Jeudi 14 septembre : (suite)
Notre réponse affirmative ne semble pas lui plaire car il appelle aussitôt sa responsable qui nous demande de la suivre. Aye, que se passe-t-il donc ? En fait, pas grand-chose car elle se limite à nous conduire jusqu’à une porte "spéciale" où un employé se contente de noter nos noms sur une feuille de papier avant d’ouvrir cette porte qui mène presque au même endroit où nous étions, mais juste après le contrôle des billets. La seule différence est que nous n’avons pas scanné nos billets ! Ensuite, le contrôle de sécurité est une simple formalité, tant mieux !
En attendant le vol pour Trujillo, nous en profitons pour manger un morceau (nous n’avons eu qu’un verre de Coca-Cola dans l’avion et il y a de fortes chances que nous n’aurons rien de mieux pour le vol suivant). Après avoir acheté 4 empanadas (deux au poulet et deux à la viande), nous trouvons, au hasard, une salle d’embarquement proche pour nous asseoir et manger tranquillement, avant de rejoindre le rez-de-chaussée où se trouve la porte d’embarquement n° 1, celle de notre prochain vol.
Et surprise, quelques minutes plus tard, les écrans affichent une nouvelle porte (le guide qui nous avait accompagné à l’aéroport de Cusco, nous avons mis en garde contre cette habitude péruvienne de changer au dernier moment les portes d’embarquement) et nouvelle surprise, il nous faut maintenant rejoindre la porte n° 13, celle où nous nous étions assis pour manger nos empanadas ! Par contre, les compagnies péruviennes ont les mêmes habitudes que les compagnies françaises ou allemandes car, en raison d’une arrivée tardive de l’appareil, nous décollons avec une demi-heure de retard !
Et nous atterrissons donc à Trujillo avec une demi-heure de retard, à plus de 23 heures. En plus, nos sacs en soute (dont l’un avait une poche toute retournée à cause, vraisemblablement, de la dépressurisation dans la soute de l’avion ; heureusement, il n’y avait presque rien à l’intérieur) sont livrés dans les tous derniers, nous sommes donc presque les tous derniers à rejoindre le petit hall d’arrivée où nous attend heureusement le guide. Le temps de rejoindre notre hôtel, il nous fait alors un petit topo sur Trujillo, la 3ème ville du pays avec 1 million d’habitants. Il nous explique aussi qu’en mars dernier, Trujillo a subi les affres d’"El Niño" qui a provoqué des inondations ravageuses dans le centre-ville. La grande place, la "Plaza Mayor", est donc toujours en travaux de restauration car la municipalité en a profité pour entreprendre aussi des travaux d’amélioration.
Heureusement, les sites archéologiques n’ont pas été touchés (juste les cultures de citrons verts pour le "Pisco Sour" ).
Météo de la journée :
Timides éclaircies le matin. Après nous étions dans les avions ou les aérogares...
Quand lama pas content...
La maison du gardien
Le quartier d'habitation