Samedi 25 mars : (suite)

A 10h10, la porte d’embarquent est enfin annoncée. Il nous faut une quinzaine de minutes pour la rejoindre (au lieu des 20 minutes affichées). Nos cartes d’embarquement sont alors scannées avant d’accéder à la salle d’embarquement. Ce système est plutôt intéressant car, quand l’embarquement commence, par rangées de sièges, il n’y a plus besoin de les scanner à nouveau et l’embarquement s’effectue rapidement. Après la fermeture des portes de l’appareil, nous attendons un long moment sur le tarmac avant de pouvoir accéder à la piste. Le trafic de l’aéroport est très dense et nombreux sont les avions en attente de décollage (déjà à l’atterrissage, un autre avion nous suivait de très près, nous étions à peine sorti de la piste que l’appareil suivant posait déjà les roues).

Vers midi, nous décollons enfin pour 12 heures de vol. La configuration du B-777 de "Cathay Pacific" est 3-3-3 : 3 sièges côtés hublots (de chaque côté de l’appareil) et 3 sièges entre les deux couloirs (alors que la plupart des compagnies européennes ont une configuration 3-4-3). Nous avons l’impression (mais pas une illusion) qu’il y a plus de place en largeur mais aussi en longueur, nous ne sommes donc pas trop mal installés. Les hôtesses chinoises s’activent comme des fourmis : le plateau repas est vite servi après le décollage (même s’il nous a fallu un peu attendre le plat : l’hôtesse n’avait plus le choix que nous voulions mais elle nous avait dit qu’elle allait en chercher, et nous a ensuite un peu oubliées ; au final, nous avons eu autre plat que celui que nous avions initialement choisi). Après le repas, le va et vient des hôtesses continue toute la nuit (mais, heureusement, elles sont discrètes). Elles passent régulièrement pour proposer des verres d’eau ou de jus de fruit, des snacks et certains passagers demandent même des bols de nouilles chinoises.

Météo de la journée :
A Toulouse, il tombait des trombes d’eau alors qu’à Londres, c’était grand soleil (un peu frais tout de même) ! Qui dit que le climat n’est pas tout détraqué ?

Dimanche 26 mars : Nico est là !

Après le petit-déjeuner (servi une heure avant l’atterrissage), nous atterrissons à Hong Kong à 7 heures du matin, heure locale (donc minuit en France). La nuit a été très courte. Quand nous arrivons dans l’aérogare, une longue, pardon, une énorme file d’attente s’est formée en aval des contrôles de sécurité. Par chance, la porte par où nous arrivons dans l’aérogare, est toute proche de la zone de contrôle. En bons français impolis, nous nous glissons aussitôt dans la file d’attente en grillant tout le monde... Heureusement, personne ne râle ! Pour notre défense, nous n’avons pas trop de temps pour la correspondance pour Cebu, nous l’aurions ratée si nous avions rejoint le début de la queue. Puis, le contrôle de sécurité n’est qu’une formalité, Christophe laisse toutes les batteries dans son sac photo sans que ça ne gène personne et Anne-Marie sort l’ordinateur de son sac à dos, uniquement parce qu’elle venait de poser la question et que l’agent de sécurité lui a dit de le sortir.

Nous rejoignons ensuite rapidement la porte d’embarquement du vol pour Cebu. Ne trouvant pas de place assise près de la porte, nous nous en éloignons un peu, histoire de profiter confortablement assis de la Wifi de l’aéroport (très bonne bande passante). Une file d’attente se forme alors rapidement devant les comptoirs d’embarquement : Hong Kong était une colonie anglaise, pas allemande, alors pourquoi font-ils la queue comme des Allemands ? Malgré un embarquement dans le désordre, celui-ci est tout de même rapide et nous rejoignons vite nos places tout au fond de l’appareil.

Deux heures plus tard, après un nouveau petit-déjeuner, nous atterrissons enfin à Cebu à 11h10 (4h10 heures françaises). Le problème d’être assis tout au fond de l’avion est qu’il faut attendre que tous les passagers soient descendus, avant de pouvoir descendre à son tour. Nous nous retrouvons alors tous derniers dans la longue file d’attente pour passer le contrôle de l’immigration. L’attente nous paraît longue mais pourtant le contrôle est rapide : une petite dizaine de policiers en poste se contentent de scanner les passeports, de prendre les passagers en photo et de tamponner leurs passeports (pas de question à n’en plus finir comme aux USA). Nous récupérons ensuite presque immédiatement nos bagages en soute qui tournaient déjà depuis un long moment sur le tapis de livraison.