Samedi 7 avril : Dernières attentes !

Après avoir refait nos sacs de voyage (ou presque, un pantalon de randonnée était resté dans un tiroir du placard), nous quittons l’appartement à 9h11. Nous passons alors à la station de métro "Baixa - Chiado" pour recharger de 3 euros (la somme minimale de rechargement) nos cartes "VIVA viagem". Bizarrement, Christophe pourrait presque se passer de cette recharge car il lui reste plus d’argent sur sa carte (le composteur dans le tramway 15E a dû mal fonctionner ; un truc à bien vérifier car l’amende en cas d’absence de paiement dans les transports en commun peut être salée) mais comme nous ne savons toujours pas combien coûte exactement un trajet en tramway, nous préférons tout de même recharger sa carte (et c’était inutile, il lui restera 3 euros et quelques centimes après avoir pris le métro pour retourner à l’aéroport).

En repassant devant l’ascenseur de "Santa Justa", nous profitons du ciel bleu qui règne au dessus du quartier pour refaire des photos et nous rejoignons ensuite la "Praça da Figueira" pour prendre le vieux tramway 12E (quand-même, passer à Lisbonne sans utiliser un de ces vieux tramways, ça ne se fait pas ). Nous attendons alors un certain temps qu’un tramway 12E arrive (nous commencions même à nous demander si ce tramway circulait bien le samedi) et le temps qu’un tramway 15E et qu’un tramway touristico-historique (celui-là, nous savons combien il coûte : une vingtaine d’euros par personne, alors qu’un tramway normal coûte entre 1,30 et 2,90 euros en fonction du mode de paiement) laissent le passage libre (le désavantage des tramways, ils ne peuvent passer que sur la voie ferrée). C’est donc parti pour, seulement 20 minutes de trajet dans le quartier de Gaça et l’Alfama, un petit tour qui nous aurait pris 2 heures à pied (c’est presque le tour que nous avons fait mardi dernier après-midi) !

A 10 heures du matin, nous sommes déjà de retour à "Praça da Figueira". Nous tournons alors dans le quartier pour chercher des boutiques où acheter deux ou trois souvenirs mais la plupart des articles vendus sont assez beaufs. Anne-Marie n’arrive pas un trouver un T-shirt qui lui plait. Finalement, c’est dans une petite boutique située au rez-de-chaussée de la gare du Rossio qu’elle finit par trouver son bonheur. Les souvenirs que propose cette boutique sortent un peu de l’ordinaire. Nous passons ensuite dans une pâtisserie située rue Augusta à proximité de notre appartement de location, pour acheter nos derniers "Pastéis de Nata" qui se révèlent être les meilleurs du séjour, bien évidemment, après les "Pastéis de Belém". Christophe achète aussi des tranches de "salame de chocolate" pour ramener à ses collègues. Ces pâtisseries ont l’air plus compactes que les "Pastéis de Nata" et devraient voyager sans problème dans les sacs souples que nous mettons en soute (d’ailleurs, la crème des "Pastéis de Nata" pourrait être rédhibitoire pour les prendre en cabine à cause des contrôles de sécurité et en soute, dans un sac souple, on ne retrouverait qu’une purée de "Pastéis de Nata" à l’arrivée). Au début, Christophe avait pensé acheter des boîtes de sardines : aucun problème pour les faire voyager en soute dans un sac souple, mais ça aurait été galère de gérer l’huile des conserves au bureau. Il s’est donc dégonflé !

Nous sommes de retour à 11 heures du matin à l’appartement où nous mangeons nos derniers "Pastéis de Nata" avant de finir nos bagages. Ensuite, c’est métro, aéroport et 3 longues files d’attente ! Et encore, nous avons de la chance d’avoir enregistré sur internet car il aurait fallu faire une file d’attente de plus. La première file d’attente, très longue, presque interminable, était celle pour la dépose bagages. Mais ensuite, il nous a fallu faire une seconde file d’attente pour accéder à l’escalier qui mène à l’étage supérieur où se trouvait la troisième file d’attente pour le contrôle de sécurité. Celui-ci n’était pas difficile à passer (Christophe a même laissé ses appareils photos dans son sac, ce qui n’a pas posé de problème) mais la file d’attente était longue car il n’y avait que trois postes de contrôle ouverts.