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PEROU du 29 août au 19 septembre 2017
Voyage du 29 août au 19 septembre 2017
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Remarque importante : dans nos recits de voyages, nous indiquons des restaurants, des hébergements, des agences de voyage, des clubs de plongée, etc... Simplement, nous avons été satisfaits (ou pas) par les prestations offertes par ces établissements et nous voulons faire partager nos expériences. Ceci n'est pas de la publicité pour ces établissements, ce n'est que notre avis personnel !

Dimanche 10 septembre : (suite)

Troisième et dernière visite de la journée : les salines de Maras. De prime abord, Christophe ne trouvait pas ce site intéressant du fait que celui-ci n’avait pas grand rapport avec les Incas (bien que les salines étaient déjà en exploitation à l’époque Inca), Mais quand nous nous arrêtons en haut de la colline, pour un arrêt japonais comme vient de nous dire Richard (pour faire des photos), nous découvrons alors un site incontournable car la vue sur l’ensemble des 3.600 bassins composant les salines est exceptionnelle. Les bassins de plusieurs couleurs, blancs, beiges, rosés, bruns, accrochés à flanc de falaise, forment un paysage très graphique et quasi surnaturel !

Après cet arrêt japonais dans un endroit très venté, Esteban nous conduit jusqu’à l’entrée des salines par une piste bien vertigineuse. Richard nous explique alors pourquoi le sel est exploité ici : une source d’eau salée jaillit dans cette vallée, il a suffi aux nombreuses familles exploitant ce filon au sein d’une coopérative, de la canaliser pour remplir les différents bassins (d’environ 5 mètres sur 3). Au début de la saison sèche, les bassins sont inondés une première fois, de manière à former une première couche de sel après évaporation de l’eau, pour tapisser le fond du bassin en terre. Cette première ne sera donc pas raclée. La récolte de sel n’intervient qu’après 5 ou 6 cycles de remplissage et évaporation. Lors de la récolte qui s’effectue avec une sorte de plateau tenu à bout de bras dans l’eau hyper-salée, le sel est d’abord stocké dans de grands tas de sel au bord des bassins. Il est ensuite mis en sac de 50 kg qu’il faut remonter à dos d’homme, sur d’étroits sentiers escarpés, jusqu’au grand hangar de la coopérative où il est mis à sécher.

Alors que nous attendons le passage d’un nuage qui cache le soleil, des femmes en train de récolter le sel nous invitent, sur le ton de la plaisanterie, à venir les aider mais dommage, il n’y a pas de sentier pour accéder à leur bassin ;-). A ce propos, le tourisme permet aujourd’hui d’apporter de bonnes rentrées d’argent à la coopérative : 2.500 visiteurs par jour à 10 soles l’entrée, c’est en effet loin d’être négligeable ! Cet argent permet alors aux familles de payer des gardiens qui surveillent l’évaporation et les préviennent quand la récolte peut commencer.

Après cette visite très intéressante, nous mettons le cap vers la Vallée Sacrée des Incas où se trouve l’hôtel "Hacienda del Valle". Nous nous faisons alors arrêter par des policiers. La jeune recrue qui vérifie les papiers d’Esteban semble tatillonne, mais notre chauffeur va voir le gradé pour régler rapidement le problème. Esteban a certainement dû garder des contacts car c’est un ancien policier qui était en fonction au temps du "Sentier Lumineux", époque difficile où ce groupe terroriste menaient à travers le pays de nombreuses attentats visant les policiers péruviens (et les touristes occidentaux, histoire d’appauvrir encore plus le pays). Notre hôtel pour cette nuit est vraiment perdu dans la campagne, comme nous l’a dit Richard. En effet, nous ne pourrons pas ressortir pour manger à l’extérieur. Du coup, vu le côté luxueux de l’hôtel (c’était la plus grande chambre du séjour, elle était vraiment très grande), nous avons un peu peur pour le prix du repas de ce soir. Mais vu le prix du repas de ce midi, nous ne devrions quand même pas nous ruiner aujourd’hui.

Nous profitons alors de la bonne bande passante de la Wifi de l’hôtel pour surfer sur internet. Nous profitons aussi du temps libre pour sauvegarder nos photos sur ordinateur. Il faut dire que depuis le début du séjour, le programme a toujours été chargé (mais c’est bien) et que nous n’avons pas eu le temps de le faire. Vers 19 heures, nous passons au bar boire un petit "Pisco Sour" (à 15 soles, ce qui est raisonnable) avant de rejoindre la salle du restaurant. Christophe opte pour un tournedos d’alpaga, servi avec des frites et des délicieux beignets d’aubergine alors qu’Anne-Marie commande du filet de porc, sauce moutarde et miel, servi avec une purée de patates douces et des petits légumes. C’est plutôt bon. Avec un dessert partagé à deux et une bouteille d’eau gazeuse (mais sans les cocktails), nous en avons pour 105 soles, ce qui est très raisonnable vu le standing de l’hôtel.

soleil

Météo de la journée :
Grand bleu avec quelques nuages coincés sur les sommets à plus de 5.000 mètres. Un petit passage nuageux en fin de matinée et en soirée.

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"Vallée Sacrée des Incas (3 / 5)"
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