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QUEBEC du 30 août au 20 septembre 1997
Voyage du 30 août au 20 septembre 1997
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Remarque importante : dans nos recits de voyages, nous indiquons des restaurants, des hébergements, des agences de voyage, des clubs de plongée, etc... Simplement, nous avons été satisfaits (ou pas) par les prestations offertes par ces établissements et nous voulons faire partager nos expériences. Ceci n'est pas de la publicité pour ces établissements, ce n'est que notre avis personnel !

L'enfer...

Jeudi 4 septembre :

Deuxième journée de canoë : réveil par le bruit de la scie ! Christian est déjà à l'œuvre, il coupe du bois pour faire du feu (aurait-il eu froid sans la couche supplémentaire du sac à viande ?). Le lac est recouvert de brume, le ciel est clair avec des nuages tout roses. C'est superbe ! Nous nous rendormons car il n'est que 5h30 du matin !

Après le petit-déjeuner, nous remballons nos affaires et c'est reparti. Nous traversons un autre grand lac (le lac Potherie inférieur) et il y a toujours du vent de face. Sur les bords du lac, nous voyons de vraies cabanes au Canada. Nous devions atteindre une cabane pour déjeuner à midi, mais nous nous arrêtons avant sur une petite plage, car nous ne voyons plus les filles. Marc-André s'inquiète car à ce rythme, nous ne serons pas au rendez-vous le samedi matin à 9 heures. Nous croisons deux pêcheurs avec une "chaloupe" à moteur qui débarque du matériel. Marc-André leur demande d'aller chercher les filles en chaloupe. On se donne rendez-vous à leur cabane (celles des pêcheurs).

En fait, les filles ne sont pas si loin que ça et nous arrivons tous ensemble à la cabane des pêcheurs. Nous préparons le pique-nique et les deux pêcheurs nous invitent dans leur cabane. C'est vraiment super. Elle est composée d'une grande pièce avec une grande cheminée en pierre et d'une cuisine bien équipée qui sert aussi de chambre à coucher : deux grand lits gigognes faits avec des gros rondins. Il y a même l'eau courante et l'électricité.

Ils nous offrent le café (ou une bière) et ouvrent des paquets de chips et de gâteaux. Avec un accent à couper au couteau, ils nous disent qu'ils viennent de la ville où a été inventée la poutine (désolé). Pendant que nous discutons, un des pêcheurs, ancien "cook" dans un camp de bucherons, sort une grosse gamelle et se met à faire mijoter quelque chose. Nous allions partir mais il nous invite à manger la soupe qu'il vient tout juste de préparer. Nous ne pouvons refuser : une bonne soupe à la tomate !

Après quoi, nous revenons enfin au canoë et malheureusement, un passage d'une zone marécageuse se révélera un enfer ! Une succession de petits méandres serrés avec très peu de fond qui se compose de plus de 50 cms de vase visqueuse... Nous aurions bien aimé éviter d'avoir à marcher dans cette vase (surtout Christophe qui s'était juré de ne pas la tester), mais le moteur manque de chevaux vapeur et à la barre, Anne-Marie n'envisage que de laisser l'empreinte de la proue du canoë sur la rive de chaque méandre. Puis de toute façon, sur certains passages, il faut descendre ! Nous essayons d'éviter le fond du ruisseau mais ses rivages ne sont guère mieux : nous nous enfonçons dans une épaisse couche de vase noirâtre et puante ! BEURK, BEURK, BEURK ! Et en plus, il faut renouveler l'expérience plusieurs fois pour s'en sortir ! Au passage, nous avons quand même vu un aigle pêcheur perché à côté de son nid, ainsi qu'un F-18 de l'armée de l'air Canadienne passer en rase-motte (nous ne savons pas où est son nid).

Blanche nous fait des frayeurs qui se finissent en fou-rire : Pierre-Yves, plus galant que Christophe qui tient qu'Anne-Marie profite de manière égale de la vase, laisse sa femme descendre du canoë sur la berge du ruisseau pour qu'elle puisse continuer au sec. Sauf que c'est bien pire sur la berge et Blanche se retrouve dans la vase jusqu'au dessus des genoux et s'enfoncent jusqu'à mi-cuisse en essayant de s'en sortir. Mais elle est trop loin pour que l'on puisse venir l'aider. Pierre-Yves arrive à lui tendre le bras pour se sortir de ce mauvais pas. Nous avons du mal à voir le bout de ces méandres et Marc-André est loin devant.

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"Séjour canoë (3 / 5)"
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