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PEROU du 29 août au 19 septembre 2017
Voyage du 29 août au 19 septembre 2017
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Remarque importante : dans nos recits de voyages, nous indiquons des restaurants, des hébergements, des agences de voyage, des clubs de plongée, etc... Simplement, nous avons été satisfaits (ou pas) par les prestations offertes par ces établissements et nous voulons faire partager nos expériences. Ceci n'est pas de la publicité pour ces établissements, ce n'est que notre avis personnel !

Dimanche 3 septembre : (suite)

Saul a profité de notre petite chasse photographique, pour sortir une table de pique-nique et de quoi manger. Tout avait été prévu (hier, l’employée à l’agence nous avait dit de prévoir un pique-nique et sur le site internet de l’agence, c’est inscrit snack inclus) : tant pis, nous mangerons nos empanadas ce soir. En attendant, il y a des morceaux d’avocats succulents, de la charcuterie, du fromage, du pain de mie, des bananes, des mandarines (de bonne taille) et des snacks sucrés. Christophe fait attention de ne pas trop manger : déjà, il y a l’altitude, mais aussi les cahots sur la route et les virages... Heureusement, Saul conduit bien !

Nous revoyons ensuite quelques flamants roses dans une rivière mais la météo se gâte. Sous les gros nuages gris, le paysage est moins resplendissant. Après avoir traversé quelques villages, nous sommes de retour sur une grande route goudronnée : c’est l’interocéanique, la route qui relie l’océan Pacifique à l’océan Atlantique, jusqu’à "São Paulo" au Brésil, en passant par l’altiplano (avant, cette route passait par la piste que nous avons empruntée en fin de matinée). Mais, Saul ne tarde pas à bifurquer sur la gauche, sur une nouvelle piste qui continue de nous faire prendre de l’altitude, jusqu’à 4.500 mètres (notre record d’altitude du voyage), et qui nous mène jusqu’à une forêt de pierres. Le lieu s’appelle Puruña et après une petite descente à pied, nous nous retrouvons au milieu des cheminées de fée (hoodoos en anglais), des formations géologiques dues à l’érosion. Avec un brin de soleil en plus, ça serait encore plus magnifique ! Il ne reste maintenant plus qu’à remonter jusqu’au 4x4, en marchant doucement, le souffle est bien court.

La suite du programme comprend normalement trois peintures rupestres mais Hilda nous dit que l’accès à la grotte où se situent ces peintures, est fermé par une porte et que la personne pouvant nous y faire rentrer a de fortes chance de ne pas être là (car c’est dimanche). Elle nous laisse donc le choix : aller voir ces peintures, au risque de faire chou blanc, ou rentrer sur Arequipa ? Nous décidons de ne pas y aller et Saul nous amène alors à un café où toutes les excursions touristiques pour le canyon de Colca s’arrêtent. Nous en profitons pour boire un "maté inka" : muña (une sorte de thym sauvage poussant en altitude que nous a montrée ce matin Hilda), feuilles de coca et une autre herbe de l’altiplano. Ce n’est pas mauvais et ça nous réchauffe un peu ! Il ne reste donc plus qu’à revenir Arequipa par la route qui contourne le volcan Chachani par le nord. La circulation est dense, les camions sont nombreux et roulent très mal. Ca double, ça redouble, même plusieurs véhicules d’un coup, et bien évidemment, sans visibilité.

Saul reste souvent prudemment derrière un camion alors que nous nous faisons doubler par un autre camion (certes, Saul ne semble pas pressé de rentrer mais ça nous convient très bien). Aux abords d’Arequipa, les bouchons bloquent de manière monstrueuse la circulation. Les centres commerciaux sont ouverts (on est pourtant dimanche) et les taxis circulent dans tous les sens et sont en grand partie à l’origine des bouchons. Heureusement, comparativement à ces quartiers périphériques d’Arequipa, le centre-ville historique est très calme !

De retour à l’hôtel, nous mangeons un de nos empanadas avec des petites bananes que nous avons achetées hier au marché, avant de prendre une douche, de nous reposer un peu et de retourner sur la "Plaza de Armas". Ce soir, nous voulons boire un bon Pisco car ce sera le dernier avant quelques jours, puisqu’à partir de demain, nous ne descendrons plus sous les 3.000 mètres d’altitude avant une bonne semaine. Donc, nous nous rendons au musée du Pisco qui est en fait un bar spécialisé dans cet alcool péruvien. Anne-Marie commande un Misti : cannelle, lait concentré, une larme de chocolat qui dégouline le long de la paroi intérieure du verre et du Pisco. Christophe préfère l’incontournable "Pisco Sour" qui est excellent et très bien dosé: seulement 3 mm de mousse recouvrent les quelques centimètres de liquide !

Pour éviter de finir pompette, nous commandons des tapas en accompagnement : "patatas bravas" (certes, ce ne sont pas des vraies "patatas bravas" mais ce sont tout de même des pommes de terre sautées avec une sauce piquante) et une assiette de légumes grillés (courgettes, poivrons, tomates, champignons...) avec de la charcuterie (saucisson et jambon sec) et du fromage. Nous en avons pour 95 soles en tout (sans le pourboire) : une fortune pour un Péruvien et encore plus pour le clochard qui est entré précipitamment dans le bar et s’est presque jeté sur Christophe pour mendier, avant d’être reconduit rapidement à la sortie par les barmen. Même si nous n’avons plus vraiment faim, de retour dans notre chambre, nous finissons nos empanadas car ils n’allaient pas se conserver indéfiniment.

variable

Météo de la journée :
Grand bleu le matin et grand gris l’après-midi avec trois gouttes de pluie. Nous avons retrouvé le soleil le soir, à Arequipa.

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"Arequipa (5 / 5)"
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