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PEROU du 29 août au 19 septembre 2017
Voyage du 29 août au 19 septembre 2017
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Remarque importante : dans nos recits de voyages, nous indiquons des restaurants, des hébergements, des agences de voyage, des clubs de plongée, etc... Simplement, nous avons été satisfaits (ou pas) par les prestations offertes par ces établissements et nous voulons faire partager nos expériences. Ceci n'est pas de la publicité pour ces établissements, ce n'est que notre avis personnel !

Lundi 11 septembre : (suite)

Mais nous ne sommes pas au bout de nos surprises : une fois passée la porte d’entrée du temple, nous arrivons sur une terrasse où se dressent 6 énormes monolithes en pierre, d’environ 4 mètres de haut, 2 mètres de large et 1 mètre d’épaisseur, séparés de son voisin par d’étroites bandes de pierre qui servaient de joint de dilatation. C’est très impressionnant ! Encore mieux : ces pierres cyclopéennes sont en porphyre, contrairement aux autres pierres du site, et les Incas les ont extraites d’une carrière située sur le versant opposé de la vallée, de l’autre côté de la rivière. Ne connaissant pas la roue, les Incas ont dû modifier le terrain pour obtenir une pente pas trop inclinée pour faire rouler les blocs sur des rondins, en aménageant aussi des parties plates pour pouvoir se reposer. Et, cerise sur le gâteau, ces monolithes en pierre dont on distingue encore un bas-relief sculpté sur leur face avant, devaient être recouverts de plaques d’or, dérobées par les conquistadors qui sont arrivés avant la fin de la construction du temple. Nous redescendons du temple en suivant un vertigineux sentier qui passe à proximité des greniers, avant d’emprunter un autre escalier pour rejoindre les fontaines sacrées. Richard nous fait alors observer les deux poignets en pierre de chaque côté des fontaines, qui permettaient aux Incas de se tenir lorsqu’ils passaient leurs têtes sous le filet d’eau pour se purifier.

Par contre, il nous faut maintenant nous dépêcher car nous avons un train à prendre et il est hors de question de le louper ! Heureusement, la gare est toute proche et nous y arrivons à 12h57 pour un départ à 13h27 très précises. Le toit du wagon est tout vitré, nous devrions ainsi pouvoir profiter du paysage (au détail près que nous ne sommes pas dans le sens de la marche) mais revers de la médaille, il n’y a pas de porte bagages au dessus des sièges. De plus, il est impossible de glisser nos petits sacs sous la table devant les sièges, c’est trop étroit. Heureusement, dans l’espace situé entre les rangées de sièges dos-à-dos, nous trouvons assez de la place pour glisser nos sacs.

C’est donc parti pour une heure et quarante minutes de train, trajet pendant lequel nous avons le droit à une collation, c'est-à-dire une part de gâteau à la carotte, bien épicée, servi avec un thé (ou un "mate de coca" qui doit se boire sans sucre) ou un café. La voie de chemin de fer serpente au fond d’un étroit canyon, empruntant parfois des tunnels et passant devant quelques vestiges incas. Entre le départ d’Ollantaytambo et l’arrivée à "Aguas Calientes", le paysage a changé du tout au tout : de quasi-aride, il est passé à la forêt tropicale humide d’un seul coup !

Quand nous arrivons à "Aguas Calientes", dans une gare engloutie au fin fond d’un immense centre artisanal (aux nombreux articles "Made in China"), le garçon de l’hôtel nous attend comme prévu. Nous n’avons même pas 3 minutes de marche pour rejoindre un petit hôtel situé le long de l’affluent de la rivière Urubamba, là où la file d’attente pour prendre le bus se forme toutes les nuits... La réceptionniste de l’hôtel nous dit que notre guide passera nous voir, pour nous organiser pour demain, à 16h30 (au lieu de 18h00 comme nous avait dit Richard qui avait finalement raison ; nous avons eu un moment peur que l’organisation exemplaire que nous avons connue depuis le début du séjour, flanche au moment le plus important du séjour). Cela nous laisse donc le temps d’aller manger un part de flan à la "Boulangerie de Paris", toute proche, et d’acheter de quoi grignoter demain. "Aguas Calientes" est entièrement dédié au tourisme. Il n’y a qu’une gare et qu’une seule rue où circulent les bus pour montrer au "Machu Picchu". Le reste n’est qu’un enchevêtrement d’hôtels, de restaurants et de boutiques à touristes où les prix sont 3 fois plus chers qu’à Cusco...

Heureusement pour dénicher un restaurant dans ce foutoir, le Guide du Routard, peu flatteur sur la qualité sanitaire des nombreux restaurants de cette ville, recommande l’"Indio Felix", tenu par un français, qui se révèle plutôt être un bon choix. Le "Pisco Sour" n’y est pas terrible mais le poulet au gingembre qu’a choisi Anne-Marie et le poulet à la mangue commandé par Christophe, sont très bons. Ces plats sont servis avec une grosse assiette de chips maison, du riz parfumé et des petits légumes dont des petites tomates farcies aux épices. C’est tellement copieux que nous ne prenons pas de dessert. Côté prix, la note est un peu salée : 130 soles (dont 2 x 19 soles de Pisco). Cela dit, si c’est le prix à payer pour éviter d’être coincé dans la chambre d’hôtel, au pied du "Machu Picchu", par une gastro-entérite, il ne faut pas hésiter (nous avions déjà un peu mal au ventre, mais c’était peut-être psychosomatique, suite à la lecture du Guide du Routard ;-)).

variable

Météo de la journée :
Plus nuageux qu’hier en début de matinée, très nuageux vers midi à Ollantaytambo mais de nouveau du ciel bleu le soir à "Aguas Calientes".

Page n° 47 sur 67 :

"Vallée Sacrée des Incas (5 / 5)"
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