Mardi 27 décembre : (suite)
Après la plongée, nous remontons au bungalow pour nous reposer et admirer le coucher du soleil. Nous ne l'avions pas encore vu du séjour (au fait, est-ce important de signaler que c'étaient pâtes-chipolatas au menu de ce soir ? Pas vraiment, mais c'est juste pour signaler que nous ne concevons pas les vacances en hôtel de luxe avec des restaurants étoilés tous les soirs, ni même petits restaurants tous les jours ).
Météo de la journée :
Comme d'habitude depuis le début du séjour, succession d'averses et éclaircies. Peut-être un peu plus de ciel bleu que les jours précédents... Beaucoup d'arcs-en-ciel (nous aurions pu intituler le séjour "Arcs-en-ciel en Guadeloupe").
Mercredi 28 décembre : HLM à langoustes et tortues !
Ca y est, nous avons enfin pris la cadence ! 7h45, plongée à la pointe Malendure qui est indéniablement, la plus belle plongée de la réserve Cousteau. Forcément, dès la mise à l'eau, nous mettons directement le cap vers le HLM à langoustes. Après avoir croisé un gros poissons porc-épic et des mérous de Nassau, dans la faille où nous en avions vu plein de langouste en 2014, il n'y en a plus que 4, énormes (c'était Noël, il y a quelques jours, même dans la réserve, elles ont pu être pêchées), mais nous repérons deux autres dans une autre faille du gros piton appelé le HML à langoustes. Et nous n'avons même pas le temps de chercher dans d'autres failles car un magnifique poisson ange royal, de belle taille, nous tourne littéralement autour. Il se laisse même facilement approcher. C'est alors qu'arrive une tortue imbriquée, nous ne savons plus où donner de la tête ! Celle-ci n'est pas farouche du tout, on pourrait même dire qu'elle ne fait pas attention à notre présence car elle est trop occupée à manger.
Après avoir mitraillé cette tortue, Anne-Marie retourne tout de même faire quelques photos des langoustes avant de revenir vers le bateau. Nous recroisons alors notre amie la tortue qui est accompagnée d'une copine possédant une marque blanche sur le dessus de sa carapace (Anne-Marie, focalisée sur la première, n'a même pas fait attention à la seconde qui est passée à moins d'un mètre d'elle). En fin de plongée, nous traversons un grand banc de sergents majors où traîne un thazard, un poisson carnivore qui ne semble pas déranger les sergents majors.
En fin de plongée, alors que Christophe a commencé son palier (de sécurité) accroché au mouillage, Anne-Marie n'a aucune envie de remonter, elle continue de remplir la carte mémoire de l'appareil photo par plus de 5 mètres de fond.
Après cette plongée mémorable, nous retournons au bungalow pour finir à midi, nos restes de pâtes de la veille avec des cuisses de poulet, soi-disant boucanées, mais surtout achetées sous vide au supermarché... Elles sont plus grasses que boucanées ! Cet après-midi, le programme est simple : farniente (hamac) et piscine jusqu'à 17 heures, heure où il nous faudra redescendre au club pour la plongée de nuit ! Anne-Marie profite de cette après-midi de repos pour réserver la navette maritime pour les Saintes à partir de Trois-Rivières (avec la compagnie CTM Deher : on peut réserver par internet mais le paiement par CB se fait obligatoirement au téléphone). Demain, il nous faudra nous lever à 5 heures du matin !
Juste après un magnifique coucher du soleil, presque sans nuage à l'horizon, observé depuis le ponton du club de plongée, nous nous préparons pour la plongée de nuit sur la Caye. D'habitude, nous embarquons sur le Yaisa mais ce soir, il y a trop de monde. Le groupe a été scindé en deux : une moitié partira bien du Yaisa mais l'autre moitié, dont nous faisons partie, partira directement du ponton. Il a juste un léger bémol : dans notre groupe, un père va plonger avec ces deux gamins de 10 et 11 ans. C'est bien que les enfants plongent à cet âge là, mais justement à cet âge là, ça s'agite beaucoup et ça soulève plein de particules. Heureusement, nous les suivons de loin, de trop loin même car nous perdons de vue la palanquée en fin de plongée (mais nous sommes autonomes, ça ne pose pas de problème ; c'est juste que dans le labyrinthe de la Caye, de nuit, même en y ayant déjà plongé plusieurs fois, on se perd à coup sûr). Quoiqu’il en soit, c’était une très belle plongée !