-- Retour acceuil --
-- Retour carte --
-- Calendrier, jeu, etc... --
-- Nous contacter --
-- Nous suivre sur Facebook --
-- Photos de Plongées --
-- Photos de Week-ends --
-- fourre-tout de Voyage --
LOUISIANE du 11 au 26 novembre 2016
Voyage du 11 au 26 novembre 2016
-- Retour sommaire --
Remarque importante : dans nos recits de voyages, nous indiquons des restaurants, des hébergements, des agences de voyage, des clubs de plongée, etc... Simplement, nous avons été satisfaits (ou pas) par les prestations offertes par ces établissements et nous voulons faire partager nos expériences. Ceci n'est pas de la publicité pour ces établissements, ce n'est que notre avis personnel !

Mercredi 16 novembre : Les passagers du Vent...

A 7 heures de matin, nous découvrons le buffet du petit-déjeuner de l’hôtel, qui est bien mieux que celui de l’hôtel de la Nouvelle-Orléans. Il propose un choix de plats chauds ou de viennoiseries (si toutefois, on peut classer les bagels dans cette catégorie), du beurre de cacahouète (un truc horrible dont raffole Anne-Marie qui s’en tartine un bagel) et, surtout, il dispose d’une machine à gaufre. Une employée explique à Anne-Marie comment s’en servir : il faut faire couler de la pâte (toute prête) dans un petit gobelet en carton, puis verser cette pâte dans la partie inférieure du moule (et jeter le gobelet ; l’écologie est quand-même une notion assez abstraite dans une grande partie des Etats-Unis), refermer le moule à gaufre, le tourner d’un demi-tour et la machine sonne quand c’est prêt. C’est génial ! En plus, la gaufre n’est pas mauvaise du tout (même si Christophe n’en a pas goûté ce premier matin car il s’était déjà servi de céréales et il n’avait pas envie de se gaver, ni de gâcher).

La première activité de la journée est extrêmement difficile : faire le plein d’essence ! Christophe avait repéré que la station essence à côté de l’hôtel était la moins chère du secteur mais pas qu’elle était aussi la plus pourrie... A la première pompe où il s’arrête, l’écran de l’automate de paiement est dans un très mauvais état, il est quasi-illisible. Christophe passe donc à la pompe suivante où le robinet de la "regular gas" est recouvert d’un sachet plastique pouvant signifier que ce robinet est hors service. Mais Anne-Marie n’est pas de cet avis, nous essayons donc... Anne-Marie passe alors sa carte bancaire dans l’automate et commence à entrer son code secret (le "PIN code") alors que l’automate réclame un "ZIP code" (code postal) qui s’affiche à l’écran sans être caché (par des étoiles, par exemple)... Christophe s’énerve un peu car nous n’avons ZIP code sous la main (certes, nous aurions pu utiliser celui de l’hôtel mais il aurait fallu le chercher dans les bons de réservation que nous n’avons pas avec nous).

Anne-Marie passe alors à la caisse et laisse en gage sa carte bancaire (le caissier aurait alors eu tout son temps pour en prélever les numéros, mais heureusement, nous sommes aux Etats-Unis où tout fonctionne à la confiance, sauf avec les pires crapules en costume cravate que ce pays sait parfaitement fabriquer, comme Bernard Madoff ou autres anciens traders de la banque "Goldman Sachs" Beurk !). Mais le pistolet au sachet plastique ne fonctionne vraiment pas (qui avait raison ?), nous essayons donc une troisième pompe où, enfin, ça fonctionne, ouf... Ce plein d'essence (pour remettre à peine 20 $ de carburant) a vraiment très laborieux !

Nous rejoignons ensuite "Oak Alley plantation" où nous nous garons sur le parking à 8 heures et demie. Les visites ne commencent normalement qu’à 9 heures du matin mais heureusement, la caisse ouvre 10 minutes avant (entrée : 20 $ par personne que nous pouvons payer en carte bancaire, contrairement à la veille où il avait fallu payer en liquide). Nous sommes les premiers à entrer dans la plantation et nous en profitons pour faire des photos sans narcissique en train de faire des selfies... Après avoir fait le tour de la reconstitution des 6 ou 7 maisons d’esclaves (qui n'étaient, à l'époque, pas aussi proches de la maison des maîtres), nous contournons l’habitation principale pour passer sur la grande allée de chênes qui fait la réputation de cette plantation. Un autre photographe est déjà en place tout au bout de l’allée. Il doit pester de notre arrivée mais nous voulons aussi profiter comme lui de l’allée sans personne dessus, nous nous dépêchons donc de le rejoindre. L’allée de chênes, dont certaines branches rejoignent le sol ou sont soutenus par de discrètes barres en métal, est vraiment majestueuse. La lumière qui filtre au travers des branches de ces imposants arbres tricentenaires, est superbe. En un mot, c’est magnifique ! Ces allées de chênes, outre leur fonction décorative particulièrement réussie, avaient surtout un côté pratique : les façades des habitations étaient disposées en direction du fleuve (le Mississippi) et ces allées servaient à canaliser la fraîcheur du fleuve vers les habitations.

Après une petite centaine de photos, sous différents angles, différents cadrages avec différentes focales, nous revenons vers l’habitation principale, de style "greek rivival" pour en visiter l’intérieur. Chaque début de visite (toutes les demi-heures) est annoncé par la sonnerie de la cloche qui servait, à l’époque, à rythmer les journées de travail dans la plantation. La visite se fait alors avec une guide en grande tenue d’époque qui autorise gentiment Anne-Marie à filmer (bien que cela ne soit pas vraiment autorisé). Elle nous a aussi remis un fascicule en français avec les principales explications : ça nous permet de lire le texte un peu en avance de phase et de bien mieux comprendre ses explications en anglais (au passage, "habitation principale", en référence au terme "habitation" utilisé dans les Antilles Françaises pour désigner la plantation en entier et pas seulement la maison des maîtres, est traduite par manoir dans ce fascicule). Après une rapide présentation historique de la plantation, la guide passe ensuite à un registre plus anecdotique.

Page n° 25 sur 49 :

"Les Plantations (4 / 6)"
-- Page précédente --
-- Page suivante --
© 2025 AMVDD.FR
ATTENTION :Site testé avec Firefox, Safari et Google Chrome sur Mac OS X, iOS, Android et Windows. L'affichage du site est loin d'être optimum sur smartphone (Apple !) mais c'est comme ça et puis c’est tout (puis, sur tablette, il n'y a pas de souci) ! Le Javascript doit être autorisé et dans un ancien navigateur, vous devrez peut-être installer un plug-in, comme par exemple Quicktime, pour visionner les vidéos encodées en mpeg-4.