Dimanche 17 septembre : (suite)
Après un "Pisco Sour doble" (bien doux au début mais la dose d’alcool est tout de même importante), nous commandons en entrée un des derniers plats emblématiques et incontournables du Pérou que nous n’avons pas encore goûté : les "papas a la huancaina", c’est à dire des pommes de terre vapeur avec de la sauce au poivron jaune. En bref, c’est une salade de pomme de terre, bonne mais sans plus ! Les plats sont heureusement bien meilleurs : "arroz con mariscos" pour Anne-Marie, copieux et bien garni en fruits de mer, et "cau-cau de mariscos" pour Christophe, un bon ragoût de fruits de mer avec des pommes de terre et servi avec une montagne de riz. En dessert, histoire de finir ce dernier dîner en beauté, nous goûtons au "suspiro a la limeña" : du "dulce de leche" avec de la meringue, bof... Bien évidemment, avec les deux "Pisco Sour doble" qui font tourner la tête à Anne-Marie (qui n’en a bu qu’un seul ), l’addition est un peu salée : 170 soles (sans le pourboire).
De retour dans notre chambre, Klaus, le propriétaire et le mari de Dina, frappe presque aussitôt à notre porte et nous tend un téléphone sans fil : c’est une employée de l’agence "Terres Magiques" qui nous confirme l’heure de départ pour l’aéroport pour demain : 14h30 !
Météo de la journée :
Gris à Trujillo, grand soleil à l’aéroport de Lima mais gris à Lima et à Pachacamac.
Lundi 18 septembre : "¡ Hasta Luego Péru !"
Ce matin, nous aurions pu nous lever aux aurores pour prendre le bus et rejoindre le site historique de Lima mais nous sommes bien fatigués par le voyage où nombreux ont été les réveils matinaux (mais nous ne nous en plaignons pas car nous aimons les vacances actives). Nous ne nous levons donc qu’à 8 heures du matin pour le petit-déjeuner. De plus, avant de reprendre l’avion, il nous faut sauvegarder toutes nos photos sur un disque dur externe et comme nous n‘avons pas eu le temps de nous en occuper les jours précédents, cette sauvegarde nous bloque dans la chambre jusqu’à 10 heures et demie. Il reste alors une petite heure à Anne-Marie pour finir nos derniers soles, voire même un peu plus. A 11h10, précisément, nous nous rappliquons devant le restaurant "Punto Azul" où nous espérons nous régaler d’un dernier ceviche, mais la malédiction de "Rascar Capac" a dû s’abattre sur nous car le restaurant est fermé ! Là, aucun doute, toutes les tables sont démontées à l’exception de celles où est posée toute la vaisselle du restaurant.
Inutile d’attendre ! Dire que nous étions aussi restés dans le quartier pour être sûr d’y manger... Nous déployons alors le plan B : cap vers la cevicheria de la galerie marchande au bord de la falaise, mais une panne les prive d’électricité, ils ne peuvent pas cuisiner ! Dernier espoir, le plan C : revenir vers la place Kennedy ! Après avoir regardé la carte du restaurant mitoyen, nous préférons assurer pour notre dernier repas du voyage en retournant au restaurant "El Parquetito". Après un mini "Pisco Sour" (nous ne pouvions pas faire autrement que boire une dernière fois ce très bon cocktail, mais nous avons commandé une grande jarre de limonade en boisson), nous commandons deux "ceviche mixto" qui sortent de l’ordinaire : ils sont bien évidemment composés de poisson, de poulpe (bien meilleur que chez "Mama Olla") et de patates douces mais il y a aussi des beignets de calamar froids et des tranches d’avocat. C’est un peu surprenant mais ce ceviche est tout de même bon (même s’il aurait été bien meilleur au restaurant "Punto Azul").
Par contre, pour le dessert, nous ne le prenons pas au restaurant car nous l’achetons dans une pâtisserie : des parts de tarte au citron meringuée, avec 10 cm de meringue qui nous fait fantasmer ! Nous les mangeons dans la chambre et les emballages de ces parts de tarte permettent de ranger les derniers achats d’Anne-Marie : un avion (aux couleurs de KLM) en terre cuite pour Christophe ! Il ne nous reste donc plus qu’à attendre 14h30. Nous espérions revoir nos hôtes pour leur dire au revoir mais nous ne les avons pas vu, nous sommes presque partis en voleur quand notre chauffeur est arrivé.
Il nous faut ensuite une bonne heure pour rejoindre l’aéroport car la circulation est infernale (et encore, nous sommes au milieu de l’après-midi où la circulation est sensée être moins dense). Il faut dire qu’aux abords de l’aéroport, des policiers tentent de réguler la circulation et le résultat est catastrophique car chaque conducteur péruvien essaie alors de se faufiler en empruntant le moindre bout de route pour essayer passer plus vite devant les autres, sans la moindre courtoisie mais à grand renfort de coups de klaxon.