Lundi 4 septembre : (suite)
Nous arrivons à Puno à 3 heures et demie de l’après-midi. La livraison des bagages en soute se fait directement sur le parking du terminal de bus, à côté du bus. Nous récupérons aussitôt l’un de nos deux sacs mais le second se fait attendre. La soute se vide mais celui-ci n’est toujours pas en vue. Pire, il ne reste maintenant plus que 4 passagers à attendre leurs bagages et le nôtre est toujours aux abonnés absents. Nous commençons à baliser ! Heureusement, il en reste un, tout dernier, posé sur la paroi au dessus du moteur et c’est notre sac, ouf ! Dans le terminal, Sebastian nous attendait et il nous amène directement au minibus où attend Roberto, le chauffeur. Notre hôtel n’est heureusement pas très loin du terminal (en distance car en temps de parcours dans les ruelles embouteillées de Puno, c’est un peu plus long) mais il est un peu à l’image de tout Puno, c’est à dire un peu moche ! Par contre, il est très bien situé, à deux pas de la "Plaza de Armas" qui est l’endroit le plus joli de la ville grâce à la cathédrale (mais cette place n’a pas la beauté et le charme de celle d’Arequipa). De plus, la "Calle Lima", partant de la place, est la rue piétonne de Puno où se regroupent plusieurs restaurants touristiques (avec des rabatteurs). Nous pourrons donc partir manger à pied ce soir !
Nous mettons alors en charge nos batteries d’appareil photo (car nous ne savons pas si demain, chez l’habitant, nous pourrons recharger) avant de partir nous promener. Notre objectif : après avoir traversé la "Plaza de Armas" et descendu "Calle Lima", nous comptons atteindre les rives du lac Titicaca ! Mais celles-ci ne sont pas aussi proches que nous l’espérions et, en marchant à notre rythme habituel, Anne-Marie commence à avoir mal à la tête... Puno est situé à 3.800 mètres d’altitude, l’oxygène manque un peu. Nous renonçons alors à rejoindre les rives du lac et nous rebroussons chemin, en marchant bien moins vite (le mal de tête d’Anne-Marie disparaît alors rapidement).
Nous profitons alors de passer devant un grand supermarché pour y faire quelques courses : dans le carnet de voyage remis par l’agence avant notre départ, il est conseillé de remettre un petit cadeau à nos hôtes de demain. Un kilo de riz (lequel ? Le choix est vaste...) et un sac de sucre devrait faire l’affaire (pour information, cela permet surtout aux hôtes de ne pas avoir à faire de nombreuses heures de déplacement pour se procurer ces denrées alimentaires qui sont peu chères pour un européen). Nous retournons ensuite à l’hôtel pour nous organiser afin de n’avoir que deux petits sacs à dos demain car nous devrons laisser nos gros sacs de voyage à l’hôtel.
Le carnet de voyage de l’agence conseille de prendre des sacs de couchage mais nous n’avons que deux sacs à viande en soie (indispensables, quelque soit le voyage) et deux pantalons en polaire qui ne prennent pas de place dans les bagages, contairement à nos sacs de couchage : nous verrons bien ? (Et ça allait bien, les sacs de couchages étaient inutiles... Au passage, nous aurions pu aussi prendre un gros sac de voyage pendant ces deux jours sur le lac Titicaca, cela n’aurait pas vraiment posé de problème.)
Après le coucher du soleil, nous ressortons manger, malgré l’énorme orage qui vient de s’abattre, rendant très glissantes les décorations routières, c’est à dire les bandes blanches des passages piétons (qui ne sont pas respectés). Dans le Guide du Routard, nous avons repéré l’"Incabar" où nous nous laissons tenté par le plat que les rédacteurs du guide recommandent : de l’alpaga en sauce au vin blanc avec des petites bananes caramélisées et de la purée. Ce n’est pas mauvais du tout mais la purée est froide ! Nous pourrions demander à la faire réchauffer mais nous avons peur que la viande soit alors froide. Tant pis, nous mangeons donc la purée froide... Pour la première fois depuis notre arrivée au Pérou, nous ne buvons pas de "Pisco Sour", à cause de l’altitude, mais nous avons tout de même pris des jus de fruit frais, orange et banane. Puis, pour rester sur notre lancée, nous prenons en dessert du gâteau à la banane, plutôt bon.
Météo de la journée :
Le matin, grand ciel bleu mais gros passages nuageux vers midi. Nous avons même vu voler des flocons de neige quand nous étions à 4.500 mètres d’altitude. Quelques éclaircies vers Juliaca, un peu moins à Puno, mais un orage s’est abattu sur la ville après le coucher du soleil et la pluie tombait bien drue vers 20 heures.