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PEROU du 29 août au 19 septembre 2017
Voyage du 29 août au 19 septembre 2017
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Remarque importante : dans nos recits de voyages, nous indiquons des restaurants, des hébergements, des agences de voyage, des clubs de plongée, etc... Simplement, nous avons été satisfaits (ou pas) par les prestations offertes par ces établissements et nous voulons faire partager nos expériences. Ceci n'est pas de la publicité pour ces établissements, ce n'est que notre avis personnel !

Mercredi 6 septembre : (suite)

Nous avons ensuite une heure de navigation pour rejoindre l’île de Taquile qui est connue pour ses arches de pierres particulières qui jalonnent les sentiers (au fait, il n’y a aucune voiture sur l’île) et son tissage de renommée mondiale. Après avoir débarqué à l’est de l’île, au "puerto de ocio" où Sebastian paye nos entrées sur l’île à l’un responsable de la communauté (reconnaissable aux "oreilles" de couleur du bonnet qu’il porte sous son chapeau), nous grimpons jusqu’à la place principale du village (seulement 80 mètres de dénivelé, mais à 3.900 mètres d’altitude). Damned, cacahuètes à l’orange et dix de der : un groupe de touristes batifole sur la place ! Bien qu’il n’y ait qu’une quarantaine de touristes à tout casser (on est donc à des années-lumière du niveau de Cusco ou du "Machu Picchu"), c’est fou comme une journée à Llachón nous a fait oublier qu’il y a des touristes au Pérou.

Sebastian nous amène alors dans un grand hall à deux étages où sont exposés les tissages réalisés par les femmes de l’île. Les prix sont bien moins fins que le tissage, bien que bon marché par rapport au travail réalisé (c’est à dire plusieurs jours de travail, voire des semaines pour certaines pièces). Par exemple, pour une ceinture d’une dizaine de centimètres de large et d’environ 70 cm de long, il faut compter 180 soles (soit presque 50 euros). C’est malheureusement bien trop cher pour prendre la poussière sur un mur à la maison. Sebastian en profite pour nous expliquer les motifs d’une ceinture : c’est un calendrier pour l’agriculture, indiquant les mois pour planter, les mois pour récolter et ceux pour laisser la terre se reposer. Autre spécificité de Taquile : si les femmes tissent (et filent la laine en marchant ; elles achètent de la laine synthétique mais comme celle-ci est trop épaisse, elles la dédoublent), les hommes tricotent ! Puis, histoire de rendre la tâche encore plus compliquée, ils utilisent des fils de métal récupérés sur des baleines de parapluie pour obtenir des mailles extrêmement serrées, c’est assez incroyable !

Encore plus insolite : les jeunes hommes tricotent leur propre bonnet pour courtiser les jeunes femmes, en montrant les prouesses qu’ils sont capables de réaliser en tricotant ! De plus, un bonnet rouge et blanc indique que le jeune homme est célibataire mais il faut tout de même regarder de quel côté est posé la pointe rabattue du bonnet. Sur le côté, il est libre, mais en arrière, cela indique qu’il est célibataire mais que son cœur est déjà pris ! Les bonnets rouges sont destinés aux hommes mariés qui portent aussi une ceinture tissée par leurs femmes avec leurs cheveux. Seuls les responsables de la communauté ont le droit d’avoir des oreilles de couleur à leurs bonnets et de porter un chapeau par-dessus. Les femmes portent toutes des châles noirs et c’est la grosseur des pompons qui indique leur statut matrimoniale : gros pompons, elles sont célibataires, petits pompons, elles sont mariées ! Que ce soit homme ou femme, la tenue traditionnelle est de rigueur pour les habitants de l’île.

Pour compléter nos nouveaux savoirs sur les coutumes vestimentaires des habitants de l’île de Taquile, Sebastian nous expliquent aussi les mœurs en rigueur sur l’île. Tout d’abord, il faut savoir que les Péruviens aiment faire la fête (il y a d’ailleurs des traces de peinture blanche un peu partout dans le village pour indiquer où se déroulent les fêtes) et que les jeunes gens profitent de ces nombreuses fêtes pour se rencontrer. D’après Sebastian, aucun mariage n’est arrangé par les parents. Les jeunes commencent leur vie de couple vers les 17 ou 18 ans par une période de concubinage qui peut durer une dizaine d’année. Ils peuvent alors se séparer et reformer un autre couple comme ils veulent, sauf s’ils ont déjà des enfants. La suite logique est donc le mariage mais à partir de là, ils n’ont plus le droit de divorcer. Celui se déroule sur plusieurs jours mais le silence doit être respecté les trois premiers jours (heureusement qu’il n’y a pas de voiture sur l’île ;-)). Beaucoup de personnes sont invités aux mariages mais chacun amène de quoi manger. C’est alors noté précieusement car les mariés devront amener la même chose (ou plus) lorsqu’ils seront invités à leur tour !

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"Lac Titicaca (6 / 8)"
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