Jeudi 7 septembre : (suite)

Et oui, nous en avons mangé !

Météo de la journée :
Malgré l’orage d’hier au soir (le guide qui est venu nous chercher à l’hôtel, nous a dit que c’était la météo de novembre ; quant à la guide du bus touristique, c’était le magnifique le retour de la pluie pour un nouveau cycle de culture qui s’annonçait... Franchement, la pluie n’aurait pas pu attendre 2 semaines qu’on reparte du Pérou ?), c’était grand bleu sur Puno quand nous sommes partis mais le brouillard sévissait en début de matinée sur l’altiplano, avant qu’il se dissipe et laisse place au ciel bleu. Tout gris et bien nuageux au niveau du col de la Raya, avant le retour de quelques éclaircies, entrecoupées de passages pluvieux. Beau sur Cusco et pas trop froid après le coucher du soleil.

Vendredi 8 septembre : Semi-marathon à 3.400 mètres !

Après le petit déjeuner, nous redescendons à la "Plaza de Armas" en passant bien évidemment par la rue "Hatun Rumiyoc". Nous partons alors à la recherche de la rue Loreto, une autre rue aux fondations incas référencée par le Guide du Routard (bien qu’un grand nombre de bâtiments coloniaux de Cusco aient été construits sur des fondations incas que l’on peut encore facilement distinguer aujourd’hui un peu partout dans le centre historique). La rue Loreto est toutefois moins impressionnante que la rue "Hatun Rumiyoc" car il ne s’agit pas d’imposantes pierres monolithiques, mais de petites pierres bien alignées qui valent le léger détour.

Comme la météo ne se prête pas à la photographie (le ciel est tout couvert), nous nous rendons ensuite au musée du "Machu Picchu" situé dans une belle bâtisse coloniale, la "casa Concha". A l’instar des autres musées incas de Cusco (que nous avons visités ensuite), la collection de ce musée regorge de poteries, de crânes humains, de textiles et de bijoux en or ou en argent (comme les pics pour tenir fermé les tuniques des Incas). Mais ce qui rend vraiment intéressant ce musée, c’est la grande maquette du site du "Machu Picchu" dont certaines parties sont éclairées en fonction des commentaires du film diffusé dans la salle. Cela permet déjà de repérer ce que nous verrons dans 4 jours. Nous avons hâte d’y être en vrai !

Nous repassons ensuite par la "Plaza de Armas" avant de nous rendre au musée Inka tout proche. A nouveau, poteries, textiles, bijoux et quelques momies... La partie la plus intéressante, et très impressionnante, de ce musée est la démonstration d’instruments à vent en terres cuites (qui sont aussi en vente). Il y a bien évidemment des ocarinas mais les plus surprenants sont les poteries qui reproduisent à la perfection des cris des animaux. Elles sont constituées de deux vases et en les basculant, l’eau passant d’un vase à l’autre, crée un appel d’air qui provoque un son. En jouant sur la vitesse d’écoulement de l’eau, on peut modifier le son et ainsi reproduite de manière bluffante, selon l’instrument, le cri de l’aigle, du puma ou du perroquet (ou de bien d’autres animaux). Le présentateur a évidemment le coup de main pour rendre le cri encore plus ressemblant mais il nous prête deux instruments que nous arrivons à utiliser sans problème. Nous serions presque tentés d’en acheter un mais en raison de leur fragilité apparente, ces poteries sont difficiles à ramener dans des sacs souples (puis, elles ne sont pas données).