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LISBONNE du 3 au 7 avril 2018
Voyage du 3 au 7 avril 2018
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Remarque importante : dans nos recits de voyages, nous indiquons des restaurants, des hébergements, des agences de voyage, des clubs de plongée, etc... Simplement, nous avons été satisfaits (ou pas) par les prestations offertes par ces établissements et nous voulons faire partager nos expériences. Ceci n'est pas de la publicité pour ces établissements, ce n'est que notre avis personnel !

Jeudi 5 avril : (suite)

Pour éviter une longue file d’attente, nous retirons nos tickets d’entrée au guichet automatique qui fonctionne très bien (il ne faut pas demander de facture à la fin de la commande, contrairement aux deux asiatiques devant nous qui ne sont pas arrivées à obtenir leurs tickets). Il ne nous reste donc plus qu’à grimper, à pied, jusqu’au palais puisque nous n’avons pas payé les 3 euros supplémentaires (par personne) pour prendre le minibus qui y monte. Environ 50 mètres de dénivelé plus tard, nous arrivons devant la monumentale porte d’entrée d’un palais qui semble tout droit sorti de l’imagination d’un créateur de dessins animés de chez Disney. Pourtant, ce bâtiment multicolore et multiforme, a été construit presque un siècle avant que les studios Disney dessinent le château de "Blanche-Neige et les 7 nains". L’histoire dit que l’architecte de ce camaïeu de couleurs s’est inspiré des monochromatiques palais de l’Alhambra. C’est vrai que certains détails de l’architecture du Palais de Pena rappellent l’Alhambra de Grenade, comme la clef sculpté au sommet de l’arche de la porte d’entrée, mais cette ex-résidence de la royauté portugaise est une interprétation très libre des palais Nasrides. Cela dit, ce n’est pas parce que la statue du Triton qui domine la grande porte du palais est étrange ou parce que la décoration du clocher de chapelle rappelle les peintures de guerre teutonnes (le prince Ferdinand de Saxe-Cobourg-Gotha, père de Ferdinand II à qui l’on doit cette construction, était d’origine allemande), que nous n’aimons pas, bien au contraire, car ce palais est envoûtant !

Aussitôt arrivés dans la cour du palais, nous rejoignons la file d’attente pour la visite des intérieurs qui s’effectue en file indienne, à la queue-leu-leu. C’est un peu fatiguant car il n’y a pas moyen de doubler et avec son smartphone, même si les conditions de lumière ne sont pas bonnes, chacun y va de sa photo des salles à manger, salles de bains, chambres, fumoirs, etc... Heureusement, après la terrasse de la reine qui déclenche aussitôt un réflexe selfique parmi les anthropopithèques du smartphone, la horde touristique se disperse et la visite devient moins pénible. Ce qui marque au premier abord dans les pièces de ce palais, est le manque de hauteur sous plafond, la plupart des pièces font à peine 3 mètres de haut (bien évidemment, quelques pièces font exception à la règle). Ce qui rend cette visite intéressante sont principalement les meubles (y compris les baignoires) et bibelots d’époque, certains sont magnifiques, d’autres bizarroïdes. Finalement, notre pièce préférée est la grande cuisine que l’on traverse en fin de parcours ;-).

Après la visite de l’intérieur du palais et un tour par la chapelle, nous continuons la visite des extérieurs en empruntant le "chemin de ronde" qui offre de jolis points de vue sur le parc et le château des Maures. Par manque de temps pour rejoindre la Haute Croix du parc, nous décidons de nous rendre à la vallée des Lacs d’où nous espérons avoir une vue dégagée vers le palais, mais nous n’y avons vu que des canards, ce qui ravit Anne-Marie. Cela dit, le parc est magnifique, alternant de grands espaces sauvages dominés par de grands et hauts arbres et des coins organisés en petits jardins. C’est vraiment dommage que nous n’ayons pas plus de temps pour parcourir ce parc car il nous faut maintenant remonter vers l’entrée principale pour reprendre le bus et rentrer au centre-ville de Sintra.

En ressortant du parc, une vision d’horreur nous fait sortir les yeux de leurs orbites : la file d’attente pour reprendre le bus est longue, très longue, énormément longue ! Quand un premier bus arrive, heureusement presque vide, il est entièrement rempli en quelques minutes alors que la file n’avance presque pas. Christophe est prêt à redescendre à pied (il n’y a que 4 km à parcourir, en descente) mais Anne-Marie veut attendre. Les chauffeurs de tuk-tuks profitent de cette longue file d’attente pour racoler : ils essaient d’inciter les touristes à ne pas attendre les bus (l’attente est trop longue d’après eux) et d’utiliser leurs services (5 euros par personne) ! Mais ils devaient faire vite avant que la cavalerie arrive : rapidement, trois autres bus arrivent, quasiment vides, à l’exception de quelques personnes que nous reconnaissons : elles étaient dans le bus quand nous sommes montés au palais de Pena. Ces personnes ont logiquement repris le bus au niveau du château des Maures, en sortant du parc de Pena au niveau de la vallée des Lacs, et à cette sortie, elles n’ont certainement pas eu à attendre. Nous aurions dû faire de même mais au final, nous n’avons attendu qu’une vingtaine de minutes avant de pouvoir monter dans un bus.

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"Récit du séjour (9 / 15)"
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