Vendredi 23 décembre : (suite)
La note est un peu salée mais on n'a pas tous les jours 50 ans (puis, le vin coûte cher aux Antilles mais une bonne langouste sans un petit verre de vin banc, c'est un peu dommage ). Puis, c'était vraiment un très bon repas d'anniversaire ! En payant l'addition, nous évoquons heureusement avec la femme du chef, le réveillon du 31 décembre (elle vient de nous réciter tout le menu, très alléchant et certainement copieux vu le nombre de plats) : il nous faut payer des arrhes pour confirmer la réservation, ce que nous faisons de suite.
Météo de la journée :
Avant le lever du soleil, les grosses averses se sont suivies sans discontinuité, mais il a fait plutôt bon le matin (28 °C) et ce, jusqu'à la sortie de la plongée, agrémentée d'un magnifique arc-en-ciel. Quelques averses ensuite...
Les langoustes...
Samedi 24 décembre : Accident !
Plongée à 7h45 sur la pointe Lézarde (ou pointe à Lézard), c'est à dire le cap qui marque le sud de la réserve Cousteau, situé grosso-modo sous le restaurant "O Z’Epices". C'est un site où nous n'avons jamais plongé et qui n'est d'ailleurs pas très plongé de manière générale. Les ptérois y sont donc moins chassés que sur les îlets Pigeon et présents en nombre. Malgré une visibilité loin d'être excellente (moins de 5 mètres, c'est à dire la catastrophe pour la Guadeloupe ; mais avec les pluies diluviennes des derniers jours, il ne fallait pas s'attendre au miracle, même si en fin de plongée, avec le retour d'une éclaircie, les conditions sont, ou paraissent, bien meilleures), le site, composé de pitons, est tout de même sympathique et nous observons un crabe-araignée, un crustacé que nous n'avons pas l'habitude d'observer (puis, les poissons bourses cabris, les poissons perroquets, les chevaliers ponctués, les poissons coffres moutons ou autres poissons trompettes sont présents en nombre sur le site).
Après la plongée, vers 10 heures du matin, nous passons au supermarché de Malendure pour faire des courses pour notre pique-nique de Noël (puis, il nous faut racheter des céréales, les fourmis ont envahi un des paquets achetés jeudi soir ; il faut donc tout mettre au frigo, à l’abri des fourmis). En effet, demain, après la plongée du matin qui n'aura lieu qu'à 11 heures et quelques du matin (voire midi), nous aurons à peine une heure pour manger avant la plongée de 14 heures. Il nous sera donc impossible d'aller manger au restaurant (même chez Dada où le service est rapide) et nous n'aurons pas, non plus, le temps de remonter au bungalow pour déjeuner. Nous avons donc décidé de manger un sandwich dans les locaux des "Heures Saines". Nous profitons aussi de notre passage au supermarché pour acheter de l'Otipax à la pharmacie toute proche : nos oreilles commencent à nous chatouiller, ça serait dommage de ne plus pouvoir plonger du séjour.
De retour au bungalow, nous tombons sur Jack accompagnés d'autres résidents du gîte. Jack allait leur montrer ce qu'est le malanga, une plante locale (nous en avons certainement déjà mangé dans un restaurant local, sans la savoir). Nous les suivons jusqu'au jardin créole où Jack déracine une grosse plante, avec de larges feuilles, pour en récolter les racines, de gros tubercules de couleur foncée à l'extérieur et blanche à l'intérieur. Après avoir fouillé la terre pour tout récupérer, Jack reprend le haut de la plante, en coupe les feuilles et remet en terre ce qu'il reste : la plante va repartir sans problème !