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PEROU du 29 août au 19 septembre 2017
Voyage du 29 août au 19 septembre 2017
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Remarque importante : dans nos recits de voyages, nous indiquons des restaurants, des hébergements, des agences de voyage, des clubs de plongée, etc... Simplement, nous avons été satisfaits (ou pas) par les prestations offertes par ces établissements et nous voulons faire partager nos expériences. Ceci n'est pas de la publicité pour ces établissements, ce n'est que notre avis personnel !

Lundi 11 septembre : Fenêtres sur canyon !

Après un bon petit déjeuner bien copieux avec des pancakes (il y avait plein de choix), nous sommes prêts à partir à 7 heures mais Esteban arrive avec un quart d’heure de retard. Il devait venir de Cusco, il avait donc pas mal de route à faire (d’ailleurs, même si l’hôtel "Hacienda del Valle" était très bien, ce choix n’était pas le meilleur qui soit, du fait de la situation de l’hôtel à mi-chemin entre Ollantaytambo et Urubamba ; un hôtel à proximité de Písac aurait été plus judicieux, nous aurions tous pu dormir une heure de plus ;-)). Pour rejoindre Písac, Esteban appuie un peu sur le champignon pour rattraper le retard mais il nous faudra attendre quelques minutes au centre-ville de Písac car Richard est aussi en retard (de presque rien ; en tous cas, bien moins que le quart d’heure toulousain).

Quoiqu’il en soit, le site archéologique de Písac est tout proche, il est juste 300 mètres au dessus de la ville. Pendant la montée, Esteban se stationne sur le bord de la route pour nous permettre de jouir d’une première vue sur le gigantesque ensemble de terrasses incas accrochées à flanc de montagne, sur plus de 200 m de haut. C’est vraiment très impressionnant. Les escaliers en zigzag qui grimpent de terrasses en terrasses apportent encore plus de graphisme à cet ensemble étonnant ! Le site possède plusieurs groupes d’habitations et plusieurs ensembles de terrasses mais nous ne pourrons pas toutes les visiter car un éboulement a coupé une partie du sentier de randonnée.

Alors que nous visitons le premier groupe d’habitations, proche de l’entrée du site, Richard nous explique que les Incas pratiquaient le marketing avant l’heure pour étendre leur empire. Lorsqu’ils arrivaient sur des terres où étaient installés d’autres peuplades, les Incas proposaient alors de leur vendre des produits (agricoles, le smartphone n’avait pas encore été inventé ;-)) pour répondre à leur besoin. Il suffisait alors d’attendre le défaut de paiement de la part de ces futurs envahis, pour que ces derniers acceptent de passer sous domination inca ! Nous grimpons ensuite au second groupe d’habitations, perché tout au dessus des terrasses les plus hautes du site. C’était le quartier des nobles comme le prouve le grand mur d’enceinte fait de pierres bien taillées. En passant près des fontaines sacrées, Richard nous fait observer la falaise située à proximité : on dirait un gruyère plein de trous ? C’était le cimetière où les Incas abritaient leurs momies, en position fœtale (quitte à casser quelques os), dans ces petites niches creusées dans la falaise.

Quand nous repartons du site à 10 heures du matin, plusieurs autobus ont déversé leur cargaison de touristes. Richard nous assure que nous continuerons de conserver cette avance sur ces hordes touristiques, car il s’agit d’excursions au départ de Cusco qui commencent toutes par Písac. De retour au village, Richard demande à Esteban de s’arrêter devant un restaurant où il achète de délicieux empanadas, garnis d’oignons tout fondant, un régal ! Après un arrêt rapide sur la route pour nous montrer le Skylodge (un hôtel accessible uniquement en alpinisme car il se compose de cabines translucides accrochées à flanc de falaise, une horreur pour tous ceux souffrant du vertige), nous ne tardons pas à arriver à Ollantaytambo où toutes les habitations sont construites sur des fondations incas. Ce village a même gardé les canaux qui véhiculent toujours l’eau à travers le village, juste devant les façades des maisons, au bord des ruelles. Cela pose d’ailleurs un problème car les habitants les utilisent pour leurs lessives et des litres de détergents se retrouvent alors directement dans la rivière Urubamba qui sert à l’irrigation des cultures de la Vallée Sacrée.

L’entrée du site archéologique se situe derrière un petit marché à touristes (où il n’y a pas que de l’artisanat fait au Pérou, de nombreux articles sont "Made in China"), nous découvrons alors l’immense escalier bien raide qui mène au temple du Soleil, perché au dessus de nombreuses terrasses de soutènement. Mais cela vaut bien ce petit effort car l’entrée du temple est déjà exceptionnelle en soit, avec d’énormes pierres taillées et ajustées au millimètre près, indiquant de ce fait l’importance du lieu réservé aux grands nobles. Richard nous explique comment les Incas sont arrivés à cette précision. Ils utilisaient un nid d’argile entre deux pierres à ajuster. L’endroit où l’argile se creusait le plus lorsqu’il posait une pierre sur l’autre, leur indiquait où il devait poncer un peu plus la pierre pour parfaire l’ajustement. Nous obtenons alors la réponse à notre question de Cusco : "à quoi peuvent bien servir des deux cornes dépassant au bas des grosses pierres ?" La réponse est simple : pour y accrocher des leviers pour soulever les pierres lors de leur ajustement ! Une fois les pierres mises en place, ces cornes auraient dû être supprimées par ponçage.

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"Vallée Sacrée des Incas (4 / 5)"
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