Mercredi 13 septembre : (suite)

Après la porte du Soleil, nous retournons directement aux terrasses que nous avons découvertes hier après-midi en suivant la direction du pont de l’Inca. Par contre, aujourd'hui, il y a beaucoup plus de monde qu’hier au soir (et il y avait encore plus de monde quand nous sommes repartis). Nous y restons quand même un long moment à attendre que les nuages finissent de partir et visiblement, ils ne sont pas pressés (une moitié de la vallée reste couverte alors que le ciel bleu règne sur l’autre moitié). Nous en profitons pour programmer l’appareil en mode time-lapse avec une photo toutes 10 secondes. Après 45 minutes, nous obtenons finalement une toute petite vidéo de 10 secondes, avec l’appareil photo qui a fait la mise au point sur les brins d’herbe situés juste devant l’objectif. C’est un peu raté !

Vers 10 heures et demie, nous quittons notre superbe poste d’observation pour visiter le quartier principal d’habitations que nous n’avons pas exploré hier, celui auquel on accède par la grande porte en pierre. Nous aurions dû le visiter hier au soir car ce matin, la foule s’y presse (c’est alors beaucoup moins sympathique, mais nous ne pouvons rien y faire). Cette visite nous donne alors l’occasion de voir le temple du Soleil, par dessus (et les pires comportements en matière de selfies ; il faut croire que les touristes ne viennent pas visiter la cité inca, mais uniquement se prendre en photo...).

Nous retournons ensuite sur la place sacrée qui est toujours autant envahie de touristes et nous nous rendons compte que nous pourrions avoir une belle vue sur le temple des 3 fenêtres depuis le quartier d’habitations des 3 portes, situé après la Roche Sacrée. Nous nous y rendons donc en évitant de passer par la table d’Intiwatana, la table astronomique. Au passage, la ligne de crête est aujourd’hui parfaitement visible, nous pouvons donc la comparer avec le profil de la Roche Sacrée (mais c’est impossible de la prendre en photo car tous les touristes passant dans les parages font un selfie devant cette roche). Quelques minutes plus tard, nous arrivons donc au quartier des trois portes qui comprend, comme son nom l’indique, un bâtiment possédant trois portes. De là, il est possible d’accéder au bord de la grande terrasse qui nous sépare du temple des trois fenêtres et le plus important, personne n’a l’autorisation de marcher sur cette terrasse, ce qui permet donc de tenter de faire de belles photos du temple !

Ensuite, nous aurions bien aimé retourner au temple du Soleil, par dessous, pour refaire quelques photos. Mais quand nous demandons à un gardien comment nous y rendre, il nous indique la direction de la sortie. Cela signifie qu’il faudrait normalement ressortir du site, pour reprendre l’itinéraire adéquat qui nous mènera ensuite au temple du Soleil. Mais ce programme nous pose un petit problème : il est déjà presque 11 heures et demie et nous n’aurons pas le temps de le faire avant de reprendre le bus... Nous essayons alors d’emprunter un petit raccourci qui nous permettrait de gagner du temps, en empruntant un tout petit bout d’escalier en sens inverse mais nous nous faisons presque immédiatement siffler par un gardien, damned, cacahuètes à l’orange et dix de der ! Il ne nous reste donc plus qu’une option, nous rendre tout doucement vers la sortie, à contrecœur... Après quelques dernières minutes de contemplation, il faut bien se résoudre à quitter le site, la mort dans l’âme ! Le rêve est passé si vite...

De retour à la porte d’entrée du site, la file d’attente pour prendre le bus est bien longue mais heureusement, en 20 minutes, nous finissons tout de même par monter dans un bus. Par contre, quand nous repassons en bus devant cette même file d’attente, celle-ci s’est bien allongée, il y en a maintenant au moins pour 40 minutes d’attente. Comme la plupart des groupe repartent à midi, il nous fallait vraiment prendre de la marge (et nous n’aurions pas eu le temps de refaire un tour au temple du Soleil).

Nous sommes de retour à l’hôtel vers 13 heures. Le temps de refaire nos sacs en configuration train, nous repartons manger en ville. Nous choisissons au hasard le premier restaurant de la rue Pachacutec (qui est normalement une avenue ) proposant des pizzas. Notre choix pifomètrique se porte donc sur le restaurant Quinua (reconnaissable grâce aux jeux de patience en bois posés sur les tables) qui propose des pizzas au feu de bois. Nous nous décidons pour une grande pizza "Machu Picchu" familiale qui sera servie avec une sauce à l’ail (à mettre sur la pizza) pas mauvaise du tout. Avec une bouteille d’un litre de Coca-Cola, nous en avons pour 67,50 soles, ce qui n’est pas si excessif pour "Aguas Calientes".