Mercredi 4 avril : (suite)
Mais que font donc dans cette église, ces momies péruviennes et ces poteries Moches (non, les poteries ne sont pas laides, elles ont juste été façonnées par la civilisation Moche qui a réalisée des céramiques bien plus osées, qui auraient fait un effet fou dans ces vitrines ) ? Depuis le magasin du musée, nous repérons une magnifique terrasse située en contre-bas de l’église, avec une vue exceptionnelle sur le "Castelo de São Jorge" et le haut de l’ascenseur de "Santa Justa". Nous savons donc où nous rendre pour la suite du programme...
Nous rejoignons donc cette terrasse mais elle est occupée par des bars branchés... Nous nous installons quand-même à une table du "Topo Chiado" et nous commandons deux cocktails "sans alcool". A 5 euros le verre, on paye la vue... Le cocktail qu’a choisi Anne-Marie est normalement à base de jus d’ananas mais au goût, ça ressemble plus à un "virgin mojito". Celui de Christophe est une "Ginja limonade" (la Ginja est une liqueur à base de cerise griottes, spécialité de Lisbonne et de sa région), qui ressemble donc à un diabolo-cerise. Ils ne sont mauvais mais il y a bien plus de glace pilée que de liquide dans les verres. Au moins, par rapport à la passerelle supérieure de l’ascenseur de "Santa Justa", c’est un poil moins cher et on a une petite boisson en plus ! Puis côté vue, il faut dire que ça vaut largement le coup : le panorama englobe le couvent "Nossa Senhora da Graça", le "Castelo de São Jorge", la cathédrale "Sé Patriarcal" et cerise sur le gâteau, le haut de l’ascenseur de "Santa Justa" émergeant au-dessus des toitures des immeubles avoisinants.
Après avoir attendu le retour d’une belle éclaircie pour fixer ce magnifique panorama sur les cartes mémoire de nos appareils photo, nous profitons d’être à côté de l’ascenseur de "Santa Justa" pour y jeter un coup d’œil de plus près. Nous restons dans la zone non payante mais le vue y est déjà très intéressante, malgré le grillage qui gêne pour prendre des photos (mais, avec un APN, ça ne pose pas tant de problème que ça). Nous retournons ensuite sur le "Largo do Carmo" et nous continuons notre balade en empruntant la rue Trindade qui passe devant la "Casa do Ferreira das Tabuletas" dont la magnifique façade est recouverte d’azulejos.
Nous prenons alors la direction du "Miradouro de São Pedro de Alcântara" mais nous nous arrêtons quelques instants en chemin pour attendre le départ de l’"Ascensor da Glória" qui n’est pas un ascenseur mais un funiculaire. Le "Miradouro de São Pedro de Alcântara" est situé juste à côté de ce funiculaire mais il y a un petit hic : un haut grillage empêche de se rapprocher de la balustrade. L’accès a certainement été fermé à cause des travaux qui sont réalisés sous le miradouro. La vue est pourtant sublime mais c’est quasiment impossible de faire une photo panoramique depuis cet endroit à cause du grillage, tant pis !
Pour redescendre vers la Baixa, nous suivons la ruelle empruntée par l’"Ascensor da Glória" et nous débouchons à proximité de la gare du Rossio, celle que nous comptons utiliser demain matin pour prendre le train de Sintra. Nous espérons y trouver les horaires des trains mais nous n’apprendrons que la fréquence des trains, c'est-à-dire un départ toutes les demi-heures. Par contre, au bureau d’information de la gare, nous apprenons qu’il existe un forfait "train + bus" qu’il faut acheter le matin du départ (car il dure 24 heures, si on l’achète la veille au soir, il y a un risque de ne pas pouvoir prendre le train retour avec ce forfait). Nous retournons ensuite à l’appartement pour souffler un peu et chercher où manger ce soir. Anne-Marie trouve alors l’adresse toute proche d’un bar à vin recommandé sur "Trip Advisor", le "Fado & Wine", situé au 15 de la rue Assunção alors que nous logeons au 88 de cette même rue.
En arrivant dans ce bar, la serveuse nous dit qu’il aurait fallu réserver mais que si nous avons fini de manger avant 8 heures, nous pouvons avoir une table. Ca nous laisse 45 minutes, c’est largement faisable ! En plus, comme nous commandons un plateau de charcuteries et de fromages, il n’y a rien à faire cuire et le service devrait être rapide ! Au passage, initialement, nous étions partis pour commander le plus gros plateau de la carte mais la serveuse nous a dit que ça faisait beaucoup pour deux et nous a recommandé un plus petit (au moins, elle ne pousse pas à la consommation). Anne-Marie a envie de goûter du Porto : la serveuse nous recommande un 10 ans d’âge. La dose servie n’est pas chiche, il nous plait bien ce bar, tout comme ce Porto.