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PEROU du 29 août au 19 septembre 2017
Voyage du 29 août au 19 septembre 2017
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Remarque importante : dans nos recits de voyages, nous indiquons des restaurants, des hébergements, des agences de voyage, des clubs de plongée, etc... Simplement, nous avons été satisfaits (ou pas) par les prestations offertes par ces établissements et nous voulons faire partager nos expériences. Ceci n'est pas de la publicité pour ces établissements, ce n'est que notre avis personnel !

Samedi 16 septembre : (suite)

A 10 heures un quart, nous abandonnons les bancs de la cathédrale pour rejoindre l’agence de voyage "Moche tour" où nous payons le solde avant de nous demander dans quelle galère nous sommes tombés. D’accord, le mot galère est un peu disproportionné mais notre agent de voyage a visiblement sous-traité à une autre agence, "Colonial tour". Nous apprendrons plus tard que cette agence, propose pour le même prix, 65 soles par personne, un programme plus complet qui débute à 9h45, au lieu de 10h30 pour notre programme, et qui comprend en plus le site archéologique de la "Huaca de Arco Iris" (ce site n’est pas spécialement référencé dans les guides de voyage mais il a tout de même l’air d’être intéressant à la vue des photos que l’on trouve sur internet). Du coup, les passagers, tous hispanophones (encore un petit problème parce que nous avons payé pour un tour en anglais), présents dans la camionnette envoyée par "Colonial tour", ont donc déjà visité cet autre site que, finalement, nous aurions bien aimé voir. Nous avons donc fait une petite erreur d’apprenti-voyageur car les rabatteurs proposent rarement les meilleurs produits (mais jusqu’à ce matin, nous ne savions pas que la "Huaca de Arco Iris" existait car les guides de voyage ne sont pas spécialement au top sur Trujillo).

Si nous avons connu le quasi-luxe avec les excusions prévues par "Comptoir des Voyages" via "Terres Magiques", aujourd’hui, c’est un peu plus folklorique car nous retrouvons tous les deux assis sur la micro-banquette à l’avant du minibus, à côté du chauffeur. Même si elle est prévue pour trois personnes, avec deux passagers de notre gabarit, nous sommes très serrés. Le chauffeur est sympathique et parle bien anglais (ouf). Nous nous demandons juste où nous conduit-il dans la banlieue de Trujillo ? En tous cas, il ne prend pas la direction de Chan-Chan car nous sommes déjà passés devant jeudi soir dernier. Et quand il s’arrête devant une sorte de terrain vague tout bizarre, gardé par trois horribles chiens sans poil (à l’exception d’un toupet sur la tête), nous nous demandons vraiment si nous avons bien fait de ne pas prendre de taxi. Le chauffeur nous dit alors qu’on attend d’autres personnes avec la guide anglophone. Soit, mais combien allons-nous être ? En fait, tout finit par s’éclaircir (ou presque, car nous demandons toujours si nous allons vraiment visiter Chan-Chan et la "Huaca de la Luna", les deux sites archéologique majeurs des environs Trujillo) car Marista, notre guide, arrive alors dans un autre minibus avec 6 touristes anglophones. De plus, Marista est aussi francophone (avec un bon niveau en français) et se fait un plaisir de discuter avec nous en français.

Donc, nous sommes à la "Huaca de la Esmeralda", un site archéologique antérieur à Chan-Chan, et le tas de terre abrité sous le toit de tôles ondulées est un temple en adobe construit par la civilisation Chimú (celle qui a aussi érigé Chan-Chan). Ce temple, dont le nom provient uniquement du nom du quartier où il est situé, ressemble donc à une pyramide à 2 niveaux, composée de murs en adobe ornés de bas-reliefs. Mais la Caisse d’Epargne (française) existait déjà à l’époque ? Pourquoi cette question ? C’est simple : l’animal représenté sur les bas-reliefs est un écureuil qui ressemble étrangement au logo de la Caisse d’Epargne ! Quant aux chiens "nus" qui gardent le site, c’est une espèce endémique au Pérou (même si nous en avons peut-être déjà vus au Mexique). Cette visite est rapide (car il n’y a tout de même pas grand-chose à voir) et nous nous rendons ensuite au musée du site de Chan-Chan. Il n’y a personne au guichet pour acheter les billets d’entrée mais Maritsa convainc le gardien à l’entrée de nous laisser entrer, le temps que la guichetière soit de retour à son poste. Le musée est plutôt petit et nous y retrouverons quelques statues en bois, sculptées par les artistes chimús, ressemblant à celles que nous avons vues hier au musée archéologique (celles dont s’est inspiré Hergé). L’immense maquette du site archéologique de Chan-Chan pourrait présenter un grand intérêt, sauf qu’elle est située dans une pièce sans éclairage... C’est bien dommage !

Le site archéologique de Chan-chan qui ressemble de prime abord à un gigantesque terrain vague parsemé de tas de terre, est loin d’avoir été entièrement fouillé. Sur les 10 palais qui composent le site, un seul est ouvert au public et c’est bien évidemment celui-ci que nous visitons après le musée. Ce palais ressemble à un véritable labyrinthe dont certains murs en adobe font 15 mètres de haut. Au centre de celui-ci se trouve une grande place toute vide : c’est la grande cours que l’on peut voir sur toutes les photos des dépliants des agences de tourisme ou dans les guides de voyage. Sauf que depuis ces photos, des toits en tôles ondulées ont été installés pour protéger les murs en adobe (c’est à dire en briques de terre non cuites). De plus, les deux statues qui encadraient la grande porte au fond de cette cours ont été enlevées, le site est donc bien moins spectaculaire qu’il n’apparaît sur les photos des dépliants. Mais ainsi, le principal point d’intérêt du site est préservé : ce sont les bas-reliefs sculptés dans l’adobe, représentant des écureuils en bien meilleur état de restauration qu’à la "Huaca de la Esmeralda", et des lignes horizontales qui symbolisent l’océan Pacifique (qui devait être, contrairement à sa réputation, bien pacifique à cette époque-là).

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"Trujillo (3 / 6)"
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