Mercredi 4 avril : (suite)

Le plateau qui ne tarde pas à être servi, comprend du jambon cru, 4 sortes de fromages, plus au moins fort en goût, des tranches de saucisson, une fraise coupée en 4, des raisins secs et du pain, dont du pain de maïs. C’est vraiment très bon, pas très équilibré, mais très bon ! La serveuse nous propose alors des "croquettes" (pastéis) : Anne-Marie en choisit une à la crevette et Christophe en goûte une à la morue. Petit déception : ces "croquettes" sont froides, elles auraient été bien meilleures chaudes. Comme nous avons bientôt fini nos verres de Porto, mais pas encore notre charcuterie, la serveuse nous propose un (grand) verre de vin rouge, du "São Domingos DOC Bairrada (DOC) 2014" (13° d’alcool puisque c’est un vin portugais. ). Ce vin est vraiment très bon, il accompagne parfaitement la charcuterie ! En tous, nous en avons pour 38,60 euros (à deux), le verre de vin ou de Porto était à 3,50 euros, c’est très raisonnable comme prix.

En sortant du bar, nous poussons jusqu’à la "Praça do Comércio" pour une promenade digestive et profiter du coucher de soleil, avant de retourner à l’appartement pour le dessert car nous avons encore des "Pasteis de Belém" de ce midi. Même froids, ils sont encore très bons !

Météo de la journée :
Bonne grosse averse pendant le petit-déjeuner (alors que les prévisions étaient au beau), puis grandes et belles éclaircies avec quelques gros passages nuageux. Nous avons pris 3 gouttes de pluie l’après-midi mais le ciel était totalement dégagé le soir, avec une belle lumière ! Moins de vent qu’hier.

Jeudi 5 avril : Fun à Sintra !

Nous quittons l’appartement à 9 heures du matin mais nous prenons tout de même 3 minutes pour photographier l’ascenseur de "Santa Justa" avec du ciel bleu, car d’après les prévisions, c’est le dernier jour de beau temps du séjour. Nous arrivons donc à 9 heures passées de quelques minutes devant les guichets de la gare du Rossio. Le prochain train pour Sintra part à 9h11 mais la file d’attente pour acheter les forfaits "train + bus" est un peu longue... Nous tentons bien les guichets automatiques mais ce n’est pas très simple de trouver ces forfaits dans les méandres des différents menus de l’automate. Nous retournons donc la file d’attente et forcément, pile-poil quand nous arrivons enfin devant un guichet, il est 9h11, le train pour Sintra est en train de quitter la gare... Le prochain est à 9h41 !

Une fois en poche nos nouvelles cartes "VIVA viagem" chargées avec les forfaits "train + bus", nous redescendons dans la rue située devant la gare du Rossio pour prendre en photo la magnifique façade de cette gare. Anne-Marie préfère ensuite monter dans le train au plus tôt, même si nous avons encore plus de 20 minutes devant nous avant le départ. Elle avait raison car nous trouvons facilement des places assises dans le sens de la marche, alors qu’un quart d’heures plus tard, le train est bondé. Les places assises ont rapidement été occupées et nombreux sont ceux qui vont voyager debout. La très grande majorité des passagers du train sont des touristes se rendant forcément à Sintra, ça va en faire du monde à l’arrivée ! Pendant le trajet, le seul point d’intérêt touristique que l’on peut voir, est un tronçon de l’aqueduc qui est certainement celui des Eaux Libres, l’"Aqueduto das Aguas Livres", construit au XVIIIème siècle. Ce n’est pas la partie le plus célèbre de l’aqueduc mais une partie amont moins spectaculaire que le grand pont bien connu.

La distance qui sépare la gare du Rossio de celle de Sintra est inférieure à 30 km mais il faut tout de même 40 minutes en train pour la parcourir. Il faut dire que le train s’arrête dans toutes les gares de banlieue, soit 14 arrêts. Avant d’arriver à Sintra, nous nous sommes dit que si une grande partie des passagers du train attendaient le bus, nous risquions d’attendre très longtemps à la gare (rien que pour sortir de la gare, il a fallu être patient). Nous avons donc décidé de rejoindre à pied la "Quinta da Regaleira" qui est située à moins de 2 km de la gare. Par contre, nous connaissons la distance à parcourir, mais pas la direction ! Nous rejoignons alors le centre-ville identifiable grâce aux étranges cheminées du palais national de Sintra et nous prenons ensuite la direction du syndicat d’initiative