La cathédrale d'Arequipa

Samedi 2 septembre : Randonnée urbaine à 2.400 mètres !

Malgré l’heure tardive où nous nous sommes couchés, nous sommes réveillés relativement de bonne heure, ce qui nous permet de prendre tranquillement le petit déjeuner dans la magnifique salle à manger de l’hôtel situé dans un ancien bâtiment colonial (la voûte en pierres blanches et briques de la salle à manger est splendide). Nous avons même le temps de monter sur la terrasse située sur le toit de l’hôtel pour admirer le paysage, en particulier les dômes du couvent "Santa Catalina" avec le volcan Chachani en arrière-plan. De cette terrasse, nous apercevons aussi les clochers de la cathédrale, Arequipa a décidément beaucoup de charmes !

A 8 heures et demie, la guide arrive. Elle a préparé un rapide topo sur la ville, ce qu’il faut visiter mais aussi où manger dans de bons restaurants ou sur le pouce. Heureusement, elle n’essaie pas de nous vendre quoique ce soit. De toute façon, le programme de demain est déjà presque bouclé et nous avons aussi envie d’être libre pour visiter la ville au gré de nos envies et du hasard.

Aussitôt après le départ de la guide, nous fonçons vers la "Plaza de Armas" couverte d'éloges par les guides de voyage. C’est vrai qu’elle est magnifique. La cathédrale toute blanche (en contre-jour à cette heure matinale, dommage), mais aussi toutes les arcades blanches et les balcons qui entourent la place, nous émerveillent ! C’est la plus belle "Plaza de Armas" que nous avons vue en Amérique du Sud (mais ça, c’était avant de voir celle de Cusco, même si elles sont difficilement comparables).

Et cerise sur le gâteau, la circulation automobile autour de la place est interdite, seuls les piétons peuvent y accéder, c’est vraiment un grand plus (surtout au Pérou).

Sans trop nous attarder sur la "Plaza de Armas", nous mettons ensuite le cap sur le couvent "Santa Catalina". Seul problème : il ne nous reste plus qu’un seul billet de 100 soles. Nous partons donc à la recherche d’un distributeur automatique mais nous n’en trouvons aucun autour du couvent. Nous décidons alors d’abandonner cette recherche et de faire au plus vite la visite du couvent, avant que les groupes arrivent (et ils arrivaient en nombre lorsque nous sommes ressortis). La visite est très intéressante, même si au bout d’un moment, nous commençons à nous lasser des cellules de religieuses. Celles-ci (les cellules, pas les religieuses ) ont été construites par les familles des religieuses. Elles sont donc d’une surface et d’un confort différent selon la richesse de la famille, mais toutes ont une cuisine, extérieure, avec un coin pour le feu où la suie recouvre les murs.

Le couvent est organisé par rues portant le nom de grandes villes d’Espagne : Cordoue (les murs de cette rue sont tous blancs comme les ruelles de la Juderia de Cordoue), Séville (murs de couleur ocre), Grenade, Tolède... Puis, de grands cloîtres, aux multiples couleurs, ouvrent de larges espaces à l’intérieur du couvent, ce qui crée un attrait architectural incontestable. Nous avons fait la visite en un peu plus d’une heure et demie, en traversant la pinacothèque à vitesse grand V (car les peintures de religieux ne sont pas follement intéressantes, contrairement à l’architecture du couvent).

Le couvent "Santa Catalina" : la place Zocodober