Mardi 3 janvier : (suite)

Après la route de la traversée, sur la 4 voies un peu avant de bifurquer pour son tronçon pour l'aéroport, nous refaisons le plein d'essence de la voiture (il ne reste plus que 4 ou 5 km pour rejoindre l'aéroport et ensuite, il n’y a plus que la station de l'aéroport où il faut souvent attendre pour faire le plein). Nous arrivons donc à l'aéroport vers 15 heures et nous nous garons au parking payant. Pour ne pas être encombré par les sacs qui partiront en soute, pour rendre la voiture, nous nous enregistrons au comptoir Air France. Comme il n'y a encore personne (la plupart des touristes passent d'abord rendre leurs voitures de location et s'enregistrent après), cela se fait en moins de 15 minutes, nous n'avons même pas à payer le parking !

Reste alors à ramener la voiture chez "Avis Antilles", remplir le dossier pour l'accident (Christophe a fait d'autres croquis pour bien expliquer comment le chauffard nous a d'abord tapé par l'arrière gauche, avant que son pare-chocs nous pousse sur tout le côté de la voiture et nous fasse partir en toupie), avec nos coordonnées (mail et téléphone) et bien évidemment, payer 40 euros de frais de dossier qui ne nous seront jamais remboursés ! Quant à la caution, si l'expert de l'assurance ne nous juge pas responsable de l'accident, elle devrait nous être remboursée d'ici un mois. Nous verrons bien, affaire à suivre...

De retour dans l'aérogare, nous passons le contrôle de police et de sécurité (sans le moindre problème ; à noter que les valises cabines sont pesées et refusées si elles sont trop lourdes) avant de parcourir en long et en large le magasin "Duty free" (c'est le moment de ramener une bonne bouteille de rhum, du Bielle cuvée spéciale, sans qu'elle soit comptabilisée dans le poids autorisé des bagages ; puis Anne-Marie cherche un petit truc à ramener à la propriétaire de la pension pour chat qui a bien voulu s'occuper de notre Zig). Nous rejoignons ensuite le salon Air France. La Wifi ne fonctionne pas mais avant d'embarquer, nous mangeons un boudin créole en sirotant un tout petit fond de ti'punch au Bielle, à 5 heures du soir...

L'embarquement commence à 5 heures et demie et nous décollons, un peu en retard, à 6 heures un quart. Le pilote nous assure que nous allons rattraper le retard. Il a embarqué plus de carburant pour mettre les gaz car le "Jet Stream" n'est pas porteur en ce moment (toutes ces perturbations météorologiques, le "Jet Stream" défaillant et les grosses pluies du séjour, semblent être causées par El Niña, le phénomène météorologique qui suit parfois El Niño dont un fort épisode a eu lieu en 2016). Après un film et le repas, nous nous endormons...

Météo de la journée :
Avant 10 heures du matin, il pleuvait des cordes, puis il y a eu une légère averse quand nous étions sur la plage, avant l'arrivée d'un grand ciel bleu, sans la moindre nuage, comme nous n'avions jamais eu ! On voyait la Soufrière depuis la route de la traversée.

Coucher de soleil...

PS : Début mars, nous avons enfin eu des nouvelles d’"Avis Antilles" pour l’accident. Ils n’avaient soi-disant pas nos coordonnées que nous avions bien laissées quand nous avons rendu la voiture (dans leur dossier à 40 euros de frais). La mauvaise foi était flagrante, mais il y a pire : leur assurance nous a jugé 100 % responsable de l’accident (alors que Christophe a plus de 32 ans de permis, sans le moindre accident responsable et n’avait à son actif, avant cet accident, qu’un seul accident non-responsable provoqué par une personne qui lui est rentré dedans à un stop !) ! Se faire rentrer dedans, par l’arrière, par une voiture en train de doubler toute une file de voitures, alors qu'au moment de commencer à tourner à gauche, la voie était libre, et nous serions responsables, c’est vraiment injuste ! A la rigueur, ils auraient admis les risques partagés (nous tournions à gauche et l'autre doublait), mais "100 % responsable", nous l’avons en travers de la gorge ! Bref, nous ne louerons plus jamais de voiture par "Avis Antilles" ! Leur mauvaise foi est honteuse !