Samedi 31 décembre : (suite)

Nous rentrons tardivement au bungalow vers 1 heure de l'après-midi. Après un "boudin antillais - purée de christophines", il ne nous reste plus qu'à sombrer dans les bras de Morphée, pour une bonne sieste, histoire d'être en forme pour le réveillon. Christophe aurait bien dormi plus longtemps mais Toc-Toc vient réclamer des miettes en frappant de son bec le haut de la cafetière (impossible de se rendormir ensuite, à cause de ronflements... ). Comme il ne fait pas trop beau, nous restons au bungalow pour sauvegarder les photos, remplir les carnets de plongée, etc...

A 20 heures, nous descendons au restaurant "O Z'Epices". Ils ne sont pas encore totalement prêts mais ce n'est plus qu'une histoire de minutes avant de pouvoir s'asseoir à notre table. Bien évidemment, la soirée commence par un apéritif servi au fond de la grande salle du restaurant, autour d'un buffet. Nous goûtons le punch aux fruits de l'arbre à pain (surprenant mais pas mauvais du tout) et le punch coco (pas mauvais, mais celui de Dada est meilleur). Les chips de banane et (peut-être) de patate douce, certainement faites maison, ne sont pas mauvaises du tout. De retour à table, après avoir pris notre commande pour les boissons (non comprises dans le menu ; nous avons pris une bouteille de Gewurztraminer, nom que notre jeune serveur, certainement encore à l'école hôtelière, n'arrive pas à prononcer ; non, nous ne nous moquons pas, nous n'y arrivons pas, non plus, après quelques verres ), on nous sert un amuse-gueule (Anne-Marie a eu une terrine de marlin avec un coulis de poivron et Christophe ne s'en souvient plus...) avant que commence le repas :

Entrée n° 1 : Risotto de patate douce – coco surmontée de sa queue de langouste et platine pochées façon cari avec son écume de fruits de mer.

C'est donc une délicieuse queue de langouste, petite mais entière, servie avec une moitié de platine, un drôle de crustacé, avec une carapace imbriquée, mais totalement inconnu au bataillon. Le repas démarre donc en fanfare...

Entrée n° 2 : Mi-cuit de foie gras au rhum vieux au piment doux confit, avec son chutney de papaye - passion et coulis goyavier.

Vivant dans le sud-ouest, nous sommes assez difficiles sur le foie gras mais celui-ci est très bon... Le niveau est toujours très haut !

Trou antillais : Glace "dlo doubout" et sa larme de rhum brun "Père Labat" :

"Dlo doubout" : de l'eau debout, de la canne à sucre... Sans même avoir compris ces mots créoles, nous avons reconnu qu'il s'agissait de sorbet à la canne à sucre, servi avec une petite pipette de rhum vieux. C'est toujours très bon !

Plat chaud n° 1 : Filet de poisson de récif et sa palourde de mangrove servi sur son bouillon crémé, flan de papaye verte et croustillant de banane plantain - manioc.

Là, c'est le summum de ce repas de réveillon, le plat que nous avons préféré. Le poisson, qui est certainement du poisson perroquet, est excellent. Il est très tendre, très bien cuit, une tuerie !

Plat chaud n° 2 : Faisan cœur de mangue verte à basse température et sa réduction de cuisson, accompagné de son cromesquis de racine et légume glacé.

C'est très bon mais derrière le poisson, c'est un peu décevant. Puis, nous commençons à n'avoir plus faim ! Il est donc temps d'arriver au...

Dessert n° 1 : Mousse ananas, éclat de sablé et coulis de groseille.

Groseille pays, bien évidemment, c'est très, voire trop, bon... Un goût de trop peu, sûrement !

Dessert n° 2 : "Déli choc" : sphère chocolat blanc et noir garnie de truffier chocolat, dacquoise, cœur de guimauve géranium et sa compotée aubergine pomme liane.

Un délicieux mélange de saveurs... Nous sommes rassasiés, ça va être dur de digérer tout ça !