Samedi 7 avril : (suite)

Derrière les contrôles de sécurité, se trouve la longue galerie commerciale des magasins "Duty Free" que nous traversons avant de rejoindre le grand hall où se situent plusieurs restaurants ou fast-foods. Nous choisissons celui qui propose de la cuisine portugaise. Christophe prend du "Bacalhau à Brás", un plat à base de morue et de pommes de terre, et Anne-Marie choisit du cochon de lait grillé avec des légumes (pommes de terre). Ce n’est pas mauvais, même plutôt bon pour une cafétéria d’aéroport.

Après ce repas, nous vérifions le panneau d’affichage comme nous avait conseillé de le faire l’hôtesse de la dépose bagages. Mais il y a comme un hic : celui affiche "information à 15h30" alors que nous sommes censés embarquer à 14h20 pour un décollage prévu à 15h20 ? Cela dit, comme le numéro de la porte d’embarquement est affiché, nous la rejoignons mais il ne s’y passe pas grand-chose. Christophe vérifie alors le statut du vol par "Flight Radar 24" et il y a en effet un gros souci : l’avion dans lequel nous sommes censés embarquer est encore au dessus de Barcelone car il a décollé avec 4 heures de retard de Marseille ! Un quart d’heure plus tard, la TAP affecte un nouvel avion à notre vol : celui-ci vient de Lyon et a trois heures de retard mais heureusement, comme il décollait bien plus tôt de Lyon que celui de Marseille, il doit atterrir à Lisbonne à 15h24. Au même moment, une hôtesse de la TAP nous informe par haut-parleurs que la porte d’embarquement de notre vol vient de changer. Il faut nous rendre à la porte 24 où nous embarquerons finalement à 16h10.

Après l’embarquement, nous attendons encore une vingtaine de minutes avant que l’appareil soit poussé sur la piste. Le pilote met ensuite le turbo : au lieu de 2 heures de vol, nous ne mettons qu’une heure et demie. À 19h05, nous atterrissons donc à Toulouse mais les contretemps s’enchaînent ensuite : il faut du temps pour récupérer nos bagages en soute, du temps pour prendre la navette pour rejoindre le parking, du temps pour passer le petit ralentissement sur la rocade due à une bretelle fermée pour travaux. Tout s’est ligué contre nous pour nous empêcher de récupérer nos fauves avant 20 heures. Elles devront passer une nuit de plus en pension où Léia ne semblait pas très heureuse de s’y retrouver (mais finalement, ça s’est très bien passé, elle a même fait copain-copain avec leur voisin).

Météo de la journée :
Anne-Marie découvre du ciel bleu quand elle ouvre les volets de l’appartement. Belles éclaircies entrecoupées de petites averses !