Jeudi 24 novembre : (suite)

Quand nous arrivons à Houma, nous nous garons au centre-ville, désert... Dans le centre historique, il n'y a rien, sauf des parcmètres ! Il y a en a partout, sur tous les trottoirs. Les places de parking sont-elles si rares en dehors de Thanksgiving ? Ca nous semble étonnant... Comment dit-on pot de vin en américain ? Comme aucune indication n'indique s'il faut nourrir ces parcmètres les jours fériés, nous mettons quand-même 25 cents dans l’une de ces machines (ce qui permet de garer la voiture une heure), histoire de faire un tour à pied dans le centre-ville. Sauf qu'il n'y a pas grand chose digne d'intérêt dans les parages, à part un musée sur la rive du bayou Terrebonne, mais celui-ci est fermé. Nous retournons donc à la voiture pour rejoindre le dernier hôtel de notre périple en Louisiane, un "Hampton Inn" (tout petit, rien à voir avec celui de Natchez). Au premier tour de roue, le coffre de la voiture s'ouvre, il avait dû mal se refermer quand nous avons rangé des affaires dans le coffre avant de faire le rapide tour du centre-ville (heureusement, ça ne se voyait pas de l'extérieur et vu la fréquentation du centre-ville, il n'y avait pas de risque que quelqu'un nous vole quelque chose dans le coffre).

A 3 heures et demie de l'après-midi, nous sommes donc à l'hôtel, en mode un peu désespéré par cette journée pas follement excitante. De toute façon, il nous faut maintenant refaire nos sacs pour le voyage retour (et constater la disparition du couteau suisse d'Anne-Marie, certainement perdu à Natchez) et sauvegarder les cartes mémoires des appareils photos. Pas glop, pas glop (zut, cette expression vient de "Pif Gadget", un magazine proche de l’Humanité, un journal communiste, Trump ne va pas être content ), les vacances sont terminées ! Et le soir, nous ne pouvons même pas nous réconforter devant un bon repas en sirotant un bon cocktail. Nous descendons (et remontons) pourtant toute l'avenue Martin Luther King (une grande rue à 5 voies qui traverse toute la zone commerciale où est situé notre hôtel), pas le moindre restaurant convenable et ouvert en vue !

Comme il est hors de question d'aller manger dans un "Mc Do" ou un "Burger King", nous choisissons l'IHOP, l'"International House Of Pancake" (les Américains ont quand même un sérieux problème avec les mots International ou mondial), un lieu qui attire les obèses comme des mouches (nous sommes pourtant un peu enveloppés comme dirait un héros de bande dessinée, mais là, le tour des tailles de nombreux consommateurs ou serveuses de ce restaurant est démesuré). Notre serveur est pourtant tout svelte, c'est un grand noir avec des perles dans ses cheveux, il est visiblement gay... N'imaginez pas la moindre homophobie de notre part, car il est très gentil et très serviable, c'est juste amusant de croiser quelqu'un tout droit sorti d'un film hollywoodien. Par contre, coté bouffe, c'est moins fun : le morceau de dinde (c'est Thanksgiving, non ?) et l'escalope de poulet, servis avec des pommes de terre, ne sont pas mauvais mais pas excellents non plus. En dessert (un seul pour deux), nous goûtons aux pancakes à la fraise, bof aussi...

Météo de la journée :
Beau, quelques nuages éparses. Il faisait chaud au bord de la mer, au soleil (mais un peu frais à l'ombre).

Vendredi 25 novembre : Airport day !

Après une nuit assez mouvementée (en pleine nuit, il y avait du monde sur la route à proximité de l'hôtel, et des gyrophares, peut-être à cause d'un accident ou des bouchons dus au "black friday"), et une dernière gaufre au petit-déjeuner, nous quittons l'hôtel à 8 heures du matin et nous arrivons à 9 heures à l'aéroport international de la Nouvelle-Orléans. Quand nous rendons la voiture, l'employé se contente de noter le kilométrage (en miles ) et le niveau de carburant de la voiture avant de nous faire signer le bordereau de retour. Nous avons à peine attendu une dizaine de minutes avant de rejoindre l'aérogare. L'enregistrement se déroule sans problème. Nous attendons juste que nos bagages passent le contrôle TSA sans être fouillé (ce contrôle se fait à la vue de tous ; à noter que nous n'étions pas obligés d'attendre, mais Christophe voulait vérifier si un de nos sacs serait éventuellement fouillé et surtout s’il serait correctement refermé, ce qui n'était pas parfaitement le cas lors du vol aller).