jouir de plus de 60 kms de rivière disponibles. Le centre d'interprétation accueille 6 aquariums dans lesquels on observe des saumons à différents stades de leur vie.
A Rimouski, l'hôtel a une piscine couverte munie d'une grande "glissade" : un toboggan couvert en spirale. Dans le noir, on prend de la vitesse avant d'aller se fracasser dans l'eau du bassin. Grosse pizza pour le repas du soir.
Canada
Rorqual
Dimanche 14 septembre :
Lever de très bonne heure. Le premier petit déjeuner se limite à son minimum : Anne-Marie a eu beaucoup de mal à digérer sa pizza aux fruits de mer et se sent patraque. Elle n'a pas envie d'aller manger des pancakes dans un restaurant. Elle se fait un café avec les moyens mis à disposition dans la chambre. Christophe, n'aimant pas le café, doit se rabattre sur un coca bien frais (car il a passé la nuit dans le coffre de la voiture). Le temps semblait se dégager sur Rimouski mais lorsque nous arrivons à Trois Pistole, le ciel est bouché !
Il est 9h00, Anne-Marie a maintenant faim. Nous traversons plusieurs fois la ville pour trouver un restaurant ouvert mais aujourd'hui, il n'y aura pas de pancakes, seulement de très bonnes crêpes Suzette. Nous prenons ensuite la file d'attente naissante pour le traversier. 10h50, Christophe se demande si toutes les voitures en attente vont pouvoir entrer sur le traversier mais ce n'est pas un problème car il aurait pu embarquer le double. Nous croisons les Montréalais qui nous avaient prêtés les jumelles lors de l'observation du castor à Forillon. Des gens très sympathiques avec qui nous avons discuté pendant presque toute la traversée, tout en tentant de repérer des baleines. Nous apercevons, au loin, plusieurs bélougas et quelques rorquals (à moins que l'on dise un rorqual, des rorquaux ?).