Mardi 12 septembre : (suite)

Nous reprenons le bus à 5 heures un quart : Il n’y a presque plus personne alors qu’à 13 heures / 14 heures, la file d’attente était bien longue (il faudra nous méfier pour demain car la plupart des touristes ne passent qu’une matinée sur le site). Nous arrivons donc à 6 heures moins le quart à "Aguas Calientes". A 19 heures, nous nous rendons au restaurant "Indio Felix" où nous avons réservé dès hier au soir en payant l’addition. Le serveur nous amène alors au premier étage où la décoration est bien plus sympathique qu’au rez-de-chaussée. Ce soir, avec une "Cusqueña negra" et un énorme verre de limonade (70 cl !), ça sera brochettes de bœuf. La viande (il semble y en avoir bien plus que les 250 grammes indiqués au menu), tendre à souhait et très bien cuite, c’est à dire saignante et chaude à la fois, est délicieuse et les sauces sont très bonnes. Les accompagnements, les mêmes qu’hier au soir, sont finalement trop copieux, nous ne finissons pas tout ! Inutile de dire que nous ne prenons pas de dessert... Dommage, ça aurait pu être intéressant d’y goûter.

Météo de la journée :
Gris, gris, gris... Vers 10h30, nous avons cru que ça allait se levait car nous avons bénéficié d’une micro-éclaircie mais c’est finalement resté gris, gris... Mais nous avons quand-même pris un coup de soleil durant la journée, étrange ! Puis d’un coup, à 16h45, les nuages se sont dispersés, waouh !

Première vue sur le site, c'est "waouh" puissance 10 !

Mercredi 13 septembre : Ciel bleu ou nuages ?

Ce matin, nous avons mis le réveil à 4 heures 30 et nous descendons prendre le petit déjeuner à 5 heures du matin. Dans le hall d’entrée de l’hôtel, un groupe d’allemands est sur le départ et quitte l’hôtel sans avoir déjeuner. C’était bien inutile car la file d’attende est bien grande depuis déjà un long moment.

A 5h20, nous sortons à notre tour dans la rue et nous la remontons sur plus de 200 mètres pour trouver le bout de la file d’attente qui se situe au niveau du troisième et dernier pont en amont sur la rivière (la file d’attente a ensuite un peu progressé après notre arrivée, mais pas trop). Heureusement, à 5 heures et demie, les bus débutent leurs rotations et la file d’attente progresse alors vite la première demi-heure. Ensuite, nous restons un long moment sans bouger et sans voir passer de bus, le temps que les premiers bus montent au "Machu Picchu" et en redescendent. Au final, il nous a fallu une heure d’attente pour prendre le bus (c’est quand même ahurissant que des touristes commencent à former la file d’attente bien avant 4 heures du matin et, le pire, juste sous les fenêtres de notre chambre ).

A 7 heures du matin, nous arrivons au site où nous entrons sans problème (en scannant nos billets, le gardien ne vérifie pas grand-chose sur son ordinateur portable pour nous laisser entrer) et nous mettons aussitôt le cap sur la maison du gardien qui domine toutes les terrasses de cultures à l’entrée de la cité inca. De là, nous continuons sur le sentier qui mène à la porte du Soleil, la porte d’accès de la cité par le chemin de l’Inca qu’empruntent aujourd’hui des trekkeurs du monde entier. Il nous faut une heure de marche pour la rejoindre, en prenant notre temps pour profiter des différents points de vue sur le site, avec le "Huayna Picchu" et toute la vallée encaissée de la rivière Urubamba en arrière-plan. Certes, nous n’avons pas eu l’envie de faire ce célèbre trek (car il aurait fallu visiter le "Machu Picchu" avec un petit appareil photo compact, ce qui était une hérésie pour Christophe) mais au moins la balade jusqu’à cette porte nous permet de partager ce que ressentent les trekkeurs en y arrivant après deux ou trois jours de marche : ça doit être une sacrée récompense de franchir cette porte et de découvrir tout le "Machu Picchu" devant soi !