Vendredi 25 novembre : (suite)
Après un petit tour des quelques boutiques de l'aérogare, nous passons le contrôle de sécurité. Chose surprenante, comme beaucoup de personnes attendent pour passer le scanner corporel, l'agent TSA nous fait passer par un simple portique de détection de métal. Anne-Marie fait sonner le portique, sans que personne ne s'en inquiète (quant aux sacs avec les appareils photos, ils sont aussi passés sans problème). Nous nous sommes demandés si nous allions raconter ça dans le récit (c'est un super tuyau pour terroriste en herbe, du genre "Les contrôles de sécurité des aéroports américains pour les nuls") mais comme ce n'est que la stricte vérité, elle prouve que tous les contrôles, même les plus poussés (ou les murs, même les plus hauts) ont tous leurs failles qui permettent aux indésirables de passer : il suffit juste de se fier aux erreurs humaines !
Nous attendons ensuite devant la mauvaise porte d'embarquement... En fait, nous aurions pu partir deux vols plus tôt, à 11 heures du matin ou à midi (il y avait même un vol à 10 heures du matin, mais ça aurait été difficile de l'attraper) mais nous avions réservé le vol de 13 heures (pas celui de midi). Juste avant l'embarquement, l'hôtesse passe nos passeports au scanner. Visiblement, ce sont les compagnies aériennes qui se chargent des formalités de départ car à Atlanta, nous avons pu rejoindre la zone internationale et la porte d'embarquement de notre vol pour Paris sans le moindre passage par l'immigration (et nous aurions pu, sans problème, sortir de l'aéroport d'Atlanta et rester aux Etats-Unis, certes de manière illégale, mais sans le moindre mur pour nous barrer la route). Après un embarquement un peu chaotique, nous décollons à l'heure pour le vol à destination de Paris. Celui-ci se déroule de manière bien agréable, il faut dire que l'hôtesse d'Air France, bien sympathique avec nous, est allée nous chercher, en fin de repas, deux coupes (une chacun) de champagne en classe affaire. C'était vraiment très chic de sa part ! C'est quand-même bien Air France, très bien même .
Météo de la journée :
Soleil, mais pour cette dernière journée aéroportuaire, cela n'a plus trop d'importance...
Samedi 26 novembre : ADR enclenché !
Le vol est donc passé très vite (juste 7 heures de vol) et nous atterrissons à Roissy-CdG à 7h35 du matin. Après une petite attente dans l'avion (le personnel de l'aéroport n'arrivait pas à mettre en place le satellite), nous prenons un VAL (un peu étroit mais bien plus rapide qu'un bus) pour rejoindre le terminal 2F où nous passons le contrôle de la police de l'air et des frontières pour rentrer sur le territoire français. Heureusement, le nombre de passagers qui le passent à cet endroit est limité et le temps d'attente est donc considérablement moins long que lors du vol aller. Le contrôle de sécurité est par contre toujours aussi "délicat" en France (et finalement plus ennuyeux qu’aux USA) : Anne-Marie a droit à la "chiffette" (le petit chiffon pour la détection d'explosif) sur les mains, les chaussures et le sac à dos...
Heureusement que nous n'avons pas trop d'attente avant notre dernier vol à destination de Toulouse car bien évidemment, dans la salle d'embarquement de Roissy-CdG, il n'y a pas beaucoup de places assises (mais pourquoi nous nous plaignons, comme Anne-Marie voyage beaucoup - trop - pour le travail, avec le statut de voyageur fréquent qu'elle vient tout juste d'acquérir, elle a le droit d'inviter Christophe au salon Air France où il n'y a pas de problème de place assise ). A Toulouse, malgré le fait que nos sacs aient été estampillés "sky priority" lors de l'enregistrement à la Nouvelle-Orléans, nous les attendons longtemps. Ce qui est normal car avec trois changements d’avion, nos sacs respectent la règle informatique du FILO ("First-In, Last Out"). Dehors, il fait 3 °C (même si c'est monté à 12 °C l'après-midi) ! Il ne reste plus qu'à aller récupérer notre gentil monstre félin qui vient de passer deux semaines en pension (notre mimine de 15 ans a bien maigri mais nous avons deux mois pour la gaver avant le prochain voyage, enfin, ce que croyait Christophe...).
"Melrose plantation" à Natchitoches