Dimanche 1er janvier : (suite)
Nous rentrons ensuite au bungalow, pour finir de rincer notre matériel de plongée et l’étendre sur la terrasse. Le programme de cet après-midi est donc simple : après des tartines de rillettes de marlin ("Cap Créole") et un yaourt (nous n’avons pas trop fin, le festin d’hier au soir est encore en cours de digestion), c’est surveillance météorologique ! Il s’agit de surveiller les nuages pour rentrer notre matériel de plongée au sec si la pluie venait à poindre ! La seule activité intéressante de l’après midi est la discussion avec Ellen et Jack qui nous font découvrir les perles de Zanzibar, une plante avec des graines formant des petites boules noires et des petites feuilles qui semblent recouvertes d’un velours d’un rouge somptueux, et l’intérieur d’un bungalow 4 personnes, très bien aménagé de manière fonctionnelle ! Jack a aussi réparé l’internet (des prises à courant porteur qui s’étaient désolidarisées avec la box internet). Nous récupérons alors des nouvelles de notre chat qui va bien.
A 7 heures moins le quart, nous redescendons chez Dada. C’est le seul restaurant ouvert dans les parages, la salle est donc pleine à craquer mais il reste heureusement une table pour nous. Pour commencer en beauté 2017, nous prenons deux punchs coco, la fricassée ouassous et des bananes flambées !
Météo de la journée :
Beau et chaud, il n'a pas plu, c'est déjà bien (quelques passages nuageux, quand même).
Lundi 2 janvier : Chaud les fesses !
Quel programme pour aujourd'hui ? Cela a été la grande question des derniers jours. Louer un bateau pour nous rendre à Petite-Terre à partir de St François, le vieux projet de 2014 ? Vu les conditions de mer en ce moment, il vaut mieux oublier, surtout pour notre première fois ! Faire l'habituel tour – pèlerinage de Grande-Terre ? Déjà que cette balade est fatigante en novembre, avec la fréquentation touristique des congés de fin d’année, ça risque d'être très, très fatiguant (sans oublier le risque d'accident dû à un connard qui doublerait une file de voitures)...
Nous avons finalement prévu de rester dans les environs de Bouillante, pour nous reposer. Puis, il nous fallait rester dans les parages, pour revenir au bungalow et mettre au sec nos affaires de plongée que nous allions faire sécher sur la terrasse, en cas de grosse pluie persistante.
Nous quittons le bungalow à 9 heures du matin, pour nous rendre au musée du café Chaulet à Vieux-Habitants. Grace à la location du bungalow auprès d'Ellen Chaulet, nous avons le droit à deux entrées gratuites (en matinée, seulement). La partie musée, installée dans un bâtiment traditionnel, avec les grandes plaques coulissantes pour faire sécher les graines de café sous le bâtiment, n'est pas ce qui nous intéresse le plus (en 2014, nous avons visité deux exploitations de café, les panneaux explicatifs affichés dans ce musée ne nous apprennent donc pas grand chose, même si nous sommes incapables de répondre au quiz remis à l'accueil sans les lire ; quelques maquettes et vieux objets exposés dans ce bâtiment sont toutefois intéressants). Ce qui nous passionne le plus est le grand hangar, la partie usine, où la torréfaction est en cours ! Des grains sont en train de griller dans le "four" d'un torréfacteur, avant que son contenu soit déversé dans un grand bac situé devant le four et muni de pales. Les grains sont alors brassés et refroidis, avant de disparaître au fond du bac... Une ensacheuse est aussi en fonctionnement, pour mettre en sachet du café moulu. Il ne nous reste plus qu'à repasser par l'accueil et goûter au café (seulement pour Anne-Marie, Christophe n'aime pas le café et goûte donc un délicieux chocolat).
Nous nous arrêtons ensuite à l'anse à la barque, pour faire quelques photos des pélicans bruns en pleine chasse, avant de rejoindre les bains (ou source) de Thomas. En bord de mer, dans une petite cuvette naturelle creusée dans la roche et fermée par quelques grosses pierres empilées côté mer, une source d'eau chaude jaillit sous le sable. Quand nous nous mettons l'eau, nous ne la trouvons pas très chaude mais il suffit d'enfoncer les doigts dans le sable pour que ça devienne vraiment, très, très chaud ! En fait, quand aucune vague n'arrive à dépasser l'empilement de pierres, l'eau du bassin se réchauffe, et gare alors aux fesses posées sur le sable : ça commence à brûler. Mais le "bain" est rapidement refroidi lorsqu'une grosse vague arrive. Nous sommes restés un quart d'heure dans l'eau, avant que beaucoup de monde arrive pour se baigner dans cette petite cuvette d'environ 2 mètres sur 4.